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Silphie

Aujourd’hui en Suisse

Chères lectrices, chers lecteurs,

Alors que l’année 2023 se profile comme l’une des plus chaudes jamais enregistrée, la silphie, une nouvelle plante américaine résistante aux aléas du climat, pourrait remplacer un jour les champs de maïs servant à nourrir le bétail. C’est en tout cas ce que tente de faire un agriculteur jurassien qui fait figure de pionnier en Suisse.

Bonne lecture,

Silphie
Keystone / Daniel Vogl

Déjà répandue en Allemagne et en France, la silphie – cousine du tournesol, mais plus coriace – intéresse les agriculteurs et agricultrices suisses.

Venue d’Amérique du Nord, cette plante résiste aussi bien au gel qu’à la sécheresse. Elle pourrait donc remplacer le maïs, trop gourmand en eau, pour nourrir le bétail. La RTS est allée à la rencontre, dans le canton du Jura, du premier agriculteur suisse à avoir une telle plantation.

«Je me suis dit qu’elle allait peut-être mourir, mais non», se réjouit-il après un premier été aride l’an dernier. Il note toutefois que la plante dégage une odeur distincte du maïs. «Mais c’est comme si les vaches ne voyaient pas de différence», ajoute-t-il. Les spécialistes observent ce premier test jurassien avec intérêt.

«On est dans une région où il n’y a pas de grand bassin d’eau et c’est vrai qu’il y aura des difficultés, comme on en a déjà aujourd’hui, pour cette culture [de maïs]», explique le directeur de la Chambre jurassienne d’agriculture. La silphie pourrait donc offrir une alternative à certain-e-s paysan-ne-s en difficultés. Seul bémol, à 2000 francs l’hectare, la plante coûte cher.

Sabino Caseno
Helen James / SWI swissinfo.ch

Genève, son siège européen des Nations Unies et sa constellation d’ONG attirent de nombreux hauts fonctionnaires internationaux. Mais aussi des activistes des droits humains, dont la venue n’est en général pas médiatisée. Aujourd’hui, rencontrez Sabino Caseno.


Cet Angolais de 48 ans s’engage depuis plus de 15 ans en faveur des communautés agricoles de son pays. Le sol angolais, riche en matières premières, attise l’intérêt des investisseurs étrangers qui souvent s’emparent, au mépris de la loi, des terres appartenant aux personnes qui les cultivent.

Et s’il mène son combat avant tout sur le terrain en Angola, où il aide les villageoises et villageois à mieux se défendre et tente de sensibiliser les autorités locales au problème, Sabino Caseno cherche également du soutien à Genève. Car même si le système onusien semble parfois bien inefficace face aux violations des droits humains, il continue de revêtir une grande importance pour les ONG actives sur le terrain.

Son passage à Genève a d’ailleurs permis à l’activiste de nouer d’importants contacts concernant une autre de ses préoccupations: un projet de loi récemment approuvé par le Parlement angolais qui pourrait signifier «la mort de la société civile» du pays. Il compte désormais demander au rapporteur spécial de l’ONU compétent d’analyser ce texte et de prendre position par rapport à celui-ci.

La grimpe
© Keystone / Jean-christophe Bott

La grimpe fait de plus en plus d’adeptes en Suisse, si bien que le sport y est aujourd’hui plus pratiqué que le snowboard ou le tennis.


Ils et elles représentent ainsi 4,4% de la population. En termes d’infrastructures, la Suisse romande compte aujourd’hui une trentaine de salles de grimpe, alors que la première n’avait ouvert qu’en 2005. D’abord pratiqué en montagne, le sport s’est petit à petit déplacé vers les villes.

«Ce qu’on voit ces dix dernières années, c’est qu’il y a vraiment une croissance au niveau du grand public, particulièrement en salle d’escalade de bloc», explique à la RTS un responsable de salle. «On a juste besoin d’une paire de chaussons d’escalade et de la magnésie sur les mains, il n’y a pas beaucoup de règles. Cette facilité fait que ce sport est accessible à chacun et chacune», ajoute-t-il.

La Suisse accueille d’ailleurs actuellement les Championnats de monde d’escalade, pour la troisième fois depuis 1995. Et s’il n’était pas prêt à le faire il y a encore dix ans, le public, qui peut inclure quelque 10’000 personnes pour les phases finales, paît aujourd’hui son billet.


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