Aujourd’hui en Suisse
Chères lectrices, chers lecteurs,
C’est une rencontre symbolique qui a eu lieu aujourd’hui à Bruxelles entre la présidente de la Confédération, Viola Amherd, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Car la dernière visite officielle à ce niveau (Guy Parmelin avait alors fait le déplacement en Belgique) avait été effectuée à la veille de l’abandon par la Suisse de l’accord-cadre, en 2021.
Trois ans plus tard, la poignée de main du jour s’est échangée dans un climat plus détendu. Pas grand-chose ne filtre des discussions. L’UE parle de «moment très important» et la Suisse d’un «pas important».
Les deux parties ont rappelé leurs objectifs de négociations, dévoilés ces deux dernières semaines. Les pourparlers sont désormais officiellement lancés.
Bonne lecture,
À l’issue d’une élection sans opposition, le président russe Vladimir Poutine a été réélu dimanche pour six années supplémentaires à la tête du pays.
Le chef du Kremlin, âgé de 71 ans, a obtenu un score exceptionnellement élevé, récoltant 87% des suffrages, selon l’agence officielle Ria Novosti. Dans un discours prononcé dimanche soir, Vladimir Poutine a remercié les citoyens et citoyennes qui l’ont soutenu et a promis que la Russie tiendrait tête à tous ses adversaires.
Seule ombre au tableau, le succès de l’action de protestation «Midi contre Poutine», qui a mobilisé des milliers d’électeurs et d’électrices, dans le pays et au-delà. Soutenue par la veuve de l’opposant Alexeï Navalny, mort en prison il y a deux mois, l’initiative consistait à se rendre aux urnes à midi dimanche – moment de faible affluence – en signe d’opposition au président russe.
À Genève et à Berne, où les quelque 17’000 Russes établis en Suisse pouvaient voter en personne, des centaines d’électeurs et d’électrices ont participé à l’action, selon la RTS. Cette première victoire aux urnes depuis le début de l’invasion de l’Ukraine en février 2022 offre une nouvelle légitimité à la guerre que mène le président russe, souligne une ancienne correspondante à Moscou de la RTS.
C’est officiel, les négociations bilatérales entre la Suisse et l’Union européenne ont commencé ce lundi à Bruxelles. La présidente de la Confédération, Viola Amherd, s’est rendue dans la capitale belge pour y rencontrer la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
Il aura fallu trois ans et des dizaines de discussions exploratoires et techniques pour arriver à ce stade, après l’abandon en 2021 par le Conseil fédéral des négociations sur l’accord-cadre. Mon collègue Giannis Mavris vous propose aujourd’hui un résumé des principaux enjeux.
L’accord doit permettre d’organiser les relations entre la Suisse et l’UE. Berne veut pérenniser son accès au marché intérieur européen – réglé par des accords bilatéraux – en actualisant ces derniers et en concluant de nouveaux dans les domaines de l’électricité, de la santé et de la sécurité alimentaire.
Bruxelles espère conclure ces négociations au plus vite. Mais plusieurs casse-têtes doivent encore être résolus, notamment concernant la reprise du droit européen, la libre circulation des personnes et la protection des salaires.
En Suisse, la droite conservatrice (UDC) – historiquement opposée à l’UE – parle de «traité de soumission» alors que le reste des partis se montrent plutôt favorables à l’initiative. Les syndicats sont eux aussi critiques, car ils craignent une pression sur les salaires.
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- Voir l’interviewLien externe par la RTS d’Andreas Schwab, eurodéputé et président de la délégation Suisse-UE
Le conseiller fédéral Albert Rösti, en charge de l’Énergie, a lancé lundi la campagne du «oui» à la réforme de l’énergie. Celle-ci est combattue par un référendum sur lequel le peuple se prononcera le 9 juin.
«Nous avons besoin de beaucoup plus d’électricité» pour l’industrie, les voitures électriques ou les pompes à chaleur, a plaidé Albert Rösti en conférence de presse lundi. Si la Suisse a pu jusqu’ici éviter les pénuries énergétiques, le pays doit à l’avenir devenir moins dépendant de l’étranger, a-t-il souligné au nom du gouvernement.
Une réforme, adoptée par le Parlement l’an dernier, doit encourager l’approvisionnement en énergies indigènes. Notamment en facilitant la construction rapide d’installations hydrauliques, solaires ou éoliennes. Désormais d’intérêt national, leur mise en place primera sur la protection de la nature ou du paysage.
Les opposants de cette loi, qui ont lancé le référendum, la jugent dangereuse, notamment pour la nature et le paysage. «C’est une loi bâclée qui a été faite dans la peur panique d’un black-out et qui met simplement la production des énergies renouvelables avant la nature», a dénoncé Vera Weber, la présidente de la Fondation Franz Weber.
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- Comment la Suisse entend faire face à la crise énergétique cet hiver (swissinfo, 2022)
La Suisse est un pays de locataires. Les dernières statistiques de la Confédération publiées lundi le confirment encore une fois.
Ainsi, seuls 36% des ménages suisses – soit 1,4 million d’entre eux – sont propriétaires de leur logement. Une proportion qui varie d’un canton à l’autre. En haut du classement: le Valais, où plus d’un ménage sur deux est propriétaire. Au bas de celui-ci, le canton de Bâle-Ville, où moins d’un ménage sur cinq est propriétaire de son logement.
Concernant les prix, un locataire moyen paie 1622 francs par mois pour un appartement de quatre pièces. Un loyer moyen qui grimpe à 2138 francs pour les logements neufs, ou 1997 francs pour un appartement dans le canton de Zurich, où les prix sont les plus élevés.
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- Pourquoi l’accès à la propriété tient presque du mirage en Suisse (swissinfo, 2022)
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