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La signature du traité, 1949

Aujourd’hui en Suisse

Chères lectrices, chers lecteurs,

La presse suisse se concentre aujourd’hui sur l’OTAN, cette alliance militaire née il y a 75 ans jour pour jour. Et alors que la guerre en Ukraine continue de faire rage, les déclarations des capitales occidentales et de Moscou en 2024 ne sont pas si différentes de celles de 1949.

Nous nous intéressons aussi au recyclage du plastique en Suisse, à la croissance de la population helvétique et revenons sur l’affaire FIFA.

Bonne lecture,

La signature du traité, 1949
KEYSTONE

L’OTAN fête jeudi ses 75 ans. Née de la volonté de douze pays occidentaux de se protéger d’une expansion de l’Union soviétique, l’alliance militaire, qui compte désormais 32 membres, s’inquiète aujourd’hui de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

L’Europe est «confrontée à une guerre d’une ampleur que l’on croyait révolue», a déclaré Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN). Selon lui, l’alliance est «plus forte, plus unie et plus grande que jamais». Depuis 2022 et l’agression de la Russie contre l’Ukraine, la Finlande et la Suède ont abandonné leur non-alignement historique pour rejoindre l’organisation.

L’actualité d’il y a 75 ans ressemble à celle d’aujourd’hui, constate Le Temps dans sa revue de presse du 4 avril 1949, date de signature du Pacte de l’Atlantique. À l’époque, le New York Times le décrit comme «le résultat de la politique menaçante» de l’Union soviétique, alors que Moscou, cité par le Journal de Genève, dénonce «l’hégémonie mondiale anglo-saxonne». Un narratif répété en 2024.

Si elle n’en est pas membre, la Suisse collabore avec l’OTAN. Elle s’en est d’ailleurs rapprochée ces dernières années. Un rapprochement que soutiennent 52% des Suisses, selon une récente étude de l’Académie militaire de l’EPFZ. Une proportion nettement supérieure à la moyenne des dix dernières années.

Un emballage plastique
KEYSTONE/© KEYSTONE / CHRISTIAN BEUTLER

La Suisse est excellente élève quand il s’agit de recycler le verre ou l’aluminium. Mais pour ce qui est du plastique, le pays fait moins bien que bon nombre de ses voisins. Les explications de mon collègue Luigi Jorio.

Si 97% du verre et 91% de l’aluminium obtiennent une seconde vie en Suisse, seuls 28% des emballages plastiques y sont recyclés. Une proportion qui atteint 45% aux Pays-Bas, 44% en Norvège ou encore 43% en Espagne.

Le problème, c’est que le plastique est compliqué à recycler. Il en existe plusieurs sortes et aucun système de récupération à l’échelle nationale n’a été mis en place. Et contrairement au verre ou au PET, il n’est pas soumis à une taxe d’élimination.

Son recyclage est donc l’affaire des communes et du secteur privé. Le Parlement a toutefois adopté une motion demandant au gouvernement de prendre des mesures pour que la Suisse recycle davantage de plastique. Une association fondée l’an dernier espère quant à elle mettre en place un système de collecte national.

Un train bondé
KEYSTONE/© KEYSTONE / GAETAN BALLY

La population suisse a atteint l’an dernier 8,96 millions de personnes, affichant un taux de croissance historiquement élevé.

Cela semble faible. Mais 1,6% de croissance pour la population résidente permanente en 2023, c’est deux fois plus qu’en 2022. Selon l’Office fédéral de la statistique (OFS), qui publie ces résultats jeudi, la population n’avait plus augmenté aussi rapidement depuis les années 1960.

Une hausse qui s’explique en grande partie par l’immigration, notamment avec l’arrivée de personnes en provenance d’Ukraine. L’émigration a quant à elle connu un léger recul de 0,5% et les naissances ont atteint un niveau historiquement bas.

On apprenait la semaine dernière que la population de la Cinquième Suisse est elle aussi en progression, pour atteindre 813’400 personnes en 2023. C’est plus que de Tessinois, et presque autant que de Vaudois, commente dans une chronique du Temps le journaliste Alexis Favre, qui s’interroge sur l’«âme collective» des Suisses de l’étranger.

Sepp Blatter
KEYSTONE/© Ti-Press

Nouveau rebond dans l’affaire FIFA. Le Tribunal fédéral décide jeudi que la totalité de la Cour d’appel du Tribunal pénal fédéral doit se récuser.

Pour rappel, l’ancien président de la FIFA Sepp Blatter et l’ancien président de l’UEFA Michel Platini ont été accusés d’avoir illicitement arrangé un paiement de deux millions de francs en faveur de ce dernier. Ils ont été acquittés en juillet 2022.

Un jugement contre lequel le Ministère public de la Confédération a fait recours. C’est dans ce cadre que Michel Platini avait déposé une demande de récusation, aujourd’hui accordée.

Un panneau "Urgence" près de l'hôpital de Rorschach, pris le mercredi 16 septembre 2020 à Rorschach.
KEYSTONE/Gian Ehrenzeller

Cette semaine, le «dialogue» SSR – une offre commune des cinq branches du média de service public – vous propose un débat sur le système de santé suisse.

Les hôpitaux doivent-ils être rentables? L’évolution des coûts de la santé vous inquiète-t-elle? Alors que les établissements hospitaliers accumulent les pertes, que des services sont contraints de fermer, que le personnel manque et que les jeunes médecins ont le blues, nous ouvrons le débat.

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