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Une femme avec de la cocaïne

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Chères lectrices, chers lecteurs,

J’espère que vous allez tous bien. Mieux en tout cas qu’Elisabeth Baumgartner, une retraitée saint-galloise condamnée par la justice colombienne pour… trafic de drogue. Elle se dit innocente, victime d’une arnaque. Et cette histoire de fou vous est racontée par la RTS.

Dans ma sélection, il sera également question de l’acquittement de Tariq Ramadan à Genève. Prévenu de viol et de contrainte sexuelle, l’islamologue a bénéficié du doute.

Bonne lecture,

Un homme tenant un pain de cocaïne
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Un couple de retraités saint-gallois a voulu fêter ses 30 ans de mariage en s’envolant pour la Colombie, sur l’insistance du mari. Il croyait avoir fait une bonne affaire en décrochant un voyage «gratuit» sur Internet.

Mais le problème avec Peter Baumgartner, c’est qu’il est un peu naïf. Aussi, lorsqu’il reçoit un mail qui lui promet un mystérieux héritage de plusieurs millions de francs, avec en prime un voyage en Colombie, il ne voit pas venir le piège.

Son épouse Elisabeth, plus méfiante, finit par céder et le couple s’envole pour Bogota. Les premiers jours là-bas se passent très bien jusqu’à ce que Peter et Elisabeth rencontrent l’homme qui doit leur remettre le fameux héritage.

Ce contact leur dit alors qu’il y a un petit problème, mais que l’argent est toujours là. Ils doivent en revanche retourner en Europe pour récupérer cet héritage. Le contact leur demande cependant de remettre un cadeau à un «ami».

La suite malheureusement se passe mal pour Elisabeth, qui avait enregistré les bagages à son nom. La police l’arrête à l’aéroport. Le «cadeau» contenait trois kilos de cocaïne…

Tariq Ramadan devant le Tribunal
Keystone / Martial Trezzini

Tariq Ramadan a été acquitté ce mercredi de viol et de contrainte sexuelle par le Tribunal correctionnel de Genève. L’islamologue a bénéficié du doute. Les avocats de la plaignante vont faire appel.

Les juges du Tribunal correctionnel de Genève n’ont pas réussi à se forger un verdict de culpabilité, ce qui a profité à Tariq Ramadan. Pour eux, le dossier comporte trop de contradictions et d’imprécisions.

Les messages envoyés à Tariq Ramadan, avant les faits, n’ont pas joué en faveur de la plaignante. Pas plus que ceux qu’elle lui a transmis après, et qui ne disent rien de l’enfer qu’elle aurait subi.

Âgée aujourd’hui de 57 ans, elle a soutenu durant les 3 jours de procès avoir été violée, giflée et humiliée une nuit d’octobre 2008 par cet homme qu’elle admirait tant. Elle dit avoir continué à lui écrire en espérant qu’il reviendrait à de meilleurs sentiments.

La version du prévenu était diamétralement opposée. Il affirme ne l’avoir jamais violée. Il  a un temps été tenté par ses avances, avant de la repousser. Déçue et humiliée, cette admiratrice aurait alors décidé de se venger en l’accusant à tort.

Le fondateur de Dignitas
Keystone / Walter Bieri

Le Financial Times est parti à Zurich à la rencontre de Ludwig Minelli, le fondateur de Dignitas. L’organisation, qui a 25 ans cette année, a déjà facilité la mort de 3700 personnes en Suisse, l’un des rares pays au monde qui autorise les non-résidents à demander une aide au suicide.

Depuis un quart de siècle, Ludwig Minelli estime que l’aide à la mort devrait être accessible à presque tout le monde, de même que l’euthanasie qui autorise un médecin à administrer le poison. Aujourd’hui, une dizaine de pays ainsi que plusieurs États américains autorisent la mort assistée.

Le modèle suisse permet aux médecins de prescrire des médicaments qui mettent fin à la vie d’un adulte capable de prendre la décision. Ludwig Minelli irait beaucoup plus loin. Il autoriserait les enfants à choisir la mort dès l’âge de neuf ans.

Quand le Financial Times lui demande ce qu’est une belle mort, Ludwig Minelli, 90 ans, évoque sa grand-mère. «Elle était dans son jardin, elle regardait ses fleurs, puis elle est tombée raide morte. Pas de douleur, pas de peur, juste la vie puis la mort.» Et d’ajouter: Dignitas est «la deuxième meilleure forme de mort. Le jardin est la meilleure!»

Ville de Fribourg
© Keystone / Peter Schneider

La ville de Fribourg accueillera l’Institution suisse des droits humains (ISDH). Un organe officiellement créé mardi soir à Berne et qui entend contribuer à la promotion et à la protection des droits de l’homme en Suisse.

Ce projet avait été approuvé en 2019 par le Conseil fédéral, à la suite de travaux préparatoires d’un groupe pluridisciplinaire, rassemblant notamment des représentants de la Confédération, des cantons, de la société civile et du monde économique.

Ses tâches comprennent l’information, la documentation, la recherche, le conseil, l’éducation et la sensibilisation aux droits humains en Suisse, précise le DFAE. Qui ajoute que l’ISDH sera un plus pour la crédibilité de la politique étrangère suisse. L’ISDH sera, en effet, aussi chargée de mener des échanges sur le plan international.

La création d’une institution nationale des droits humains répond à une exigence de l’ONU en matière de politique étrangère. A ce jour, plus 120 Etats disposent déjà d’une telle institution, dont presque tous les pays européens.

des cartes d assurances maladie
© Keystone / Christian Beutler

Les cantons doivent avoir droit au chapitre sur les primes maladie calculées par les compagnies d’assurance. Le projet que le Conseil fédéral a mis en consultation ce mercredi va dans ce sens.

Ce projet, qui renforce la transparence, découle d’une demande du Parlement. Il s’agit d’accorder aux cantons davantage de compétences dans la procédure d’approbation des primes d’assurance-maladie.

Il faut dire que depuis 2016, les cantons n’avaient plus droit à la parole. Les primes étaient du ressort des caisses maladie et de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP). Lorsque les tarifs leur étaient communiqués, les cantons se sentaient un peu pris au dépourvu.

Le projet ne leur donnera toutefois pas une voix décisionnelle. Les cantons interviendront à titre consultatif auprès de l’OFSP, autorité de surveillance en la matière. À relever que le projet prévoit également une modification de la compensation des primes encaissées en trop. 

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