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Bonjour à vous, Suisses du monde,

Initiatives sur les coûts de la santé, loi sur l’électricité et initiative contre la vaccination obligatoire: ce sont les objets qui seront soumis au vote le 9 juin prochain. Quelles sont leurs chances de succès? Je vous propose de prendre la température avec le premier sondage SSR.

Ce 3 mai marque aussi la Journée mondiale de la liberté de la presse; à cette occasion, plusieurs journalistes internationaux de swissinfo.ch partagent leurs expériences personnelles d’entrave à la liberté de la presse. En Russie, en Tunisie, au Mexique ou en Chine, mais aussi en Suisse, où l’information a un prix.

Excellente lecture et bon week-end,

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Les deux initiatives sur les frais de santé qui seront soumises au vote le 9 juin séduisent pour l’instant une courte majorité de l’électorat. KEYSTONE/© KEYSTONE / GAETAN BALLY

Les deux initiatives sur les frais de santé qui seront soumises au vote le 9 juin séduisent pour l’instant une courte majorité de l’électorat, selon le premier sondage de la SSR paru ce vendredi. La loi sur l’électricité s’achemine vers un oui massif et l’initiative contre la vaccination n’a aucune chance.

L’initiative socialiste qui veut plafonner les primes maladie à 10% du revenu récolte pour l’heure 56% d’avis favorables. 40% des personnes interrogées sont contre et 4% sont encore indécises. Le soutien des Suisses de l’étranger est plus net, puisque 67% des personnes expatriées sont pour et seulement 29% s’y opposent.

La solution du Centre, qui veut contraindre le gouvernement à prendre des mesures dès que les dépenses de santé augmentent de 20% de plus que les salaires en un an, convainc moins. L’initiative réunit pour l’instant 52% d’avis favorables, et 56% chez les Suisses de l’étranger.

La loi sur l’électricité n’est que peu contestée. 75% des personnes sondées (et 70% de la population expatriée) comptent voter oui à cette vaste réforme qui veut renforcer le développement des énergies renouvelables dans le pays et assurer l’approvisionnement en électricité.

L’initiative «Stop à la vaccination obligatoire» devrait quant à elle être refusée: 70% de l’électorat, et 63% des Suisses de l’étranger, disent vouloir refuser ce texte qui veut exclure toute obligation vaccinale.

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Modéré par: Katy Romy

Votations du 9 juin: quelles solutions pour freiner la hausse des coûts de la santé?

Le 9 juin prochain, les Suisses votent sur deux initiatives visant à plafonner les coûts de la santé. Votre avis nous intéresse!

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La rédaction du Tages-Anzeiger (illustration). KEYSTONE/KEYSTONE/GAETAN BALLY

La Suisse est le 9e pays au monde en termes de liberté de la presse en 2024, selon le baromètre annuel de Reporters sans frontières (RSF). Si l’organisation juge la situation «plutôt bonne» en Suisse, elle estime que l’environnement législatif ne protège pas assez les journalistes.

La progression de la Suisse dans le classement (+3 rangs) reflète avant tout le recul de certains pays qui la devançaient l’an dernier, souligne RSF. Certaines dispositions légales lui font perdre des points, notamment celles de la loi sur les banques: les journalistes suisses risquent jusqu’à trois ans de prison pour des reportages basés sur des fuites ou des vols de données bancaires.

L’ONG dénonce aussi les difficultés pour les journalistes d’accéder aux documents détenus par l’administration, malgré la loi sur la transparence, ainsi que les «procédures bâillons», c’est-à-dire des procédures juridiques abusives déclenchées contre des médias ou des ONG dans le but de faire taire des voix critiques.

Plusieurs journalistes de swissinfo.ch ont aussi exercé leur profession dans des pays où la pression sur la liberté de la presse est élevée. Elles et ils témoignent aujourd’hui de ce que signifie concrètement travailler dans un paysage médiatique qui n’est pas libre.

  • Nos journalistes témoignent d’attaques contre la liberté de la presse – swissinfo.ch
  • Elena Servettaz: «Mon mari a été menacé pour la question que j’ai posée à Vladimir Poutine»
  • Amal Mekki: mon combat contre les autorités tunisiennes et le coût de la vérité
  • La loi suisse ne protège pas assez les journalistes, selon Reporters sans frontières – RTSinfo.chLien externe

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Modéré par: Patricia Islas

Quels obstacles et dangers pour la liberté de la presse dans votre pays?

Qu’en est-il de la liberté de la presse dans le pays où vous vivez? Discutez-en avec notre communauté en 10 langues!

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blanchiment
KEYSTONE/© KEYSTONE / GAETAN BALLY

Le nombre de dénonciations pour soupçons de blanchiment d’argent a augmenté de 56% en un an. Le Bureau de communication en matière de blanchiment d’argent (MROS) indique dans un rapport publié cette semaine avoir enregistré près de 11’900 cas en 2023.

Depuis 2013, les communications de soupçons ont augmenté en moyenne de 20 à 30% par an. Cette hausse est surtout imputée au renforcement continu des exigences réglementaires en matière d’obligations de diligence et de communication. La surveillance des marchés financiers et l’application du droit se sont considérablement renforcées.

Le nombre de dénonciations aux autorités de poursuite pénale est quant à lui en diminution. Le MROS indique en avoir transmis 866 en 2023, ce qui représente une baisse de près de 30%.

Ce recul s’explique par la stratégie du MROS, qui agit en fonction des risques et se concentre sur la grande criminalité. Dans ce domaine, le Bureau de communication a transmis 43% de dénonciations supplémentaires au Ministère public de la Confédération par rapport à l’année précédente.

  • Les communications de soupçons ont fortement augmenté en 2023 – ATS
  • La majorité des enquêtes fédérales pour blanchiment n’aboutissent jamais – swissinfo.ch
prise de sang
Des scientifiques de Bâle ont découvert une alternative non invasive aux prises de sang. KEYSTONE/© KEYSTONE / CHRISTIAN BEUTLER

«Soufflez dans le ballon!» – Ce qui se fait aux contrôles routiers pourrait se généraliser à l’hôpital. Non pas pour mesurer l’alcoolémie, mais pour suivre en temps réel l’état de santé des malades et l’effet des soins. Des scientifiques de Bâle ont développé une technique non invasive permettant de mesurer certains paramètres directement dans l’air expiré.

En monitorant de jeunes diabétiques, les scientifiques ont constaté que le suivi par l’échantillonnage du souffle était tout aussi fiable que les analyses sanguines habituellement pratiquées. On retrouve en effet dans l’air expiré à la fois les médicaments administrés et des molécules qui reflètent l’activité de l’organisme.

S’il fallait se rendre dans un laboratoire pour souffler directement dans une machine, la méthode ne pourrait toutefois pas être utilisée aux soins intensifs ou dans les blocs opératoires. L’équipe a donc mis au point des sachets, qui peuvent capturer jusqu’à plus d’un litre d’air expiré et être ensuite apportés au laboratoire, sans que les malades ne doivent sortir de leur lit.

L’air peut être testé moins d’un quart d’heure après avoir été collecté, alors que cela peut prendre des heures pour les prélèvements sanguins. Les scientifiques espèrent pouvoir bientôt intégrer l’analyse du souffle à la prise en charge standard en soins intensifs. Le fait qu’elle soit non invasive est aussi particulièrement pratique avec les enfants, relève l’équipe de recherche.

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