Aujourd’hui en Suisse
Chères lectrices, chers lecteurs,
Sylvie Iseli a 65 ans. La Suissesse est partie au Nicaragua retrouver son fils Yanick. D’abord pour trois mois. Mais elle a décidé, à son retour en Suisse, d’aller vivre dans le pays d’adoption de son fils. Malgré ses déboires lors de son premier voyage à la douane.
Dans ma sélection, je vous parlerai également des problèmes que rencontre le CICR. Et d’un exercice de l’armée qui a heurté une conseillère nationale.
Bonne lecture,
En partant au Nicaragua pour revoir son fils, Yanick, Sylvie Iseli a vécu des heures pénibles à la douane: tout son matériel électronique a été confisqué pour des motifs d’espionnage, comme son appareil photo. D’autres touristes ont subi le même sort.
Cette femme de 65 ans n’a pas été découragée pour autant par ce pays. Après avoir passé trois mois aux côtés de son fils, elle est rentrée en Suisse. Puis a pris une grande décision: aller vivre au Nicaragua.
Yanick Iseli en est resté bouche bée. «J’ai pourtant tout fait pour la décourager», dit-il en riant. Mais sa mère ne veut pas le rejoindre dans la jungle: Sylvie caresse l’idée d’un petit pied-à-terre au bord de la mer. Son fils a décidé de la soutenir dans cette nouvelle aventure à venir. Une histoire à découvrir dans swissinfo.ch.
- Lire l’article d’Eva Hirschi
- L’habitat au coeur du changementLien externe, Le Courrier
Plus
Le CICR est dans une situation financière assez difficile. Il cherche, avec le gouvernement suisse et d’autres grands donateurs, à combler son déficit.
L’organisation humanitaire genevoise fait face à une crise budgétaire sans précédent, sur fond de vives critiques internes. Plus tôt cette année, le Comité international de la Croix-Rouge avait annoncé réduire son budget de 2,84 à 2,4 milliards de francs.
Le CICR a également annoncé licencier 1800 de ses 22’700 employés et employées. De plus, 26 de ses 350 opérations dans le monde seront closes.
Selon de nombreux employés, le CICR est trop grand et a perdu de vue sa mission principale: protéger les civils dans les conflits, rendre visite aux prisonniers et réunir les familles séparées.
- Lire l’article de mon collègue Dorian Burkhalter
- Les difficultés financières des ONG, france24Lien externe
Un entraînement de l’armée suisse début mai pose un problème à la conseillère nationale socialiste Brigitte Crottaz. Les soldats se sont entraînés sur des cibles au profil «clairement maghrébins», dénonce-t-elle.
La scène, issue d’un reportage télévisé paru le 5 mai à la RTS, n’a pas du tout fait rire la Vaudoise Brigitte Crottaz, rapporte blick.ch. La conseillère nationale entend avoir la réponse de la ministre de la Défense Viola Amherd, lors de l’heure des questions de la session d’été.
Le Département fédéral de la défense a réagi, en affirmant respecter les droits de l’homme et la dignité humaine dans leur diversité et sans discrimination. L’exercice, basé sur des cibles fabriquées par une société belge, était censé représenter une attaque terroriste.
Brigitte Crottaz n’en démord pas, et rétorque que «les événements actuels montrent que la lutte contre le racisme est nécessaire et doit être menée au quotidien».
- Lire l’articleLien externe de blick.ch
- Voir le sujetLien externe de 20minutes.ch
Credit Suisse, suite: la Confédération a signé le contrat de garantie de 9 milliards pour UBS, qui va reprendre la banque aux deux voiles, et lui éviter ainsi un naufrage.
En clair, si le rachat entraîne des pertes pour UBS, la banque absorbera les 5 premiers milliers milliards. La Confédération, elle, épongera 9 milliards de plus.
La fusion juridique des deux banques devrait aboutir d’ici lundi. UBS doit réduire les pertes et maximiser les recettes.
Elle doit créer une structure organisationnelle appropriée, instituer un comité de surveillance et rendre des rapports trimestriels à la Confédération. En outre, si elle demande la garantie, elle doit s’engager à conserver son siège en Suisse.
- Lire l’articleLien externe de 20minutes.ch
- Adieu à la bourseLien externe, lematin.ch
En conformité avec les normes du JTI
Plus: SWI swissinfo.ch certifiée par la Journalism Trust Initiative