Aujourd’hui en Suisse
Chères lectrices, chers lecteurs,
Hériter d’un proche établi en France n’est pas simple. Une double imposition par les autorités françaises et suisses peut vous valoir de payer plus que l’héritage donné.
Dans ma sélection, je vous parlerai également de la connexion de la mafia mexicaine avec les banques suisses. Et de la volonté des Vert-e-s de se lancer dans une nouvelle croisade contre les panneaux de circulation, jugés trop masculins à leurs goûts.
Bonne lecture,
C’est une curieuse affaire d’héritage qui a fini sur la table du Conseil fédéral. La ministre des Finances Karin Keller-Sutter pourrait en effet être contrainte de rouvrir des négociations avec la France autour d’une convention de double imposition en matière de succession.
Les frères Roux devaient toucher 125’000 euros de leur cousin décédé, qui possédait un compte en France. Mais c’était un cadeau empoisonné. La Suisse leur a réclamé plus de 68’000 francs sur ce legs.
C’est alors qu’entre en scène la France, qui désire aussi sa part. Au final, l’héritage est taxé à 115%. Au lieu de toucher 125’000 euros, les frères doivent s’acquitter d’une somme de 19’000 francs.
«Nous ne pouvons pas nous satisfaire d’une telle situation», s’indigne le député du Centre Vincent Maitre. Il rappelle que l’un des grands principes de droit fiscal international est de ne pas taxer deux fois les citoyens et citoyennes. Le politicien genevois a ainsi déposé une motion qui demande au Conseil fédéral de reprendre des négociations avec la France.
- Lire le sujet de ma collègue Katy Romy
- Voir l’articleLien externe du Temps
- Des héritiers plumésLien externe, TdG
Dans la série «Dangereux millions», que vous proposent swissinfo.ch et Europe1 sous les plumes de Marie Maurisse et de François Pilet, partons à présent dans l’univers de la mafia mexicaine et de ses liens avec les banques suisses.
De ce travail d’investigation, les deux journalistes suisses tirent un podcast inédit, qui raconte comment la Suisse est devenue, au fil des décennies, la «lessiveuse» des escrocs du monde entier, bien loin de l’image qu’on peut en avoir d’elle.
Dans ce troisième épisode, ils nous plongent dans l’univers glauque des cartels de la drogue au Mexique, dont les millions passent aussi par la Suisse.
- Lire l’article, swissinfo.ch
Les Vert-e-s se sont lancés dans une nouvelle croisade: avoir moins d’hommes sur les panneaux routiers. Une question d’égalité, dit Manuela Weichelt, conseillère nationale zougoise.
Elle s’insurge contre le fait que les panneaux routiers suisses représentent le plus souvent des hommes. «Les panneaux ne reflètent pas du tout la réalité sociale», critique Manuela Weichelt.
Elle veut demander au ministre des Transports Albert Rösti (UDC), lors de l’heure des questions du Conseil national lundi prochain, s’il est prêt à remplacer le signal des passages piétons par une nouvelle image. Avec quoi? La politicienne des Verts ne désire pas s’engager sur ce point.
- Lire l’articleLien externe de blick.ch
A l’approche des vacances d’été, les cantons romands sont submergés par les demandes de renouvellement de passeports. Les bureaux peinent à suivre et les délais se prolongent.
A Fribourg, par exemple, il n’y a plus de rendez-vous disponibles avant le mois d’août. Si le mois de juin est généralement turbulent, avec quelque 300 clients quotidiens, le personnel est surchargé depuis le début d’année, du jamais-vu dans ce service, raconte la RTS.
Plusieurs facteurs expliquent cette ruée vers les passeports. Il y a tout d’abord l’effet post-Covid. Les voyages étant limités en 2020 et 2021, certains documents d’identité sont arrivés à échéance. En 2022, de nombreux pays étaient encore fermés au tourisme.
Le Brexit a également joué un rôle. Avec la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, il est désormais obligatoire pour les citoyens suisses d’avoir un passeport pour s’y rendre.
- Lire l’articleLien externe de la RTS
- Lire le sujetLien externe de 20minutes.ch
En conformité avec les normes du JTI
Plus: SWI swissinfo.ch certifiée par la Journalism Trust Initiative
