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Aéroport de Bâle-Mulhouse

Aujourd’hui en Suisse

Chères lectrices, chers lecteurs,

La guerre au Proche-Orient a des répercussions en Suisse, notamment sur le climat sécuritaire qui s’est crispé ces derniers jours. Après le Palais fédéral mercredi, c’est l’aéroport de Bâle-Mulhouse qui a dû être évacué jeudi, en raison d’une alerte à la bombe.

Un sondage sur le «burnout», les budgets réseaux sociaux des partis en campagne, et un projet pour autoriser les véhicules autonomes nous intéressent aujourd’hui aussi.

Bonne lecture,

Aéroport de Bâle-Mulhouse
Keystone / Georgios Kefalas

Après les récents attentats islamistes en France et à Bruxelles, la Suisse renforce ses mesures de protection. Les manifestations propalestiniennes font les frais d’un climat sécuritaire tendu.

Un jour après le Palais fédéral à Berne, c’est l’aéroport de Bâle-Mulhouse (en France voisine) qui a dû être évacué jeudi en raison d’une alerte à la bombe. Au vu des tensions qu’engendre la guerre au Proche-Orient, le Service de renseignement maintient au niveau élevé la menace terroriste en Suisse. La protection des synagogues ou de certaines ambassades a été renforcée.

Les manifestations propalestiniennes ont en outre été interdites dans plusieurs villes suisses. C’est notamment le cas à Zurich, Bâle et Berne, dont la police indique ne pas pouvoir en assurer la sécurité ce week-end en raison des élections fédérales et de la tenue d’un match de football.

La seule manifestation autorisée pour l’instant se tiendra jeudi soir à Lausanne, alors qu’une autre pourrait avoir lieu à Genève samedi. Les villes du pays doivent effectuer une délicate pesée d’intérêts entre droits politiques et sécurité publique. «Même sur des sujets sensibles, les critères pour interdire une manifestation sont très élevés. Il doit y avoir un risque concret de violences. Ce qui, selon notre dernière évaluation, n’est pas le cas», indique au Temps l’exécutif lausannois.

Du personnel soignant
© Keystone / Gaetan Bally

Une personne sur six en Suisse (16,9%) indique avoir vécu un «burnout», selon un sondage SSR publié jeudi.

Mais le syndrome d’épuisement professionnel n’atteint pas toutes les couches de la population de façon égale. Il touche principalement la Suisse romande (24,1% contre 15,1% pour les Alémaniques), les femmes (18,7% contre 14,8% pour les hommes) et les personnes gagnant moins bien leur vie (30% pour un ménage au revenu inférieur à 3000 francs contre 13% pour un revenu supérieur à 9000 francs).

Ces écarts ne sont toutefois pas toujours faciles à expliquer. Notamment parce que le «burnout» n’est pas un diagnostic reconnu et n’est pas un syndrome clairement défini, explique une psychologue, pour qui ce constat peut expliquer les différences entre régions. La prévalence des femmes dans certaines professions réputées difficiles (comme le domaine des soins) ou le risque de stress chronique qu’engendre un bas revenu sont d’autres facteurs, selon les spécialistes.

Enfin, le taux d’occupation semble n’avoir que peu d’importance. «On croit que la charge de travail explique le ‘burnout’, mais ce n’est pas le cas. C’est avant tout la densité, l’intensité du travail qui importe», explique un professeur de l’UniNE. Plus de 57’000 personnes ont participé au sondage qui couvre plusieurs thèmes.

Illustration: un téléphone sur lequel sont installés des réseaux sociaux
© Keystone / Christian Beutler

À trois jours des élections fédérales, Tamedia s’intéresse jeudi aux dépenses des partis pour leur campagne sur les réseaux sociaux.

68’100 francs pour l’UDC, 268’200 pour le PLR, 229’000 pour le Centre, 184’500 pour les Vert-e-s, et 365’500 pour le PS: voici les montants investis par les principaux partis du pays sur les réseaux sociaux de Meta (Facebook/Instagram), selon le site PolitransparencyLien externe de l’analyste politique Simon Stückelberger.

«Le plus étonnant, c’est que l’UDC est loin derrière les autres. C’est pourtant le plus grand parti de Suisse», souligne Simon Stückelberger, employé de l’institut de sondage Sotomo. Contacté par Tamedia, le parti de la droite conservatrice confirme que les réseaux ne sont pas sa priorité: «Les tous-ménages et affiches sont privilégiés, car ils sont bien visibles de tous», indique sa porte-parole.

Autre fait surprenant: les dépenses importantes du PS, pourtant défenseur de la presse écrite. «Nous avons aussi publié des encarts publicitaires dans les journaux et sur leurs sites», répond son porte-parole, qui reconnaît toutefois les avantages qu’offrent les réseaux sociaux: possibilité d’atteindre directement les gens et d’interagir avec eux.

Une voiture autonome au Japon
Keystone / Koji Sasahara

Le Conseil fédéral a mis en consultation mercredi deux nouvelles ordonnances visant à réglementer la conduite automatisée en Suisse.


En effet, celle-ci est aujourd’hui de facto interdite. La loi sur la circulation routière stipule qu’une personne au volant doit garder constamment la maîtrise de son véhicule, et donc ne pas en lâcher les commandes.

Et si l’on a pu voir des véhicules se déplacer tout seuls dans certaines villes du pays, ils n’ont pu circuler «qu’à la faveur de dérogations dans le cadre de courses d’essai», explique à 24 Heures le Département fédéral des transports.

Le projet du gouvernement entend notamment: lever l’interdiction de lâcher le volant et autoriser une voiture à se garer toute seule – avec plusieurs conditions – mais aussi fermer provisoirement la porte aux «robots» de livraison.

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