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Une assemblée des Verts

Aujourd’hui en Suisse

Chères lectrices, chers lecteurs,

swissinfo.ch vous propose aujourd’hui de revenir sur l’histoire des Vert-e-s suisses. Ce choix n’est évidemment pas tiré du néant: il s’avère que ce parti a la cote auprès des Suisses et Suissesses de l’étranger.

Dans ma sélection, il sera également question de Google, qui fait exploser les loyers zurichois.

Bonne lecture,

Une assemblée des Vert-e-s
© Keystone / Salvatore Di Nolfi

Si les Suisses et Suissesses de l’étranger avaient été les seuls à voter en 2019, lors des dernières élections fédérales, les Vert-e-s seraient devenus le premier parti du pays avec 21% des voix.

Dans les faits, le parti a recueilli 13,2% des voix au niveau national. Un très beau score compte tenu des élections précédentes, en 2015, où il en avait deux fois moins. L’autre parti portant la même couleur, les Vert’libéraux, a également réalisé une belle progression dans cette dynamique de «vague verte».

Il faut remonter en 1979 pour connaître les prémices du mouvement des Vert-e-s, avec le Vaudois Daniel Brelaz qui sera le premier au monde issu d’un parti écologique à être élu dans un parlement national.

Si, jusqu’en 1986, les débats de ce parti portaient essentiellement sur la mort des forêts, deux catastrophes ont remis les discussions écologiques au centre des débats. L’incendie du réacteur de Tchernobyl d’abord, puis celle de l’entreprise pharmaceutique Sandoz à Bâle.

L’évolution des Vert-e-s n’a pas été linéaire, mais plutôt marquée par des hauts et des bas. Pourtant, le parti a réussi à s’établir au fil du temps comme une valeur sûre dans le paysage politique suisse.

google à Zurich
© Keystone / Michael Buholzer

À Zurich, les logements sont devenus hors de prix. Une chambre en colocation atteint dans les 2000 francs, des lofts dans les 6500 francs. Le problème, c’est notamment Google, dont les employés grassement payés tirent les prix vers le haut.

L’entreprise californienne emploie quelque 5000 personnes à Zurich. Elle y a son plus grand centre de recherche en dehors des États-Unis. Sa présence nourrit un afflux constant d’expatriés hautement qualifiés. Aussi, le marché immobilier s’est adapté à eux.

Un stage d’un an chez Google peut rapporter 100’000 francs. Un développeur peut quant à lui revendiquer 350’000 francs annuels. 

Selon une étude publiée par la Ville de Zurich, les loyers ont fait un bond de 40% en 20 ans. Google ne va guère améliorer la situation: le géant de Mountain View prévoit en effet une deuxième antenne en ville et précipite ainsi une gentrification fulgurante.

Une chemise avec le logo de la police arfgovienne
Keystone / Urs Flueeler

Gros coup de filet de la police suisse: après plusieurs années d’enquête, Fedpol et la police cantonale argovienne ont pu démasquer 2200 pédo-criminels en Suisse et dans le monde.

Tout commence en 2012 lorsque la police cantonale argovienne mène une enquête autour d’une personne se cachant sous le pseudonyme «Ninja Turtle» et diffusant du matériel pornographique illégal.

Ayant mis la main sur cette personne, un Allemand de 62 ans, la police a l’idée d’utiliser son profil pour traquer d’autres pédo-criminels. Cette opération sécrète menée sur plusieurs années a finalement été couronnée de succès.

En effet, ce sont 2200 personnes qui ont été démasquées, a fait savoir la police argovienne. Des arrestations ont eu lieu en Suisse, mais également ailleurs dans le monde, notamment en Croatie, en France, au Brésil, au Pérou, en Espagne ou en Roumanie.

un lit d hôpital
Keystone / Melanie Duchene

En session d’été, le Conseil des États a finalement adopté le contre-projet indirect à l’initiative du Parti socialiste, qui demandait que les primes d’assurance maladie ne dépassent pas les 10% du revenu.

Mais le Conseil fédéral ne voulait pas de ce projet, qui aurait coûté 5,8 milliards par an (deux tiers pour la Confédération, le reste à la charge des cantons). Il a donc imaginé un contre-projet à 500 millions.

Toujours trop pour le Conseil des États, qui s’est finalement rabattu sur une version qui repose sur des dépenses de 350 millions.

La Chambre haute n’a pas voulu jouer «à la roulette russe», pour reprendre les mots du sénateur libéral-radical uranais Josepf Dittli. Car l’initiative aurait eu toutes les chances de passer en votation populaire.

Elisabeth Baume-Scnheider
© Keystone / Jean-christophe Bott

En se rendant en Italie pour traiter des Accords de Dublin, la cheffe du Département fédéral de justice et police Élisabeth Baume-Schneider ne s’attendait pas à des miracles, confiait-elle il y a quelques jours. Mais sa rencontre avec le ministre de l’Intérieur l’a rassurée.

L’Italie bloque la réadmission des réfugiés. Pour Elisabeth Baume-Schneider, il est important que la Suisse affirme attendre de ce pays qu’elle respecte l’accord de Dublin, qui dit que le pays de premier accueil doit mener la procédure d’asile.

Ce mercredi, la discussion avec le ministre Matteo Piantedos s’est bien passée, avoue-t-elle. «Nous nous sommes dit les choses de manière très pragmatique.» Selon la Jurassienne, l’Italie travaille à créer les conditions-cadres qui permettront d’accepter à nouveau, et prochainement, les transferts Dublin.

Depuis décembre, l’Italie refuse de reprendre les réfugiés dont la demande d’asile relèverait de sa compétence en vertu de l’accord de Dublin. Le pays transalpin avance n’avoir plus de capacités d’accueil.

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