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Le nombre de Suisses possédant une deuxième nationalité est en constante augmentation, une tendance qui se reflète également – quoique dans une moindre mesure – au Parlement fédéral. Qui sont les parlementaires binationaux? D’où leur vient leur deuxième passeport, que pensent-ils et elles des débats politiques que cela suscite parfois? Notre enquête est à lire aujourd’hui sur swissinfo.ch.

La reprise des licenciements en Suisse, l’EPFL victime de son succès et un record de dons d’organes sont aussi dans l’actualité du jour.

Excellente lecture,

deux passeports
Comme dans la population générale, la binationalité progresse au Parlement fédéral. © Keystone / Christian Beutler

Près de 10% des parlementaires à Berne possèdent la double nationalité. Le nouveau Parlement compte 24 élu-es disposant d’une seconde nationalité en plus du passeport suisse, selon notre recensement sur la base des données que le Parlement rend publiques depuis 2022.


La binationalité est principalement le fait de parlementaires de gauche: 13 sont socialistes et trois sont écologistes. Le Parti libéral radical (PLR /droite) en compte trois. Et, malgré ses attaques contre la double nationalité, l’Union démocratique du centre (UDC /droite conservatrice) en a également trois.

Le deuxième passeport le plus répandu est l’italien, avec 13 parlementaires italo-suisses. Les nationalités allemande, française et turque sont à égalité avec trois élu-es. Comme dans le reste de la population générale, on observe une progression de la binationalité sous la Coupole.

Néanmoins, elle reste sous-représentée au Parlement. Selon le politologue Nenad Stojanovic, «si le parlement était un véritable ‘miroir de la société’, le pourcentage des membres du Parlement avec d’autres nationalités devraient être environ le double de ce qu’il est».

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Modéré par: Katy Romy

Vous avez émigré pour votre retraite, car vous ne parveniez plus à joindre les deux bouts en Suisse? Racontez-nous votre histoire!

Chaque année, des Suisses s’expatrient pour fuir les difficultés financières en Suisse. Êtes-vous dans ce cas?

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Le secteur de la pharma et des biotech a enregistré le plus de licenciements en 2023 en Suisse (image d’illustration). Keystone

La pénurie de main-d’œuvre s’est atténuée en 2023, et cela s’est traduit par davantage de suppressions de postes. C’est le constat d’une étude du cabinet de replacement Von Rundstedt présentée ce mardi.


«Les sociétés ont été plus nombreuses à ajuster leurs sureffectifs», a détaillé Pascal Scheiwiller, le directeur général de Von Rundstedt. «La pénurie de main-d’œuvre qui touchait l’ensemble des branches et qui était due à la conjoncture s’est calmée, mais la pénurie structurelle touchant certains secteurs et emplois spécifiques reste critique».

Représentant 30% de toutes les restructurations, le secteur de la pharma est celui qui a le plus licencié. La finance a en revanche été plutôt peu touchée, comptabilisant 15% du total des licenciements. Mais cela pourrait changer dans les prochains mois, après l’absorption forcée de Credit Suisse par UBS.

Dans ce contexte, la concurrence entre les âges se renforce. Environ 80% des licenciements ont concerné le personnel plus âgé, principalement les 40-50 ans (41%), suivis par les plus de 50 ans (39%), alors que les moins de 30 ans n’ont représenté que 2% des suppressions de postes. Les fonctions dirigeantes ont été le plus touchées. Selon le baromètre, ces tendances devraient se poursuivre cette année.

  • L’étudeLien externe complète de von Rundstedt
  • La dépêche ATS
  • Ça se complique pour les seniors sur le marché du travail – l’article de TamediaLien externe (sur abonnement)
  • Voici le secteur qui a le plus licencié en Suisse – l’article de watson.chLien externe
  • Des vagues de licenciements menacent à nouveau le marché du travail suisse – l’article de BlickLien externe
EPFL
Victime de son succès, l’EPFL envisage de limiter les admissions pour les titulaires de diplômes étrangers.

L’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) est victime de son succès. En douze ans, le nombre d’étudiants et étudiantes y a plus que doublé, pour s’établir à près de 11’000 en 2023. Elle envisage désormais de limiter les admissions de titulaires de diplômes étrangers, afin de garantir la qualité de l’enseignement.


En effet, son attractivité a des effets négatifs concrets. Le nombre d’élèves par enseignant-e est en hausse, les auditoires sont saturés et la charge de travail pour les services d’accompagnement a considérablement augmenté, explique l’EPFL dans un communiqué.

Avec ce projet, la limite serait fixée à 3000 personnes en première année de bachelor. Comme le prévoit la loi, il n’y aurait pas de restriction à l’admission de titulaires d’une maturité suisse ou de personnes répétant leur première année. Les places restantes seraient attribuées aux titulaires d’un diplôme étranger, selon leurs notes de fin d’études secondaires.

La réduction des personnes finalement admises serait de l’ordre de 20%. La mesure est prévue dès 2025 pour quatre ans, mais elle pourrait être renouvelée si nécessaire. Une consultation interne est en cours jusqu’au 18 mars.

Thierry Berney (gauche), médecin-chef du service de transplantation des HUG, déplace un rein dans un autre bloc où attend un malade (archives 2022). KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI sda-ats

La Suisse a enregistré un nombre record de donneuses et donneurs d’organes post mortem en 2023: 200, ce qui représente une hausse de 22% par rapport à l’année précédente, a communiqué Swisstransplant ce mardi. Au total, 584 organes de personnes décédées ont été transplantés chez 565 personnes, soit 111 bénéficiaires de plus qu’en 2022.


Cette augmentation du taux de dons d’organes est principalement liée à plusieurs innovations, notamment à un nouvel outil, utilisé au sein des hôpitaux de prélèvement, pour identifier des donneuses ou donneurs d’organes potentiels via le service médical de Swisstransplant.

Depuis la fin 2022, certaines greffes du cœur sont en outre réalisées après une perfusion cardiaque ex-vivo préalable. Il est donc désormais possible de transplanter des cœurs provenant de personnes en état de mort cérébrale après un arrêt cardiocirculatoire. Le principe du consentement présumé, adopté en mai 2022, n’entrera pas en vigueur avant 2026.

Il faut toutefois garder en tête que le nombre de personnes sur liste d’attente reste élevé. Fin 2023, 1391 personnes attendaient au moins un don d’organes (contre 1442 personnes en 2022). L’année dernière, 92 personnes de la liste d’attente sont décédées, ce qui est aussi un – triste- record.

  • Le sujet de la RTSLien externe
  • Le don d’organes sera plus facile en Suisse (mai 2022)
  • En matière de don d’organes, la Suisse reste en retard sur ses voisins européens, comme nous l’expliquions en 2021 dans cet article

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