Aujourd’hui en Suisse
Helvètes du monde, bonjour,
Les intempéries du week-end continuent d’occuper de nombreuses régions de Suisse. La priorité va à la recherche des personnes encore portées disparues, mais le déblaiement des gravats et les risques de pollution sont également à l’ordre du jour.
À quelques mois de son retrait en tant que directeur du World Economic Forum (WEF) de Davos, Klaus Schwab se serait sans doute passé d’un coup de projecteur qui donne une image peu glorieuse de son institution, dont l'une des missions est «d'améliorer l'état du monde».
Bonne lecture,
À la suite des inondations de ces derniers jours, plusieurs stations d’épuration valaisannes sont endommagées et les eaux usées se déversent directement dans le Rhône. Une cinquième victime a été retrouvée dans le Val Maggia et le village de Saas-Grund n’est plus coupé du monde.
L’écoulement de eaux usées dans le Rhône et le Léman présenterait peu de risques pour la baignade ou l’eau potable. D’après Luca Rossi, responsable romand de l’Association suisse des professionnels de la protection des eaux, «il y aura ce phénomène de dilution relativement important qui va permettre d’encaisser en quelque sorte la pollution qui arrive».
Il existe en revanche un risque environnemental lié à la pollution par les canalisations. Les débris qui s’accumulent en surface peuvent se glisser dans les tuyaux et les obstruer. Cela risque de créer des débordements ou des remontées de l’eau des toilettes par exemple. La réparation des canalisations touchées prendra plusieurs mois.
Au Tessin, une cinquième victime des intempéries a été retrouvée mercredi dans le lit de la rivière Maggia. Le nombre de personnes décédées dans ce canton en raison des intempéries s’élève désormais à cinq. Trois sont encore portées disparues. En Valais, l’armée est intervenue pour déblayer la route et relier à nouveau le village de Saas-Grund au reste du monde.
- L’informationLien externe de la RTS sur les eaux usées
- L’articleLien externe de la RTS sur les victimes au Tessin
- Les détailsLien externe de la RTS concernant Saas-Grund
Le WEF et son fondateur Klaus Schwab sont accusés d’entretenir une atmosphère de travail toxique. C’est ce que révèle une enquête du Wall Street Journal.
Âgisme, sexisme, harcèlement, racisme sont les reproches formulés à l’encontre de l’institution et de son fondateur Klaus Schwab. Le quotidien américain se base sur le témoignage de quelque 80 collaboratrices et collaborateurs du WEF, anciens et actuels.
Le journal pointe du doigt le double discours de Klaus Schwab et la dissonance entre les valeurs affichées par le Forum de Davos et les situations de discrimination relevées par son personnel. Selon les personnes interrogées par le Wall Street Journal, les dénonciations de ces cas n’ont jamais abouti. Certaines personnes ayant déposé plainte auprès des ressources humaines se seraient vues licenciées peu après.
Klaus Schwab n’a pas réagi aux accusations, mais il a publié une prise de position sur son site. Le WEF y affirme que le quotidien américain publie sciemment de fausses informations qui dénaturent l’organisation et son fondateur. Le journal n’a selon lui pas tenu compte d’informations qui auraient permis de «corriger» l’article et s’assurer qu’il soit «exact et véridique».
- Les explicationsLien externe de la RTS
Le Télétexte fête ses 40 ans d’existence. Malgré sa technologie d’un autre temps, il compte encore de nombreuses et nombreux fidèles.
Le Télétexte a été lancé en Suisse alémanique en 1984, en Suisse romande en 1985 et l’année suivante en Suisse italophone. Il s’agit d’un système de transmission de l’information par texte, via les signaux TV autrefois, et via le numérique de nos jours. Depuis 2009, il est aussi disponible sous forme d’application et en ligne.
Malgré son lay-out pixellisé, désormais culte, resté figé dans son look original des années 80, son succès ne se dément pas: à l’heure actuelle, 2,5 millions de personnes le consultent occasionnellement et 1,6 million au moins une fois par semaine. En termes d’utilisation, le télétexte se place ainsi devant LinkedIn, Tiktok ou X.
Dès son lancement, le télétexte a vite été adopté par la population suisse. Celle-ci a apprécié son art de réduire de longues informations à de très courts textes et la possibilité d’avoir accès à des résultats d’événements sportifs ou de votations très rapidement. Aujourd’hui encore, il n’est pas rare d’apercevoir des politiciens et politiciennes scruter les pages du télétexte pour connaître le verdict des urnes.
- L’articleLien externe de la RTS
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