Aujourd’hui en Suisse
Amies lectrices, amis lecteurs, bonjour,
C’est un robot qui ressemble à un chien, capable de grimper sur des tas de cailloux en gardant toujours son équilibre. Après des années de développement, les chercheurs zurichois qui l’ont conçu ont un sérieux espoir de le voir un jour marcher sur la Lune. Beau succès pour la robotique suisse.
Je vous parle aussi de la renaissance de la culture du café au Zimbabwe, soutenue par Nestlé, et de la levée tant attendue des restrictions au don de sang pour les hommes homosexuels.
Bonne lecture,
Chaque année, ils sont les stars des Swiss Robotic Days. Aujourd’hui, les robots Anymal de l’EPFZ sont bien placés pour accomplir de futures missions lunaires. Ils ont remporté le concours Space Resources Challenge organisé notamment par l’Agence spatiale européenne (ESA). Le jury a été particulièrement séduit par leur capacité à travailler en équipe.
De couleur rouge et noire, le robot ressemble à un chien et pèse 50 kilos. Il avait déjà démontré ses capacités l’an dernier en gravissant un parcours de 2,2 kilomètres en montagne, dans le temps imparti par les panneaux de randonnée. Pour la Lune, les chercheurs ont équipé trois individus pour des missions d’exploration.
Les robots sont dotés de différents instruments de mesure et d’analyse. Mais surtout, ils forment une équipe et sont complémentaires. Si l’un d’eux tombe en panne, un autre peut prendre le relais. Deux des robots sont spécialisés, tandis que le troisième est un généraliste capable d’accomplir une large gamme de tâches.
Les chercheurs bénéficient désormais d’un contrat d’un an pour développer leur projet, qui comprendra également des robots sur roues, plus rapides sur terrain plat. Des robots volants sont aussi envisagés.
Il y a 23 ans, au Zimbabwe, les expulsions forcées des caféiculteurs blancs entraînaient l’effondrement du secteur. Aujourd’hui, la production repart, avec le soutien de Nespresso, mais elle n’a de loin pas retrouvé ses niveaux d’alors.
David Muganyura, cultivateur chevronné, a rejoint l’initiative de la filiale de Nestlé dès son démarrage en 2019. Depuis, il n’a pas jeté un seul regard en arrière. Cet homme de 74 ans, qui cultive le café depuis 1984, avait vu sa production et sa rentabilité s’effondrer. Aujourd’hui, il a pu investir dans d’autres projets agricoles, financer les soins de santé de sa famille, rembourser ses prêts et payer des ouvriers et ouvrières agricoles.
Quant au gouvernement, il ne soutient pas la production de café, comme il le fait pour les autres cultures. Les planteurs et planteuses de café ont la possibilité d’obtenir des prêts commerciaux auprès d’institutions financières, mais le milieu estime que Nespresso pourrait en faire plus.
- Culture du café au Zimbabwe, le retour – par Daisy Jeremani
- Comment l’Afrique peut tirer pleinement profit de son cacao – par Anand Chandrasekhar et Helen James
Les hommes homosexuels ne devront plus attendre 12 mois après leur dernier rapport sexuel avant de pouvoir donner leur sang. L’autorité de surveillance des médicaments Swissmedic a donné son feu vert à cette revendication de l’institution spécialisée Transfusion CRS Suisse, liée à la Croix-Rouge.
Jusqu’en 2017, les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes étaient carrément exclus du don de sang. Désormais, les délais de suspension après des rapports sexuels avec de nouveaux partenaires seront les mêmes pour tous, hétérosexuels comme homosexuels, soit quatre mois.
Cette règle est fondée sur une évaluation actualisée des risques associés à différents comportements sexuels et prend en considération la situation épidémiologique en Suisse ainsi que les données provenant de pays qui ont déjà adapté leurs critères d’éligibilité au don en ce sens. Parallèlement, le Conseil national a décidé en juin d’abroger toute discrimination fondée sur l’orientation sexuelle en matière de don du sang.
- Les hommes homosexuels pourront donner leur sang comme tout le mondeLien externe – RTS Info
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