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Aujourd’hui en Suisse

Bonjour à vous, Suisses du monde,

En ce mois d’élections fédérales qui débute, la politique occupe une place de choix dans notre sélection du jour. Ma collègue Melanie Eichenberger, spécialiste de la Cinquième Suisse, s’est penchée sur les programmes des petits partis pour savoir s’ils pensent, ou pas, aux Suisses de l’étranger.

Il est aussi question du ministre de l’Environnement et de l’Énergie, Albert Rösti, qui a le vent en poupe à l’heure où les candidats se pressent pour remplacer son collègue de gouvernement, Alain Berset.

Excellente lecture,

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swissinfo.ch

Cinq petits partis sont représentés au Parlement fédéral aux côtés des six principales forces politiques. Ma collègue Melanie Eichenberger décrypte pour vous aujourd’hui l’importance que chacune de ces formations accorde aux Suisses de l’étranger.


Le Parti évangélique suisse (PEV) et l’Union démocratique fédérale (UDF) comptent tous deux des membres à l’étranger et présentent des candidatures de Suisses de l’étranger aux élections au Conseil national. Les deux partis ont indiqué à SWI swissinfo.ch être favorables à l’e-voting et à des conditions bancaires équivalentes pour les Suisses de l’étranger.

Pour Ensemble à Gauche (EAG), les Suisses de l’étranger ne sont pas un thème en soi. Mais l’alliance est favorable par principe au renforcement de leurs droits politiques et à l’introduction du vote électronique, estimant que «toute mesure favorisant la participation politique devrait être soutenue». En revanche, EAG estime que l’accès aux banques suisses aux mêmes conditions n’est pas indispensable pour la diaspora.

La Lega dei Ticinesi s’engage pour la population qui vit en Suisse, la Cinquième Suisse n’est donc pas sa priorité. Elle ne compte d’ailleurs pas de membre à l’étranger. Le parti est d’avis que les expatrié-es n’ayant plus de lien avec la Suisse ne devraient plus voter ni élire, et s’oppose au vote électronique. Le Parti suisse du travail (PST-POP) n’a quant à lui pas répondu aux questions de SWI.

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Modéré par: Emilie Ridard

En tant que Suisse de l’étranger, quelle contribution apportez-vous à la Suisse?

L’un de nos lecteurs se demande ce que les Suisses de l’étranger apportent en retour à la Suisse: donnez-nous votre avis!

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En abandonnant de manière précipitée le nucléaire, le contribuable devra passer à la caisse, selon Albert Rösti (UDC/BE) (archives). KEYSTONE/PETER SCHNEIDER sda-ats

Le conseiller fédéral Albert Rösti multiplie les succès politiques. Neuf mois après son entrée en fonction, la presse revient sur le bilan presque sans faute» du chef du Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC).


La semaine dernière, le ministre UDC (droite conservatrice) bernois était au four et au moulin devant le Parlement, avec la grande réforme de l’énergie, plusieurs projets routiers et la nouvelle mouture de la loi sur le CO2. Sur tous ces sujets, «on peut parler d’un carton plein», estime ainsi la RTS.

Pour la radio romande, cela s’explique en grande partie parce qu’il connaissait par cœur les dossiers de son département, après avoir siégé 12 ans dans la Commission de l’environnement, de l’aménagement du territoire et de l’énergie du Conseil national. Et puis il y a son style, sympathique et moins clivant que sa prédécesseure socialiste pour la majorité de droite du Parlement.

Et au Conseil fédéral toujours, une nouvelle candidature à la succession du socialiste Alain Berset a été annoncée ce lundi. Il s’agit de celle du Grison Jon Pult, député depuis 2019 et vice-président du PS suisse depuis 2020. À ce jour, trois autres hommes sont en course: le conseiller aux États zurichois Daniel Jositsch, le conseiller national bernois Matthias Aebischer et le président du gouvernement de Bâle-Ville Beat Jans.

  • L’analyse de l’émission «ForumLien externe» de la RTS
  • Rösti devrait s’en sortir sans votation sur l’énergie – l’article de TamediaLien externe (sur abonnement)
  • Albert Rösti séduit, même à gauche – le sujet du 19h30Lien externe de la RTS
  • La grâce du pouvoir – l’éditorial de Jacques Neirynck dans l’AgefiLien externe
  • Le Conseil des États offre beaucoup de souplesse à Albert Rösti dans sa politique environnementale – l’article du TempsLien externe (sur abonnement)
  • Le Grison Jon Pult (PS) candidat à la succession d’Alain Berset – le sujet du 12h45Lien externe de la RTS
L’essayiste franco-suisse Alain Soral s’est à nouveau retrouvé devant la justice vaudoise, mercredi, pour un procès en appel pour homophobie. Keystone/LAURENT GILLIERON sda-ats

Le polémiste franco-suisse Alain Soral a été condamné, en appel, à 60 jours de prison ferme ce lundi par le Tribunal cantonal vaudois. L’idéologue d’extrême droite a été reconnu coupable de discrimination et incitation à la haine pour ses propos homophobes tenus à l’encontre d’une journaliste. Il peut recourir contre cette décision auprès du Tribunal fédéral.


Alain Soral repassait devant la justice vaudoise à la suite de l’appel déposé par le Ministère public en février contre le jugement du Tribunal d’arrondissement de Lausanne. En première instance fin 2022, l’essayiste avait écopé de 30 jours-amendes à 50 francs pour diffamation, et avait été condamné à verser 500 francs pour tort moral à la plaignante.

Cette fois, le Parquet avait à nouveau requis trois mois de prison ferme, dans une «logique pénale» pour «dissuader le prévenu de récidiver», explique la RTS. Le procureur général s’est appuyé sur une nouvelle disposition du Code pénal, qui permet de sanctionner les appels à la discrimination fondés sur l’orientation sexuelle.

Alain Soral a déjà été condamné à une vingtaine de reprises en France, en grande partie pour des infractions liées à la provocation à la haine, diffamation et injure antisémite.

De nombreux seniors ne voient ou n’entendent pas bien, d’où un sentiment d’impuissance et de frustration (photo symbolique). KEYSTONE/GAETAN BALLY sda-ats

Les personnes de plus de 55 ans en Suisse sont victimes d’abus financiers atteignant 675 millions de francs par an, estime une étude de l’Institut de lutte contre la criminalité économique de Neuchâtel (ILCE) publiée ce lundi.


Le montant total des dommages a bondi de presque 70% en cinq ans – il était estimé à 400 millions de francs lors de la dernière édition de l’étude en 2018. Si le nombre de victimes a reculé, les «coups» sont très rémunérateurs lorsqu’ils réussissent, explique l’association de défense des droits des seniors Pro Senectute, qui a commandé l’étude.

Plus de quatre personnes sur cinq (78%) disent avoir été confrontées à une tentative d’abus financier au cours des cinq dernières années. Si la plupart ont su ne pas tomber dans le panneau, près de 20% des personnes interrogées se sont fait avoir.

La dépendance facilite grandement les escroqueries, souligne l’organisation. Les montants sont très importants lorsque les délits sont commis dans une situation où les personnes âgées dépendent de proches ou de personnel spécialisé. Autre cas de figure fréquent, les personnes lésées se voient proposer et achètent des marchandises dont elles n’ont pas besoin à des prix exorbitants. La cybercriminalité, enfin, fait plus de ravages qu’il y a cinq ans.

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