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reflet du Palais fédéral dans l eau

Aujourd’hui en Suisse

Helvètes du monde, bonjour,

Les élections fédérales ne sont pas encore passées que les premiers et premières socialistes sortent du bois pour succéder au conseiller fédéral Alain Berset.

Pléthore de candidat-es au PS contre grand silence chez les Vert-e-s, qui briguent pourtant un siège au gouvernement: l’avenir dira quelle stratégie était la bonne, analyse 24heures.

Bonne lecture,

brochures du Parti socialiste
© Keystone / Christian Beutler

L’avalanche de politiciennes et politiciens du Parti socialiste intéressés par la succession d’Alain Berset au Conseil fédéral donne l’impression d’un manque de stratégie, selon le quotidien 24heures.

«Dans la course à la succession Berset au Conseil fédéral, le plus difficile, c’est de trouver un socialiste qui ne soit pas intéressé», plaisantent désormais les journalistes qui couvrent la politique fédérale. Même le retraité Christian Levrat est appelé à faire son grand retour.

Selon l’auteur de l’article, la majorité des intéressé-es n’a quasiment aucune chance d’être couronnée. Et les papables comme Daniel Jositsch (Zurich), Jon Pult (Grisons) ou Beat Jans (Bâle) s’embourbent dans des situations contradictoires. Pour le PS en revanche, la multitude de candidat-es montre la qualité du personnel politique du parti.

Or la campagne n’a pas encore démarré. La véritable course débutera au soir du 22 octobre, après l’élection du Parlement fédéral. Le score des différents partis leur permettra d’affiner leur stratégie.

un ouvrier pose des pavés en pierre sur un pont à Berne
Keystone / Peter Schneider

Les travailleurs et travailleuses suisses se sentent davantage en sécurité que le reste de l’Europe. Ce sont les résultats de la participation du Secrétariat d’État à l’économie (SECO) à l’Enquête européenne sur les conditions de travail, publiés mardi.

Le personnel suisse était en 2021 près d’un quart (23%) à craindre pour sa sécurité ou sa santé, contre 34% en Europe. La part des employé-es souffrant de problèmes de santé est également plus faible en Suisse (37%) qu’en Europe, où 46% déclarent souffrir de trois problèmes de santé ou plus. Les salarié-es helvètes sont également mieux loti-es vis-à-vis du degré de liberté de décision individuelle, calculé à 57% contre 48% en Europe.

Mais le marché du travail suisse est exigeant. Ainsi, la cadence élevée de travail compte parmi les difficultés professionnelles les plus courantes, avec 59% des employé-es concerné-es (49% en Europe). Autre proportion élevée dans le pays, celle des travailleur-euses qui œuvrent pendant leur temps libre pour répondre aux exigences professionnelles (36 %, contre 29 % en Europe).

Plus de 71’000 personnes actives dans 35 pays ont été interrogées dans le cadre de l’enquête European Working Conditions Survey (EWCS). L’échantillon suisse en compte 1224 et est représentatif de l’ensemble de la population active.

du pain suisse
© Keystone / Gaetan Bally

Au sud de Londres, une boulangerie attire des client-es de tout le royaume. Sa particularité? Le boulanger est suisse et fabrique des spécialités qui ravissent les expatrié-es suisses.

Les produits phares de la «Swiss bakery» de Ham sont la tarte à l’oignon bernoise, les Mutschli saint-gallois ou encore le pain bis du Seeland. «Un pain anglais est généralement un pain blanc. Souvent, on utilise du sucre lors de la fabrication. Le pain est souvent très mou», explique André Brogli, le boulanger.

Avec sa partenaire commerciale Tanja Gugger, il apaise non seulement la faim, mais aussi le mal du pays. Ainsi, une Suissesse de l’étranger, qui vit depuis vingt ans en Écosse, a récemment pleuré de joie en entrant pour la première fois dans le magasin.

«Quand je viens dans cette boulangerie, j’ai toujours l’impression d’être un peu chez moi en Suisse. Ici, je peux aussi parler le suisse allemand, ce que je ne peux faire nulle part ailleurs à Londres», confirme une Bernoise qui a grandi en Afrique et vit désormais à Londres avec sa famille.

un nouveau-né en Suisse
Keystone / Laurent Gillieron

Votre fille s’appelle Emma ou votre fils Noah? Si c’est le cas, ils portent les prénoms les plus populaires en Suisse en 2022.

Chez les filles, Emma détrône Mia, qui dominait depuis 2019. Du côté des garçons, Noah occupe la première place pour la troisième année consécutive. C’est ce que révèle le classement national des prénoms les plus populaires en Suisse en 2022, publié mardi par l’Office fédéral de la statistique (OFS).

Les prénoms les plus populaires diffèrent toutefois quelque peu selon la région linguistique. Noah fait l’unanimité chez les Romands et les Alémaniques. En Suisse romande, c’est Alice qui arrive en tête devant Emma et Olivia. En Suisse alémanique, Emilia occupe la première place, tandis qu’en Suisse italienne, ce sont Leonardo et Sofia.

Quant aux patronymes, les Müller tiennent la corde outre Sarine. Du côté romand, le nom de famille le plus courant est da Silva. Il en va de même pour les Bernasconi en Suisse italienne et Caduff dans la région romanche.

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