Aujourd’hui en Suisse
Bonjour à vous, Suisses de partout,
Dans cette dernière sélection de l’année, swissinfo.ch vous livre ses prédictions des défis auxquels la Genève internationale fera face en 2024. Pour résumer: l’année 2023 était une succession de crises, et l’année prochaine ne sera pas plus simple.
On parle aussi aujourd’hui des multinationales suisses qui caracolent toujours dans le top 100 mondial des capitalisations boursières et des limites de la mobilité douce dans les stations de ski.
Excellente lecture, et meilleurs vœux de la part de toute l’équipe.
Qu’est-ce qui attend les organisations de la Genève internationale pour 2024? Au tour de mon collègue Dorian Burkhalter, correspondant à Genève, de vous livrer son analyse et ses prédictions pour l’année à venir.
Alors que l’année 2023 a été marquée par un empilement de crises, l’an prochain s’annonce tout aussi chargé et complexe. La diplomatie continuera à se démener pour la paix en Ukraine, même si pour l’heure l’espoir de la voir s’installer reste éloigné. Le 14 janvier, une ronde de discussions sur le plan de paix du président ukrainien Volodymyr Zelensky aura lieu à Davos.
Les appels répétés depuis Genève des agences humanitaires à un cessez-le-feu à Gaza n’ont trouvé que peu d’écho à ce stade. Les humanitaires sont à court d’adjectifs pour décrire la souffrance de la population civile. L’an prochain, une question les tourmentera: la guerre va-t-elle mener à une escalade régionale, un conflit qui s’ancre dans le temps, ou une paix durable?
En novembre, les yeux de la Genève internationale se tourneront aussi vers les États-Unis, où aura lieu une présidentielle à haut risque pour le multilatéralisme. Durant le mandat de Donald Trump (2016-2020), les États-Unis s’étaient retirés de plusieurs instances, dont le Conseil des droits de l’homme et l’Organisation mondiale de la santé.
- Paix, crises, Trump vs Biden: ce qui attend la Genève internationale en 2024
- Extinction des feux au Palais des Nations
- Fabrizio Carboni: «Il y a une tendance à croire qu’on peut faire des choses hors de portée»
- Comment la Chine redessine les contours des droits humains à l’ONU à Genève
Trois entreprises suisses figurent parmi les plus prisées au monde. Les trois poids lourds du Swiss Market Index (SMI), le groupe agroalimentaire Nestlé et les multinationales pharmaceutiques Roche et Novartis, restent dans le top 100 d’un classement publié vendredi par le cabinet de conseil EY.
Nestlé a reculé de trois places, au 26e rang, avec une valeur de marché de 307 milliards de dollars (environ 258 milliards de francs). Roche et Novartis occupent respectivement les 43e et 52e positions (31e et 47e en 2022), avec des capitalisations boursières qui se montaient à 233 et 206 milliards de dollars au 27 décembre.
Derrière les trois mastodontes de la Bourse suisse, on retrouve UBS, promu à la 139e place à la suite de l’absorption de Credit Suisse. L’an dernier, le géant bancaire ne pointait qu’au 235e rang. Sa valeur de marché avoisine les 101 milliards de dollars en cette fin d’année.
En comparaison internationale, la Suisse se situe en 6e position, avec une capitalisation boursière cumulée des entreprises helvétiques figurant dans le top 100 qui s’élève à 746 milliards de dollars. Les États-Unis dominent le classement, avec près de 26’000 milliards, loin devant l’Arabie saoudite (2138 milliards), la Chine (1882 milliards), la France (1206 milliards) et le Royaume-Uni (775 milliards).
- La dépêche ATS
- Les perspectives économiques suisses pour 2024
Comment encourager l’usage des transports publics pour se rendre en stations de ski? Plusieurs médias s’interrogent en cette fin d’année, alors que de nombreuses personnes iront encore profiter des pistes la semaine prochaine.
Le 20 décembre, la compagnie de VTC Uber a réalisé un coup de communication remarqué en annonçant le lancement en Suisse d’un nouveau service ciblant les adeptes du ski. «UberSki» relie les villes de Genève, Lausanne, Zurich et Berne aux principales stations des Alpes pour un prix plafonné.
Ce nouveau service vient concurrencer les taxis vers les stations, un marché déjà saturé, mais aussi le train. Les stations encouragent depuis plusieurs années les skieurs et skieuses à emprunter les transports publics. Les CFF ont mis sur pied deux lignes dédiées au ski, le Verbier Express depuis Genève en 2019 et le VosAlpes Express depuis Fribourg en 2022.
Mais les temps de parcours restent en général bien plus longs en train qu’en voiture, indique la RTS. Les transports publics ne sont plus rapides que dans 6 cas sur les 105 analysés. S’ils sont plutôt intéressants depuis Berne, à l’inverse, les adeptes de ski au départ de Fribourg ont les temps de trajet en train les plus longs (jusqu’à 1h40 de plus qu’en voiture).
- Train ou voiture? La comparaison des temps d’accès aux stations de ski – l’analyse de la RTSLien externe
- Uber va vous emmener au ski – l’article de BlickLien externe
- UberSki arrive en Suisse – l’article de WatsonLien externe
- Les contribuables paient un abonnement de ski à 4000 francs aux conseillers fédéraux – l’article de la RTSLien externe
Plus
En conformité avec les normes du JTI
Plus: SWI swissinfo.ch certifiée par la Journalism Trust Initiative