Aujourd’hui en Suisse
Bonjour à vous, Helvètes du monde,
Le WEF s’ouvrira lundi prochain dans la station grisonne de Davos et un invité éclipse tous les autres dans la presse - le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dont la venue est annoncée en Suisse.
La Suisse, d’ailleurs, est souvent classée comme le pays le plus mondialisé. Nous nous sommes plongés dans les données afin de vous expliquer pourquoi. Indice: ce n’est pas seulement parce qu’elle accueillera le gratin de la gouvernance mondiale la semaine prochaine, mais cela y contribue.
Excellente lecture,
Volodymyr Zelensky sera la tête d’affiche du Forum économique de Davos (WEF) la semaine prochaine. Les organisateurs du sommet ont indiqué ce mardi à la presse que le président ukrainien ferait le déplacement en Suisse, ce qui serait une première depuis l’édition 2020 du Forum, c’est-à-dire avant l’invasion russe.
Selon l’édition du jour du Tages-Anzeiger, Berne aussi se préparerait à accueillir Volodymyr Zelensky. Outre le WEF, le chef de l’Etat ukrainien serait attendu dans la capitale fédérale pour rencontrer une partie ou l’ensemble du gouvernement helvétique.
Le quotidien zurichois affirme que Volodymyr Zelensky pourrait rester en Suisse au moins deux jours. Le journal dit tenir ses informations de plusieurs sources indépendantes et bien informées, mais rien ne serait définitif. Le Département fédéral des affaires étrangères n’a fait aucun commentaire.
Depuis le début de la guerre, le président ukrainien a adopté une approche prudente en matière de déplacements, généralement impromptus ou confirmés à la dernière minute, pour des raisons de sécurité. L’incertitude sur sa venue en Suisse reste donc de mise.
- Berne prépare la visite de Zelensky en Suisse – Tages-AnzeigerLien externe (en allemand, sur abonnement)
- Berne se préparerait à accueillir Volodymyr Zelensky la semaine prochaine – RTSLien externe
- Le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre chinois Li Qiang également têtes d’affiche du WEF – 24 HeuresLien externe
La Suisse se classe une nouvelle fois en tête du classement des pays les plus mondialisés. Elle a obtenu le score global de 91/100 (100 correspondant à une mondialisation «totale») dans l’«Indice de la mondialisationLien externe» publié par le KOF en décembre. La Belgique et les Pays-Bas suivent avec chacun 90/100.
La Suisse obtient aussi régulièrement des scores élevés dans d’autres mesures de l’interconnexion mondiale. Mais comment un pays sans accès à la mer et dont la ville la plus peuplée n’atteint pas les 500’000 habitants peut-il être le plus mondialisé? swissinfo.ch vous propose aujourd’hui un décryptage en chiffres et en infographies.
L’un des principaux facteurs est le dynamisme de son commerce extérieur. Les exportations de la Suisse reposent principalement sur des produits à haute valeur ajoutée et représentent plus de 70% de son PIB. L’attractivité internationale de sa place financière et la stabilité de sa devise sont d’autres éléments d’explication.
Toutefois, l’indice du KOF ne se limite pas à la mondialisation économique. Il tient aussi compte de la mondialisation politique et humaine. Dans ces deux domaines aussi, la Suisse obtient des scores élevés, en raison des nombreuses organisations internationales sur son sol et de la grande mobilité de sa population.
- Six raisons qui font de la Suisse l’un des pays les plus mondialisés
- Les multinationales suisses, des poids lourds mondiaux
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- Les perspectives économiques suisses pour 2024
Le taux de chômage a atteint en 2023 son plus bas niveau depuis 2001 en Suisse. Du côté de la Banque nationale suisse (BNS), le bilan de 2023 est moins positif.
Le chômage a reculé de 0,2 point pour s’inscrire à 2%, a indiqué le Secrétariat d’État à l’économie (SECO) mardi. La moyenne annuelle du nombre de personnes au chômage s’est établie à 93’536, soit 6,1% de moins qu’en 2022. Celle des demandeurs d’emploi est quant à elle ressortie à un peu plus de 160’000 (-8,8%). Après une baisse sur les premiers mois de l’année, les deux indicateurs sont repartis à la hausse au 2e semestre.
La BNS a quant à elle bouclé l’exercice sur une perte d’environ 3 milliards de francs, plombée notamment par un résultat négatif à hauteur de 8,5 milliards sur ses placements financiers en francs, selon un compte-rendu préliminaire diffusé mardi.
En raison de ce nouveau déficit, comme l’an dernier, la BNS ne pourra pas contribuer aux budgets 2024 de la Confédération et des cantons. A titre d’exemple, le canton de Neuchâtel avait budgété 27 millions de francs de la part de la banque centrale.
- Le taux de chômage a reculé à 2,0% l’an dernier –ATS
- Des annonces de suppressions de postes à La PosteLien externe et au sein du groupe de presse Ringier
- Confédération et cantons se passeront de la contribution de la BNS – ATS
- Pourquoi les cantons ne toucheront à nouveau rien de la BNS – TamediaLien externe (sur abonnement)
«Cette surpopulation de loups est vraiment un problème. Il faut la réguler!» Ces mots sont ceux du président du Conseil d’État valaisan, Christophe Darbellay. Il était invité à la RTS ce matin pour défendre l’abattage préventif du loup, autorisé par le Conseil fédéral depuis le 1er décembre. Selon lui, la situation est devenue «complètement hors de contrôle».
La décision du conseiller fédéral Albert Rösti d’assouplir le tir du loup fait actuellement l’objet d’un recours devant le Tribunal administratif fédéral. Une partie des tirs est suspendue tant que la cour n’aura pas rendu sa décision. Mais avant le début de la procédure, plus d’une trentaine de loups avaient déjà été tués.
Le ministre UDC serait critiqué au sein même de l’administration pour cette décision. Selon des documents que la RTS s’est procurés, l’Office fédéral de la justice et celui des affaires vétérinaires, notamment, regrettent un manque d’explications.
Selon la Convention alpine, le nombre approprié de meutes en Suisse serait de 20, rappellent-ils. Le Conseil fédéral soutenait encore ce seuil il y a à peine plus de deux ans, mais avec sa décision, le ministre de l’Environnement abaisse le nombre minimal de meutes à 12.
- L’interview de Christophe Darbellay à la RTSLien externe
- La décision d’Albert Rösti sur les loups critiquée jusque dans l’administration fédérale – RTSLien externe
- Pour la première fois, un loup braconné dans le canton de Vaud – ATS
- L’approche suisse de lutte contre le loup pourrait faire des émules dans l’UE
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