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Taylor Swift

Aujourd’hui en Suisse

Chères lectrices, chers lecteurs,

La première venue en Suisse de l’artiste la plus écoutée au monde en 2023, Taylor Swift (selon Spotify, la chanteuse américaine attire presque 98 millions de paires d’oreilles par mois), mardi et mercredi à Zurich a été remarquée loin à la ronde – tant par son écho médiatique que par les vibrations qu’elle a engendrées.

Je vous parle aussi d’une possible réforme du «parlement» des Suisses de l’étranger et de l’opposition de plusieurs partis conservateurs à l’organisation de l’Eurovision en Suisse.

Bonne lecture,

Taylor Swift
Keystone / Ennio Leanza

Comme celui de Seattle ou d’Édimbourg avant lui, le sol zurichois a tremblé mardi soir. En cause, les mouvements des 50’000 fans venus applaudir pour la première fois en Suisse la superstar américaine Taylor Swift.

Selon le Service sismologique suisse, les vibrations étaient mesurables à six kilomètres du stade du Letzigrund, avec un pic à 19h, moment où la chanteuse de 34 ans est montée sur scène pour débuter son concert. Celui-ci aura duré plus de trois heures, laissant ses fans aux anges. Une seconde date, elle aussi complète, aura lieu ce soir.

Les premiers et premières fans de Taylor Swift – appelés «Swifties» – étaient arrivés sur place à 10h du matin déjà. Et la venue de l’Américaine dans la plus grande ville de Suisse avait des allures de visite présidentielle, de nombreuses rues autour du stade étant fermées à la circulation.

Sur les 100’000 personnes attendues entre mardi et mercredi, environ 10’000 viennent de l’étranger. Notamment des États-Unis. «C’était moins cher de venir en avion ici et d’avoir des billets que d’acheter un billet pour un concert en Amérique», a expliqué un fan au micro de la RTS. Alors que les sésames peuvent dépasser les 1000 dollars outre-Atlantique, ils coûtaient en Suisse entre 168 et 800 francs.

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swissinfo

Le «parlement» des Suisses de l’étranger doit-il être réformé pour mieux représenter la diaspora helvétique? C’est la question que nous avons soumise au débat lors de notre dernière émission Let’s talk.

Les membres du Conseil des Suisses de l’étranger ont pour mission de représenter les intérêts des Suisses du monde. Elles et ils sont élus pour quatre ans. Mais pour être éligibles ou voter, les candidats et candidates doivent être membres d’un club suisse reconnu par l’Organisation des Suisses de l’étranger (OSE).

Et c’est précisément ce point qui fâche certaines personnes. Leur argument: seule une minorité des Suisses de l’étranger font partie d’une telle structure. Elles souhaitent ainsi réformer le système pour que chaque personne majeure inscrite au registre des Suisses de l’étranger soit informée des élections et ait la possibilité de voter.

Si l’OSE et une partie du conseil sont favorables à une réforme, une frange de ses membres s’y oppose, craignant de perdre des prérogatives. Le sujet est à l’ordre du jour du centième Congrès annuel de l’OSE, qui aura lieu demain 11 juillet à Lucerne. En attendant, vous pouvez voir notre débat filmé ci-dessous.

Nemo
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Le parti évangélique ultraconservateur de l’Union démocratique fédérale (UDF) s’oppose aux crédits pour l’organisation du Concours de l’Eurovision, qui aura lieu en Suisse l’an prochain.

Des référendums sont ainsi prévus à Zurich, dont la ville et le canton ont prévu de débloquer 25 millions de francs si leur candidature est retenue. De telles actions sont également prévues à Berne, avec le soutien de l’UDC et des Verts alternatifs, ainsi qu’à Bâle et Genève.

Ces quatre villes sont candidates à l’organisation du prochain concours, qui aura lieu en mai 2025. La gagnante sera annoncée en août. La victoire de l’artiste non binaire originaire de Bienne Nemo, à Malmö au printemps, permet à la Suisse d’organiser la prochaine édition de l’Eurovision, avec à la clé d’importantes retombées économiques.

L’UDF dénonce l’évolution de la manifestation vers «de plus en plus d’incidents antisémites», ainsi que «de plus en plus de contributions satanistes et occultistes». Selon ce parti, l’organisation de cet évènement en Suisse représente un risque pour la sécurité.

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