Aujourd’hui en Suisse
Chères lectrices, chers lecteurs,
Alain Berset a annoncé ce mercredi se retirer de son poste de conseiller fédéral. Le ministre de la Santé quittera ses fonctions à la fin de la législature.
Dans ma sélection, je vous parlerai également de la sécheresse qui menace la Suisse.
Bonne lecture,
C’est la grande annonce du jour: le président de la Confédération Alain Berset a annoncé sa démission pour la fin de la législature.
«J’ai le sentiment d’avoir accompli ce qui était possible», a-t-il déclaré pour expliquer sa décision. Politique sociale, sanitaire et culturelle: Alain Berset a rappelé l’étendue de son département, le Département fédéral de l’Intérieur (DFI).
Le président de la Confédération est également revenu sur la votation Covid qu’il a remportée dimanche. C’est le bon moment pour arrêter, a-t-il déclaré. «J’ai toujours essayé de tout donner.» Les dernières années de Covid ont été intenses, pour lui et son équipe, ainsi que pour sa famille, a-t-il déclaré.
Durant trois législatures, le socialiste fribourgeois aura marqué de son empreinte la politique suisse de la santé.
- Voir le sujetLien externe de la RTS
- Les successeurs possiblesLien externe, Blick.ch
- Lire l’articleLien externe de 20minutes-ch
Pays de l’eau, la Suisse est frappée par la sécheresse. Et la situation ne va pas aller en s’améliorant.
A la différence d’autres pays, il n’existe aucun système national d’alerte. L’été 2022 a été particulièrement marquant, alors que l’Europe était frappée par la pire sécheresse de ces 500 dernières années.
Certains lacs, comme celui des Brenets à la frontière franco-suisse, se sont retrouvés presque asséchés, et le bas niveau du Rhin a entraîné de nombreux désagréments pour la navigation, avec pour conséquence une baisse du volume des marchandises importées en Suisse.
Les épisodes de sécheresse deviendront plus fréquents, plus intenses et dureront plus longtemps. Face à une telle perspective, le Gouvernement fédéral a décidé l’année dernière de mettre en place un système national de détection précoce et d’alerte à la sécheresse d’ici 2025.
- Lire l’article de mon collègue Luigi Jorio
- Des pluies bienvenuesLien externe, RTS
Grâce à l’intelligence artificielle, il est possible de générer rapidement et facilement des images ou des textes. Ce qui invite au jeu peut également être utilisé pour la manipulation politique dans le cadre d’une campagne électorale.
Donner des instructions, laisser l’intelligence artificielle (IA) travailler et voilà qu’un texte est rédigé ou qu’une image est générée: avec des programmes basés sur l’IA comme Midjourney, Stable Diffusion ou ChatGPT, c’est tout à fait possible.
Peter G. Kirchschläger, professeur d’éthique spécialisé dans l’intelligence artificielle à l’Université de Lucerne, voit le danger d’une manipulation croissante. Grâce à l’utilisation de l’IA dans les campagnes électorales et de votation, il devient de plus en plus difficile pour l’électorat de reconnaître qu’il est influencé.
Balthasar Glättli, le président du Parti écologiste suisse, propose maintenant un code d’honneur des partis. Une déclaration de renonciation volontaire de tous les partis, selon laquelle l’IA ne serait pas utilisée pour des campagnes négatives.
- Lire l’article de mon collègue Julian Gerber
- Des journalistes bientôt remplacés par l’IALien externe, Courrier international
La Confédération a déboursé 5 milliards de francs pour les coûts directs de la santé dus à la pandémie de Covid-19 entre 2020 et 2022. La facture des cantons est elle estimée entre 2,3 et 2,9 milliards.
Les coûts liés aux tests Covid-19 (3 milliards de francs) et à l’achat de vaccins et de biens médicaux (1,7 milliard) constituent l’essentiel des frais supportés par la Confédération entre 2020 et 2022, indique mercredi le Conseil fédéral dans un rapport final sur les conséquences financières de la pandémie, en réponse à un postulat.
S’ajoutent à cette somme 160 millions de francs pour l’engagement de l’armée au profit du système de santé. Entre 2020 et 2021, l’armée a été appelée à trois reprises en service d’appui pour soutenir le secteur civil de la santé, soit 380’000 jours de service au total.
Les cantons ont eux pris en charge 55% des coûts liés aux traitements stationnaires de patients atteints du Covid-19, contre 45% pour les assurances. Entre 2020 et 2022, les coûts à la charge des cantons ont oscillé entre 997 et 1171 millions.
- Lire le sujetLien externe de RTS
- Voir le sujetLien externe du matin.ch
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