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Balthasar Glättli

Aujourd’hui en Suisse

Bonjour à vous, qui nous lisez de partout,

Les Vert-e-s ont essuyé une défaite cuisante aux élections fédérales, dont acte: le président du parti Balthasar Glättli, qui était sur la sellette, a annoncé aujourd’hui qu’il tirera sa révérence pour faire place à un nouveau visage (ou deux).

L’autre sujet qui agite la presse romande est la venue d’Emmanuel Macron. Le président français sera reçu à Berne demain, puis à Lausanne et Genève jeudi, pour une visite d’État. L’occasion pour les médias suisses francophones de décliner tous les angles imaginables sur la relation franco-suisse. Comme une mise en bouche, avant les vraies mondanités dont nous vous rendrons compte demain.

Excellente lecture,

Le président des Vert-e-s suisses Balthasar Glättli quitte son poste (archives). KEYSTONE/ANTHONY ANEX sda-ats

Balthasar Glättli va quitter la présidence des Vert-e-s suisses. Le conseiller national écologiste zurichois de 51 ans a annoncé ce mardi qu’il ne se représentera pas à la présidence de son parti en avril prochain.


Ce retrait intervient après la lourde défaite aux dernières élections fédérales des Vert-e-s, qui ont jusqu’ici perdu deux sièges au Conseil des Etats et cinq mandats au Conseil national, comme nous vous le disions hier.

«Je suis le visage de cette défaite», a déclaré Balthasar Glättli à la radio SRFLien externe, ajoutant que le parti «mérite» un «nouveau départ» avec un «nouveau visage». Bien qu’il ne soit, selon lui, pas le seul responsable, il estime ne plus pouvoir «briller» pour son parti et verrait bien un duo lui succéder, «plus jeune et plus féminin».

Réélu en octobre pour un quatrième mandat de député, Balthasar Glättli dirigeait les Vert-e-s suisses depuis 2020. Il avait succédé à Regula Rytz à ce poste. Son annonce intervient deux jours après la non-réélection de la conseillère aux Etats genevoise Lisa Mazzone.

Les Vert-e-s souhaitent toujours obtenir un siège au Conseil fédéral en décembre, avec la candidature du Fribourgeois Gerhard Andrey.

  • La dépêche ATS
  • Balthasar Glättli va quitter la présidence des Vert-e-s suisses – le sujet de la RTSLien externe
  • Pour le TempsLien externe, le départ de Balthasar Glättli constitue «le début d’une introspection»
  • Les vert’libéraux plus malins que leurs cousins – l’éditorial du TempsLien externe
  • Après avoir perdu deux fauteuils, l’avenir des Vert-e-s aux États est fragilisé – le sujet de la RTSLien externe
Le président français Emmanuel Macron et le conseiller fédéral Alain Berset
Le président français Emmanuel Macron et le conseiller fédéral Alain Berset lors de la visite officielle de ce dernier en France, en 2018. © Keystone / Peter Klaunzer

Emmanuel Macron sera de passage en Suisse demain mercredi et jeudi pour une visite d’État. L’occasion de sceller la normalisation des relations franco-suisses, après plusieurs années de brouille. La dernière visite d’État d’un président français remonte à celle de François Hollande en 2015.


Mercredi, le président de la Confédération Alain Berset recevra Emmanuel Macron à Berne. Si ce premier jour sera consacré à des discussions politiques, le deuxième se déroulera à Lausanne puis à Genève, pour une journée consacrée à la «coopération en matière de recherche, d’innovation et de formation».

Tant Berne que Paris ont fait part de leur intention de profiter de cette visite pour faire avancer les dossiers bilatéraux. Selon l’Élysée, le président français plaidera aussi pour une «accélération» des négociations sur les relations entre la Suisse et l’Union européenne.

Ce mardi, la presse romande analyse déjà largement ce qui est vu comme un événement diplomatique. Même si la Suisse n’est pas une priorité pour Emmanuel Macron, et même si la visite intervient dans une période de flottement côté suisse, entre les Fédérales du 22 octobre et l’élection du Conseil fédéral qui aura lieu le 13 décembre.

  • Emmanuel Macron en Suisse pour confirmer le «réchauffement» bilatéral – l’article de notre correspondant à Paris
  • Le dossierLien externe du Temps consacré à la venue du chef de l’État français
  • Comment les Suisses de France jugent Emmanuel Macron – l’article de BlickLien externe
  • L’Université de Lausanne joue l’apaisement avant la venue d’Emmanuel Macron – le sujet de la RTSLien externe
  • L’interview de Marc Ferracci, député des Français de Suisse, dans l’émission ForumLien externe de la RTS
touristes à Genève
Comme ici à Genève, le tourisme urbain en Suisse a très largement récupéré de la pandémie. Stephan Torre / Keystone

Comment se porte l’économie suisse cet automne? Les journalistes économiques de swissinfo.ch reviennent pour vous sur quelques-uns des faits saillants qui ont marqué l’économie helvétique au troisième trimestre et prennent la température, secteur par secteur.


Premier constat, l’économie suisse est en phase de stagnation. Le taux de croissance du PIB devrait s’afficher à 1,3% pour l’ensemble de 2023, contre 2,1% l’an dernier, selon les dernières prévisions. Les nouvelles sont mitigées sur le front de l’inflation, et la Suisse fait toujours face à une pénurie de main-d’œuvre.

Certains secteurs affichent une belle vitalité. C’est le cas du tourisme, notamment, qui devrait battre un nouveau record de nuitées en 2023. Les exportations horlogères se portent aussi très bien: sur les neuf premiers mois de l’année, elles dépassent de plus de 8% leur niveau de 2022.

D’autres poids lourds de l’économie helvétique connaissent davantage d’incertitudes, pour diverses raisons. C’est notamment le cas pour les multinationales de la pharma, du négoce de matières premières ou encore de la banque.

Pour arrêter de fumer, l’incitation financière joue un rôle positif: 55% des fumeurs avaient arrêté le tabac pendant les trois premiers mois. KEYSTONE/AP/GENE J. PUSKAR sda-ats

En matière d’efforts pour lutter contre l’influence de l’industrie du tabac, la Suisse compte toujours parmi les plus mauvais élèves. C’est ce que révèle l’Indice mondial d’interférence de l’industrie du tabac 2023, publié ce mardi.


Plus le score est élevé, plus le classement du pays est mauvais. Avec 95 points sur 100 – 3 de plus qu’en 2021 –, la Confédération pointe pour la deuxième fois consécutive à l’avant-dernière place (89e sur 90). Seule la République dominicaine fait pire.

En cause, l’implantation des géants du secteur sur son sol, mais aussi la porosité notoire entre le politique et l’industrie du tabac. Ce lobby est discret, mais puissant au Parlement. Rien n’empêche l’industrie de participer à l’élaboration des politiques, de financer des candidat-es ou des partis; les partenariats entre fonctionnaires et cigarettiers sont légaux, sans obligation de transparence.

Une initiative populaire acceptée le 13 février 2022 devrait améliorer la situation. Le texte, qui interdit la publicité pour les produits du tabac auprès des jeunes, sera intégré dans une nouvelle loi, qui doit entrer en vigueur l’été prochain. Mais cela ne suffira pas à faire de la Suisse un exemple au niveau international.

  • La Suisse reste un cancre dans la lutte contre le tabac – l’article de TamediaLien externe (sur abonnement)
  • Des vents contraires pour l’industrie du tabac – notre article sur la votation du 13 février 2022
  • La Suisse est l’un des pays où le lobby du tabac est le plus influent – notre article de février 2022

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