Aujourd’hui en Suisse
Suisses du monde, bonjour,
La neuvième édition de la Coupe du monde féminine de football a commencé en Australie et Nouvelle-Zélande, et l’équipe suisse s’apprête à disputer son premier match. Pour le football féminin, c’est l’heure du bilan: il est très contrasté. D’un côté, la discipline attire toujours davantage les foules, de l’autre, les recettes sont toujours beaucoup plus faibles que chez les hommes.
Un exemple: l’UEFA a perdu 16 millions de francs à la suite de l’Euro féminin 2022 en Angleterre, mais l’événement a rencontré un énorme succès populaire avec 18 000 spectateurs-trices par match, 18 millions de téléspectateurs-trics britanniques pour la finale.
Bonne lecture,
L’équipe suisse s’apprête à entrer en lice à la Coupe du monde féminine de football, en Nouvelle-Zélande: elle affrontera les Philippines vendredi à 7h00, heure suisse. Avis aux lève-tôt.
«Notre objectif est d’aller le plus loin possible, tout simplement. Nous avons un mélange intéressant de joueuses et tout le monde est actuellement au top», a déclaré la sélectionneuse de la Nati féminine Inka Grings, à Watson. Placée dans le groupe des Philippines, la Norvège et la Nouvelle-Zélande, la Suisse peut en tout cas espérer décrocher une qualification pour les huitièmes de finale.
Arrivées il y a un peu plus d’une semaine, les joueuses ont dans un premier temps dû s’habituer à l’hiver austral (il fait 5 degrés) et surmonter le décalage horaire (10h). «Nous avons déjà fait beaucoup d’entraînements ici, sur le terrain ou dans les fitness. Tout va bien, vraiment», a rassuré la défenseuse Viola Calligaris.
Depuis la dernière coupe du monde de football en 2019 en France, le football féminin s’est développé dans de nombreux domaines: la FIFA a notamment augmenté le nombre d’équipes qualifiées et triplé le montant total des primes versées. Il est cependant encore loin de rivaliser avec les compétitions masculines en termes de droits télés, de recettes sponsoring et d’exposition internationale.
- Le sujetLien externe de la RTS en amont du premier match
- L’interviewLien externe de la sélectionneuse par Watson
- D’une Coupe du monde féminine à l’autre, quatre ans d’avancées et de surplaceLien externe – Le Temps
Espoir pour la lutte contre le virus du Sida à Genève. Un patient genevois est devenu la 6e personne au monde en rémission du VIH.
Le cas du patient genevois est particulier: pour les autres patients, la rémission était due à une greffe de moelle osseuse de donneurs ou donneuses porteuses d’une mutation génétique rendant les cellules résistantes au VIH. Le patient genevois a reçu des cellules qui ne contenaient pas cette mutation.
Le patient vit avec le VIH depuis le début des années 1990 et a toujours suivi un traitement antirétroviral. En 2018, pour traiter une forme particulièrement agressive de leucémie, il a été soumis à une greffe de cellules souches. Un mois après la greffe, les tests ont montré que les cellules sanguines du patient avaient été entièrement remplacées par les cellules du donneur.
«Nous explorons avec cette situation singulière des voies nouvelles dans l’espoir que la rémission, voire la guérison du VIH, ne soit plus un événement exceptionnel», a expliqué Alexandra Calmy, responsable de l’unité VIH/SIDA aux Hôpitaux universitaires de Genève.
- La dépêche de Keystone-ATS
- Le sujetLien externe de la RTS
- Les 40 ans de la découverte du VIHLien externe – également sur RTS
L’Iran est devenu le plus gros acheteur de blé russe, dans les mois qui ont suivi l’invasion de l’Ukraine. Les deux pays sous sanctions internationales renforcent leurs liens commerciaux, notamment en ce qui concerne le blé, lequel est principalement négocié à partir de la Suisse.
Les sanctions occidentales imposées à la Russie après son invasion de l’Ukraine en février 2022 ont coïncidé avec une grave pénurie de blé en Iran. Cela a ainsi fait exploser les importations en provenance du premier exportateur mondial de cette céréale: en 2022, 72% du blé iranien venait de Russie.
«Ce que nous observons, c’est l’émergence d’un bloc de pays sous sanctions avec des systèmes parallèles», a constaté Sharif Nezam-Mafi, président de la Chambre de commerce Iran-Suisse, lors d’une récente conférence sur les céréales à Genève. Il a également rappelé que ce n’est pas parce qu’un pays est sous sanction que le commerce disparaît.
80% des céréales mondiales sont négociées dans la région de Genève par les plus grandes sociétés de matières premières. Comme le commerce des produits agricoles est exempté des sanctions internationales pour des raisons humanitaires, les principaux marchands de produits agricoles et les sociétés d’inspection disposent de licences leur permettant de faciliter le commerce du blé entre la Russie et l’Iran.
- Lire l’article de ma collègue Ariane Lüthi
- Notre article sur le retrait russe de l’accord sur les exportations de céréales
- Comment la guerre en Ukraine nourrit la prochaine crise alimentaire mondiale – swissinfo.ch
Divico, qui a vécu entre 130 et 58 avant J.-C., fut le chef des Tigurins, une des tribus composant la nation celte des Helvètes. L’homme est réputé pugnace: les Helvètes reçoivent des otages, mais n’en donnent point, aurait-il dit. Avec sa tribu, il part à la recherche de nouvelle terre, soumis à la pression croissante des peuples du Nord.
Le mythe de Divico a été popularisé au 19e siècle: il commémore la victoire des Helvètes sur les Romains à Agen dans le sud de la France, en 107 avant J.-C.. Après la victoire, Divico aurait forcé les Romains, entravés, à passer sous un joug afin de symboliser leur défaite.
L’attitude audacieuse et les discours irrévérencieux de Divico envers Jules César ont fait sa célébrité. Il est mort en héros sur le champ de bataille de Bibracte, où les Tigurins combattent la suprématie romaine et sont tenus en échec, mais cela ne l’empêche pas de devenir une légende.
- Lire l’article tiré du blog du Musée national sur swissinfo.ch
- L’article de mon collègue Olivier Pauchard sur les traces de la Suisse celtique
- Divico dans le Dictionnaire historique de la SuisseLien externe
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