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Aujourd’hui en Suisse

Chères lectrices, chers lecteurs,

D’ordinaire, la formule est convenue. Mais aujourd’hui, elle prend tout son poids. Car c’est la dernière fois que je m’adresse à vous avant ma retraite – évidemment bien méritée. Selon la formule.

Pour certaines et certains d’entre vous, nous nous connaissons depuis des lustres. Je vous parle d’un temps où ce siècle n’avait pas un an. Et si cet exercice de l’infolettre quotidienne – qu’à l’interne nous nommons «briefing» (en bon français) – est relativement nouveau, l’intention est restée la même depuis le début. De Radio Suisse internationale à swissinfo.org, puis SWI swissinfo.ch, nous aimons soigner le contact avec vous.

Les cartes postales d’antan sont devenues courriels et pour tous ces petits signes d’encouragement (ces engueulades aussi parfois), je vous dis un très cordial merci! Vous savez nous rappeler que nous ne parlons pas dans le vide et que vous êtes la raison première de notre travail.

Ce travail, mes excellentes et excellents collègues de la rédaction francophone, Katy, Emilie, Pauline, Olivier et Dorian le poursuivront sans moi. Je leur souhaite, ainsi qu’à vous, chères lectrices et chers lecteurs, le plus radieux des futurs possibles.

Bonne lecture,

Manif paysans Berlin
Keystone / Kay Nietfeld

Alors que la colère gagne les milieux agricoles à travers l’Europe, la Suisse semble épargnée, notamment parce que les agriculteurs ne sont pas soumis aux mêmes exigences qu’au sein de l’Union européenne. Pourtant, chez les paysans helvétiques aussi une certaine frustration se fait sentir.


En France, en Allemagne, en Pologne ou en Roumanie, les paysans manifestent ou bloquent des autoroutes. Tous portent des revendications diverses, mais une même fronde se dessine à l’encontre de l’Union européenne, dont les normes sont jugées trop restrictives.

Les paysans suisses, eux, ne sont pas soumis aux mêmes règles. Mais si les contextes sont différents, les points de friction sont toutefois souvent les mêmes en Suisse et dans le reste de l’Europe: les contraintes écologiques imposées aux paysans.

Bus électrique Bangkok
CC 4.0

Une flotte de bus électriques bleus dans les rues de Bangkok, au bénéfice de la réduction des émissions de CO2… de la Suisse. Mot-clé: compensations carbone. Un mécanisme bien commode pour les pays riches, mais très critiqué.


Pour arriver à réduire de moitié ses émissions d’ici à 2030, la Suisse a signé des accords bilatéraux avec des pays en développement comme la Thaïlande. Elle y soutient des projets climatiques, ce qui est moins coûteux que des mesures prises sur son propre territoire. La Suisse prévoit ainsi d’économiser quelque 43 millions de tonnes d’équivalents CO2.

Mais le système des compensations carbone soulève de nombreuses questions. Quelle est la transparence du processus de certification? Ces projets remplissent-ils réellement les conditions fixées par l’Accord de Paris sur le changement climatique? Et la Suisse s’est-elle donné les moyens d’atteindre ses objectifs climatiques grâce à ce qu’on appelle les compensations carbone?

Alexandre Euler
SRF-SWI

Alexander Euler ne veut pas être enrôlé dans l’armée russe. Il s’est réfugié en Suisse, qui jusqu’ici ne lui a pas accordé l’asile. Le jeune homme est le descendant du mathématicien suisse du 18e siècle Leonhard Euler, inventeur des cercles qui portent son nom, et qui fut l’homme au bonnet de nuit sur les anciens billets de dix francs suisses.


Lorsque Vladimir Poutine annonce la mobilisation de l’armée en septembre 2022, Alexander Euler quitte la Russie en quelques jours. «Je ne veux anéantir personne, je ne veux pas mourir!», explique-t-il pour justifier sa décision.

L’été dernier, il a reçu un courrier du Secrétariat d’État suisse aux migrations. Sa demande d’asile a été rejetée. Du point de vue des autorités helvétiques, Alexander Euler n’a pas pu rendre crédible le fait qu’il serait enrôlé dans l’armée s’il retournait en Russie.

Billets de banque suisses
© Keystone / Gaetan Bally

L’«arnaque au président», vous connaissez? L’idée est d’usurper l’identité numérique d’un dirigeant d’une entreprise et de se faire verser de l’argent par les comptables. Dans le Valais central, des escrocs ont ainsi réussi à dérober 300’000 francs à une société. Et ce n’est que le dernier en date d’une série de cas. Plusieurs enquêtes sont en cours.


«En comparaison d’autres arnaques, celle-ci est plus rare, mais les sommes volées sont bien plus importantes», explique à l’agence de presse Keystone-ATS un porte-parole de la police cantonale, soulignant que «des entreprises en tout genre peuvent être touchées».

Les escrocs glanent les informations nécessaires sur les sites internet des firmes et sur les réseaux sociaux, notamment LinkedIn. Ils savent ainsi exactement pour qui se faire passer. Les fraudeurs contactent le personnel des services financiers en se faisant passer pour un patron de l’entreprise et demandent de procéder au transfert d’une importante somme d’argent, prétextant par exemple le rachat confidentiel d’une entreprise ou l’établissement d’un nouveau compte bancaire. Ils insistent pour que le versement reste secret et soit effectué le plus vite possible.

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