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Aujourd’hui en Suisse

Chères lectrices, chers lecteurs,

Alors que les élections fédérales approchent, les campagnes des différents partis gagnent en intensité. Aujourd’hui, c’est celle de l’UDC qui se distingue et agite les réseaux sociaux avec un clip musical très vite bloqué sur YouTube, car trop similaire, selon Sony Music, à un tube disco américain.

Les objectifs de campagne du Centre et une interview avec le président de l’Organisation des Suisses de l’étranger complètent cette sélection du jour.

Bonne lecture,

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swissinfo.ch

Nouveau jour, nouvelle présentation de parti politique. Aujourd’hui, nous nous penchons sur le Centre, anciennement connu sous le nom de Parti démocrate-chrétien (PDC) jusqu’à sa fusion avec le Parti bourgeois-démocratique (PBD) en 2020.

Le parti totalise 17% des sièges au Parlement (deux chambres ensemble) et adopte une position ouverte vis-à-vis des Suisses de l’étranger. «La Cinquième Suisse représente plus de 10% de la population helvétique. Elle est une réalité de notre pays et doit pouvoir faire entendre sa voix», affirme son porte-parole, qui soutient le vote électronique.

Il se dit également favorable à une représentation directe de la Cinquième Suisse au Parlement, comme cela se fait en France ou en Italie. Pour les élections fédérales du 22 octobre, les Suisses de l’étranger pourront d’ailleurs se présenter sur des listes «Le Centre international».

Le Centre plaide pour une «protection sociale efficace, quel que soit le lieu de résidence». Outre plusieurs initiatives dans le domaine, le parti a récemment déposé un postulat au Parlement pour pouvoir rester affilié à l’assurance maladie en cas de départ du pays. Le maintien de comptes bancaires en Suisse et la «poursuite de la voie bilatérale» avec l’UE sont aussi des thèmes chers au Centre.

Au niveau national, le parti veut: contrer la hausse des primes maladie, alléger la charge fiscale des couples mariés, et se différencier de la gauche et de la droite sur la politique de sécurité du pays.

Filippo Lombardi
© Ti-press

Qui dit élections fédérales, dit fin de législature et donc, bilan. Le président de l’Organisation des Suisses de l’étranger (OSE) Filippo Lombardi revient sur ses principales victoires pour la Cinquième Suisse.


Les quatre dernières années ont évidemment été marquées par la pandémie de Covid-19. Il a donc été plus difficile de faire du lobbying sous la Coupole fédérale, relève Filippo Lombardi, ancien conseiller aux États tessinois. Principalement financée par la confédération, l’OSE représente les intérêts des Suisses de l’étranger sur le plan national et international.

Son président se félicite d’une «avancée notoire» sur le vote électronique avec des essais en cours dans trois cantons. «Notre espoir était d’abord que l’ensemble des Suisses de l’étranger puisse être convoqué par ce biais pour les élections fédérales d’octobre. Mais si cette prouesse ne se réalise pas cette fois-ci, elle se concrétisera d’une façon ou d’une autre un jour», tempère-t-il.

Autre percée: la conclusion d’accords avec des banques suisses ayant annoncé vouloir accueillir dans leur clientèle des Suisses de l’étranger. Quant aux défis auxquels doit faire face son organisation, Filippo Lombardi mentionne avant tout la communication, qui peut être améliorée.

Questionné sur la récente cyberattaque par le biais de laquelle les données de centaines de milliers de Suisses de l’étranger abonnés à la Revue Suisse – que l’OSE édite, mais dont les données sont gérées par le ministère des Affaires étrangères – sont apparues sur le darknet, Filippo Lombardi ne se prononce pas sur une éventuelle mauvaise gestion de la Confédération et dit ne pas avoir «connaissance de dommages réels».

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Keystone / Franck Robichon

Et pour finir cette sélection du jour dédiée aux élections législatives, nous nous intéressons au clip de campagne de l’UDCbloqué après moins de 24 heures sur YouTube.


La vidéo met en scène des membres du parti de droite conservatrice (dont le ministre Albert Rösti) se déhanchant dans un club sur de la musique disco. Problème: celle-ciressemble, à priori un peu trop, au tube planétaire «We Are Family» de Sister Sledge.

Si bien qu’au lendemain de sa diffusion, le clip n’est plus accessible sur la plateforme du géant américain Google «en raison d’une réclamation pour atteinte aux droits d’auteur envoyée par Sony Music Publishing».

La décision fâche l’UDC. «C’est notre chanson! Nous avons écrit et composé cette chanson, il n’y a pas de violation du droit d’auteur», se défend dans le Blick un conseiller national du parti. Selon lui, il s’agit d’un blocage «motivé par des raisons purement politiques».

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