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Aujourd’hui en Suisse

Helvètes du monde, bonjour,

La politique se taille la part du lion dans ma sélection – la palme revenant à la décision du Conseil fédéral d’autoriser le vote électronique pour l’élection du Conseil national de cet automne.

En juin, je vous parlais ici-même de la faillite probable de l’entreprise Stewi, fabricant des légendaires séchoirs-parapluie sur lesquels plusieurs générations d’Helvètes ont étendu leur linge. Elle ne mettra finalement pas la clef sous la porte.

Bonne lecture,

La Poste avait arrêté les essais de son système de vote électronique en 2019, après la découverte de failles (archives). KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT sda-ats

Le Conseil fédéral a donné l’autorisation aux cantons de Bâle-Ville, Saint-Gall et Thurgovie de proposer le vote électronique aux Suisses de l’étranger pour l’élection du Conseil national cet automne.

Lors de sa séance de mercredi, le Conseil fédéral a jugé qu’il était possible d’octroyer aux trois cantons qui testaient déjà le vote électronique depuis le mois de mars 2023 une autorisation générale spéciale leur permettant d’en faire de même pour le scrutin à venir.

En plus de celui octroyé par le Conseil fédéral, les cantons ont dû également demander à la Chancellerie fédérale un agrément pour ce nouveau scrutin, qui le leur a accordé. L’autorisation ne concerne que l’élection au Conseil national.

Ainsi, les Suisses de l’étranger inscrits dans les trois cantons pourront, comme ils l’ont déjà fait lors des votations du 18 juin, voter électroniquement. Dans le canton de Bâle-Ville, le vote électronique sera également accessible aux personnes en situation de handicap résidant en Suisse, tandis que dans le canton de Saint-Gall, un certain nombre de communes pourront le proposer aux personnes qui le demandent.

drapeaux des cantons suisses sur le palais fédéral
Keystone/Edi Engeler

Créer un 27e canton pour les votantes et votants suisses de l’étranger? L’idée fait son chemin à Berne, tant les quelque 220’000 voix qu’ils représentent sont courtisées.

Le parti écologiste suisse a relancé l’idée de créer une circonscription spécifique aux Suisses de l’étranger. Dans une interpellation, le conseiller national vert Nicolas Walder demande au Conseil fédéral quelles mesures pourraient être prises pour une meilleure représentation de la Cinquième Suisse au Parlement.

À gauche, le PS et les Vert’libéraux seraient également en faveur de cette initiative, selon l’agence Keystone-ATS. Elle permettrait de renforcer la participation et d’accorder à la diaspora suisse le poids et l’importance politique qu’elle devrait avoir.

Au sein des partis de droite, la vision laisse sceptique. Pour le PLR comme pour Le Centre, les voix des Suisses de l’étranger doivent continuer à être prises en compte dans le cadre institutionnel existant.

Si l’idée séduit l’Organisation des Suisses de l’étranger (OSE), sa directrice Ariane Rustichelli pense qu’il s’agit d’un «objectif difficile à atteindre», ne serait-ce qu’en raison de la modification nécessaire de la Constitution.

Rahel Estermann, secrétaire générale des Vert-e-s
© Keystone / Urs Flueeler

Le Parti écologiste suisse a décidé de créer une section internationale en vue des élections fédérales d’octobre. Il se sent proche de la diaspora helvétique, qui, comme lui, «pense les défis de manière globale».

«Notre parti a une vision plus globale de la vie que les autres», déclare la secrétaire générale des Vert-e-s Rahel Estermann. Le climat, notamment, est un enjeu mondial. Outre ce dernier, les relations avec l’Union européenne font également partie des priorités.

Les Vert-e-s s’engagent en faveur du vote électronique, principalement pour les Suisses de l’étranger et les personnes en situation de handicap, mais ils plaident pour que la solution proposée soit 100% étatique. Ils craignent sinon que le public perde confiance et en vienne à contester certains résultats.

Le parti considère que les Suisses établi-es durablement à l’étranger doivent pouvoir continuer à exercer leur droit de vote, car cela «renforce la démocratie». Il est aussi pour l’introduction du droit de vote à 16 ans. En revanche, il ne voit pas de quelle manière les problèmes bancaires pourraient être réglés dans un marché concurrentiel et libéral.

Walter Thurnherr, le chancelier de la Confédération, tire sa révérence après huit ans (archives). KEYSTONE/ANTHONY ANEX sda-ats

Le chancelier de la Confédération Walter Thurnherr a annoncé mercredi sa démission. Il quittera ses fonctions à la fin de l’année.

En poste depuis 8 ans, l’Argovien de 60 ans avait succédé à Corina Casanova en janvier 2016. Le centriste avait été le seul candidat à ce poste. L’ancien PDC avait fait valoir son droit à cette fonction arguant qu’il était le «parti de l’équilibre».

La personne qui lui succédera sera nommée le 13 décembre, en même temps que le ou la successeur du président de la Confédération Alain Berset.

Walter Thunrherr est un ancien diplomate. Il a rejoint les services diplomatiques de la Confédération à la fin des années 80, d’abord comme attaché à l’ambassade suisse à Moscou, puis au secrétariat politique du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).

un séchoir Stewi
Keystone / Anonymous

Les légendaires séchoirs-parapluie suisses Stewi seront finalement sauvés de la faillite. Une société liechtensteinoise a racheté le fabricant basé à Winterthur.

C’est le groupe Reichardt, actif dans la transformation des matières plastiques et métaux, qui reprend l’ensemble du groupe Stewi. Les modalités financières de l’opération n’ont pas été dévoilées.

Reichardt annonce que «les activités de production et de montage seront maintenues en Suisse et les emplois seront préservés, à quelques fluctuations près». La distribution et l’approvisionnement sont également repris tels quels.

Fin juin, Stewi avait annoncé l’arrêt de la production pour fin septembre, après 77 années d’activité. La société devait être dissoute d’ici à la fin de l’année.

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