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Glissement de terrain

Aujourd’hui en Suisse

Chères lectrices, chers lecteurs,

La fin de semaine dernière a été marquée par d’importantes pluies provoquant la crue de plusieurs cours d’eau dans les cantons alpins, notamment aux Grisons et en Valais. Au moins une victime et d’importants dégâts sont à déplorer.

Le changement climatique est pointé du doigt. Car si les crues ne sont pas inhabituelles en montagne, elles le sont à cette période de l’année.

Je vous parle aussi de la candidature d’Alain Berset au Conseil de l’Europe, des travailleurs européens qui viennent en Suisse, et des 50 ans du Jura.

Bonne lecture,

Glissement de terrain
Keystone / Michael Buholzer

De fortes pluies se sont abattues sur la Suisse en fin de semaine dernière. Le sud du pays a été particulièrement touché.

Les intempéries ont provoqué de fortes crues dans les Alpes suisses. Les images du canton des Grisons sont particulièrement violentes. Un village rasé, une portion d’autoroute détruite; des glissements de terrain y ont provoqué la mort d’une personne et la disparition de deux autres. En Valais, la catastrophe a été évitée, même si des dégâts sont à constater dans les vallées de Zermatt, d’Anniviers et du val d’Hérens.

Interrogé par la RTS, l’hydrologue Frédéric Jordan estime que les évènements du week-end sont «fort probablement» liés au changement climatique. Car si les crues n’ont rien d’inhabituel dans le sud de la Suisse, ce n’est toutefois pas la bonne période. «Dans la dernière centaine d’années, les fortes crues sont arrivées typiquement entre août et octobre», précise-t-il. Les fortes précipitations de ces derniers jours couplées à des températures douces en montagne avec la présence d’un important manteau neigeux expliquent cette surcharge des cours d’eau.

La Suisse va devoir s’adapter et les cartes de danger, dont certaines ont entre 20 et 30 ans, devront être revues. La construction de barrages supplémentaires serait une piste afin de réguler le niveau des rivières de montagne, estime l’hydrologue.

Alain Berset
Keystone Pool / Michael Buholzer

En campagne pour reprendre la tête du Conseil de l’Europe, l’ancien ministre suisse de la Santé, Alain Berset, voit son statut de favori affaibli par la dissolution du Parlement français.

S’il est élu mardi, l’ancien conseiller fédéral (deux fois président) sera le premier Suisse à diriger l’organisation strasbourgeoise. Considéré comme favori, le Fribourgeois a parcouru ces derniers mois l’Europe pour rallier des soutiens et sa candidature a été fortement soutenue par la Confédération. Il s’oppose au commissaire européen belge Didier Reynders et à l’ancien ministre estonien de la Culture Indrek Saar.

Mais celui qui est également proche d’Emmanuel Macron devra compter sans les voix des représentants de l’Assemblée nationale, récemment dissoute par le président français. Même son de cloche côté britannique, d’ailleurs. «On avait bien travaillé ces délégations-là, on avait de bons signaux», indique à la RTS le conseiller national Damien Cottier, qui siège aussi au Conseil de l’Europe. «Il faudra faire sans, c’est la politique!»

L’organisation des droits humains en Europe compte toutefois 46 États membres, les dés ne sont donc pas jetés. Un autre facteur pourrait néanmoins entrer en compte, rappelle Le Temps; le récent rejet par le Parlement fédéral de la condamnation pour inaction climatique de la Suisse par la Cour européenne des droits de l’homme, organe chapeauté par le Conseil de l’Europe.

Une personne travaille en cuisine
Keystone / Christian Beutler

La Suisse a attiré l’an dernier de nombreux travailleurs en vertu de la libre circulation. Une étude publiée par la Confédération lundi le démontre.

Ce sont donc 68’000 personnes venues de l’Union européenne et des pays de l’AELE qui sont arrivées dans le pays en 2023. Un bond de 29% comparé à 2022 et un nombre record depuis 2008, quand 72’000 immigrés européens s’étaient installés. Les Allemands (21%), les Français (16%) et les Italiens (15%) représentent à eux trois plus de la moitié des nouveaux arrivés.

Plusieurs facteurs expliquent cet afflux. D’une part, le contexte économique marqué par une bonne croissance de l’emploi et un taux de chômage historiquement bas. D’autre part, la population vieillissante du pays engendrant un déficit entre les personnes arrivant sur le marché du travail et celles partant à la retraite.

Ces Européens venus en Suisse occupent autant des emplois qualifiés que non qualifiés. D’un côté: les services spécialisés, scientifiques et techniques, l’information et la communication ou la santé. De l’autre: l’hôtellerie-restauration, la construction et l’industrie. Dans les deux cas, ces personnes permettent de «répondre à la demande de main-d’œuvre qui n’était pas disponible en Suisse», note le rapport.

Fête dans le Jura
Keystone / Jean-Christophe Bott

Le canton du Jura fêtait dimanche ses 50 ans. La RTS y était en reportage.

C’était le 23 juin 1974; une petite majorité (51,94%) de la population de sept districts se prononçait en faveur de la création du dernier né des cantons suisses. Le 23 juin 2024, ils étaient des milliers à participer aux festivités organisées pour l’occasion dans la capitale jurassienne de Delémont.

Parmi eux, une invitée de marque: Elisabeth Baume-Schneider, première conseillère fédérale du canton. «Ce fut un immense effort collectif qui mérite notre gratitude. La logique démocratique l’a emporté, chaque région a choisi son destin», a-t-elle déclaré. Un hommage aux Jurassiens et Jurassiennes ayant surmonté leurs divergences pour mener à bien leur combat pour se détacher du canton de Berne.

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