Aujourd’hui en Suisse
Chères lectrices, chers lecteurs,
Lorsqu’une terrible tempête s’abattait lundi sur La Chaux-de-Fonds, plusieurs personnes postaient sur les réseaux sociaux ce qu’ils et elles pensaient être des images de tornade. Celles-ci sont d’une rare violence et montrent des rafales à plus de 200km/h qui emportent tout sur leur passage. Aujourd’hui, MétéoSuisse indique que ces personnes avaient peut-être raison – et espère grâce à ces témoignages comprendre ce qu’il s’est vraiment passé ce jour-là.
Bonne lecture,
Il est certain que la tempête qui a frappé La Chaux-de-Fonds lundi a causé d’énormes dégâts. Mais le mystère reste entier concernant la nature exacte du phénomène météorologique observé.
MétéoSuisse a donc lancé mercredi un appel à témoignages photo et vidéo pour mieux comprendre la violente tempête, qui a fait un mort, plusieurs blessés, et causé au moins pour 70 millions de francs de dégâts.
Tornade ou microrafale descendante? Les deux hypothèses – mutuellement non exclusives – restent pour l’instant sur la table, selon les météorologues. Ce qui différencie les deux phénomènes dits ultra-locaux, c’est l’axe autour duquel les vents tourbillonnent. À la verticale pour les tornades, à l’horizontale pour les microrafales.
Les deux phénomènes sont susceptibles de survenir dans un contexte orageux. Mais ils sont «très difficiles à observer et à détecter», souligne MétéoSuisse. Les données des radars n’ont ainsi pas permis une identification. «Les éléments recueillis par des personnes sur place, aussi bien pendant l’évènement qu’après, seront donc précieux pour approfondir l’enquête», explique une prévisionniste de la Confédération.
- Lire l’articleLien externe du Temps (abonnement)
- Consulter le suiviLien externe de la RTS
- «MétéoSuisse lance un ‘appel à témoignages’ pour comprendre»Lien externe (lematin.ch)
Les Eurogames, plus grand évènement multisports d’Europe dédié à la communauté LGBTIQ, s’ouvrent mercredi à Berne. Ses organisateurs-trices promettent une édition «haute en couleur».
Quelque 2300 personnes – dont 500 venues de Suisse – se sont inscrites à l’évènement. Au menu des quatre prochains jours: des sports classiques comme le football, la natation et le tennis. Mais aussi du mini-golf, des randonnées sur la colline du Gurten, ainsi que du «street workout», sport à mi-chemin entre la gymnastique et la musculation.
Créés en 1992, les Eurogames «sont nés du besoin des personnes queer de pouvoir faire du sport dans un environnement sûr», explique Greg Zwygart, coorganisateur de l’édition bernoise. Si l’évènement s’adresse avant tout aux personnes qui ne sont pas hétérosexuelles ou cis (qui ne s’identifient pas au genre leur étant attribué), tout le monde y est le bienvenu, à condition de se montrer respectueux.
L’évènement veut avoir un impact positif sur le plan social. Il doit permettre aux athlètes queer de s’afficher ouvertement et combattre l’homophobie et la transphobie dans le sport. Les Eurogames proposent aussi des compétitions en dehors des classifications binaires habituelles. Avec quelques subtilités logistiques: «Nous avons dû faire preuve d’un peu de créativité», glisse Greg Zwygart au sujet des vestiaires.
- Lire l’articleLien externe du Bund (en allemand)
Les dossiers en attente de jugement s’empilent en Suisse. Fin 2022, quelque 113’000 procédures étaient en suspens.
Les autorités de poursuite pénale suisses sont débordées et les procédures s’éternisent. Un avocat zurichois, qui décrit une situation «dramatique», cite l’exemple d’un de ses clients, qui a attendu 14 ans avant d’être jugé.
Les raisons de cet engorgement? Le nombre élevé de procédures pénales, mais surtout le manque de personnel au sein des Ministères publics cantonaux, de la police et parmi les médecins légistes, les expert-e-s et les juges.
En Suisse, les autorités pénales sont tenues d’entamer les enquêtes «sans délai». En cas de retards liés à une surcharge de travail, certaines peines peuvent être allégées, notamment lorsque les personnes coupables ont dû attendre leur jugement pendant des années. Dans certains cas, les délais d’attende dépassent ceux de prescription et les affaires sont classées.
La situation est «intenable» pour les victimes, selon le premier procureur du canton de Saint-Gall, qui explique que des victimes, même de délits sexuels graves, sont parfois amenées à témoigner des années après les faits.
- Lire l’articleLien externe du Blick
- Lire l’enquêteLien externe de 24 Heures sur le même sujet (abonnement)
En conformité avec les normes du JTI
Plus: SWI swissinfo.ch certifiée par la Journalism Trust Initiative