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Suisses du monde, bonjour,

Le jour qualifié de plus déprimant de l’année, aussi appelé Blue Monday, approche. Celui-ci tomberait chaque troisième lundi du mois de janvier, soit le 15 janvier. L’équation qui le détermine n’a rien de scientifique, et il s’agit plutôt d’une création marketing.

Toutefois, la santé psychique des Suisses inquiète. Ils sont de plus en plus sujets au burnout, montrent les études. Nous parlerons des causes de ce phénomène.

Dans cette sélection, nous évoquerons également une nouveauté qui facilitera vos vies et l’arrivée de l’intelligence artificielle sous la Coupole fédérale.

Bonne lecture,

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La Suisse condamne les attentats qui ont fait au moins 84 morts mercredi en Iran. La Confédération se joint ainsi aux multiples condamnations émanant de la communauté internationale.

Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) se dit «consterné par le nombre élevé de morts et de blessés». Il a condamné «fermement» les attaques en Iran, jeudi sur la plateforme X (ex-Twitter). «Nos pensées vont aux victimes et à leurs familles», ajoute le DFAE. Le président russe Vladimir Poutine a été parmi les premiers à condamner l’attaque. La Syrie, l’ONU, l’Union européenne, la France, l’Allemagne, la Jordanie ou encore l’Arabie saoudite en ont fait de même.

Une double explosion a eu lieu mercredi durant une cérémonie près de la tombe du général iranien Qassem Soleimani, qui était l’architecte des opérations militaires iraniennes au Moyen-Orient et qui a été tué en janvier 2020 à Bagdad dans une attaque de drone américain. Il s’agit de l’attaque la plus meurtrière en Iran depuis 1979: au moins 84 personnes ont été tuées et près de 300 blessées.

L’attentat, qui n’a pas été revendiqué, survient dans un contexte régional très tendu depuis le début du conflit il y a près de trois mois entre Israël et le Hamas à Gaza. Un conseiller politique du président iranien, Mohammad Jamshidi, a affirmé que les «régimes américain et sioniste» étaient derrière celui-ci. Aux États-Unis, le département d’État a jugé ces accusations «absurdes».

© Keystone / Christian Beutler

Le projet promet de vous faciliter la vie. L’identité électronique facilitera l’accès des Suisses de l’étranger à l’exercice des droits politiques, tout en présentant des avancées en matière de sécurité, ont estimé les deux invitées de notre débat filmé Let’s Talk.

Après le refus d’une première loi sur l’identité électronique par le peuple, le gouvernement a approuvé en novembre dernier les contours d’un nouveau projet. «La Confédération a fait des efforts notables pour présenter un projet d’identité électronique (e-ID) qui protège mieux les données», affirme Lennig Pedron, directrice de la Trust Valley, un pôle de compétence en matière de confiance numérique et de cybersécurité.

Pour l’Organisation des Suisses de l’étranger (OSE), le projet présente aussi de nombreux avantages. La directrice de l’OSE Ariane Rustichelli estime que les personnes expatriées pourront accéder plus aisément aux services de l’administration fédérale. «L’e-ID devrait également faciliter l’exercice de leurs droits politiques», ajoute-t-elle.

«Pour faire des demandes administratives à la Confédération, je dois parfois me déplacer jusqu’au consulat ou même rentrer en Suisse. Une identité électronique permettrait de le faire en ligne», témoigne Christoph Haelg. Le Suisse expatrié au Luxembourg a déjà pu expérimenter les avantages d’une identité numérique dans son pays d’accueil et souhaiterait que la Suisse mette en place une telle solution.

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L’intelligence artificielle (IA) va-t-elle être de plus en plus utilisée par les politiciennes et les politiciens pour rédiger des textes législatifs? Le débat a gagné le Parlement fédéral.

Le premier texte rédigé à l’aide de ChatGPT a été déposé le 14 mars 2023 par le député socialiste Samuel Bendahan. Il porte sur la réglementation de l’IA et attire l’attention sur les risques liés à son utilisation. «Je lui ai demandé de générer un texte proposant de se réguler lui-même», explique l’élu.

Peu l’avouent, mais beaucoup l’ont déjà testé. L’IA aide les parlementaires dans leurs travaux. Cela pose-t-il problème? Les avis sur la nécessité de la réguler divergent sous la Coupole fédérale. Les élus de gauche considèrent que c’est nécessaire, alors qu’à droite, on est d’avis que le droit en vigueur s’applique aussi à l’IA et qu’il n’est pas nécessaire d’en faire plus.

«Les parlementaires peuvent utiliser ChatGPT, mais ils continuent à porter la responsabilité des textes qu’ils déposent», souligne le député PLR Damien Cottier. Le député vert Gerhard Andrey partage son avis: «ChatGPT est un outil pratique qui ne me décharge d’aucune responsabilité politique.»

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L’intelligence artificielle, progrès ou menace?

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En Suisse, 30,3 % des personnes actives se sentent épuisées émotionnellement, selon une étude. Ce chiffre n’a jamais été aussi élevé. La Suisse est-elle devenue le pays du burnout par excellence?

L’OMS décrit le burnout comme un syndrome résultant d’un stress professionnel chronique non traité. Il se caractérise par trois éléments: le manque d’énergie et l’épuisement, une attitude négative croissante ou une distance mentale par rapport à son propre travail, un sentiment de manque de performance.

La cause de ce syndrome n’est pas claire. L’évolution des conditions de travail joue un rôle, selon Regina Jensen de Promotion Santé Suisse. La joignabilité permanente, la forte intensité du travail ou la pénurie de personnel qualifié ont augmenté la pression sur les personnes actives. Toutefois, le burnout peut aussi être l’expression de problèmes qui existaient déjà auparavant chez une personne.

Si le burnout doit être pris au sérieux, «pour beaucoup de gens, il est plus facile de parler de burnout que d’autres problèmes psychiques», souligne Niklas Baer, psychologue chez Workmed. Le fait d’être épuisé suggère que l’on a beaucoup travaillé et que l’on a été assidu. De plus, il existe un coupable: l’employeur.

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