La voix de la Suisse dans le monde depuis 1935
Les meilleures histoires
Démocratie suisse
Les meilleures histoires
Restez en contact avec la Suisse
.

Aujourd’hui en Suisse

Helvètes du monde, bonjour,

Prenez garde si vous êtes propriétaire d’un bien immobilier situé dans une zone sismique en Suisse, car vous pourriez bien devoir passer à la caisse si votre maison venait à être endommagée lors d’un important tremblement de terre.

Ce mercredi, le Conseil fédéral a également décidé de serrer la vis concernant l’importation et la vente de fourrures d’animaux maltraités.

Bonne lecture,

.
KEYSTONE

Les confitures Hero ne seront plus fabriquées en Suisse. Après Toblerone et Sugus, c’est un autre symbole de l’industrie alimentaire helvétique qui s’en va à l’étranger.

Seul le siège social de Hero restera en Suisse, la production sera délocalisée en Espagne. L’entreprise fermera son usine de Lenzburg (canton d’Argovie) à la fin de l’année. «Avec un franc suisse de plus en plus fort, ces produits, déjà très sensibles aux prix, deviennent encore plus chers», a expliqué Frederic Haas, directeur de Hero Suisse, à la RTS.

Toutefois, le fait qu’une marque produise dans un autre pays que son pays d’origine ne pose pas forcément de problème en termes d’images. D’après Dominique Turpin, professeur émérite à l’IMD et spécialiste des marques, «les marques suisses ont quand même une notoriété très forte à travers le monde. Le plus important est d’assurer que le processus de fabrication reste de qualité et géré par la Suisse.» 

Si certaines entreprises délocalisent, d’autres pays, à l’instar des États-Unis, rapatrient la production de certains produits plus près de chez eux, notamment au Mexique. Le pays a ainsi tiré les leçons de la pandémie de Covid-19 et des problèmes d’approvisionnement qui y ont été liés. Et ce phénomène exerce un effet d’attraction sur les groupes suisses, pour lesquels les sociétés américaines représentent d’importants clients.

.
KEYSTONE

Le Conseil fédéral souhaite interdire l’importation et la commercialisation de fourrures d’animaux maltraités. Il a ouvert mercredi la consultation au contre-projet indirect à l’initiative fourrure.

En avril dernier, le Conseil fédéral avait indiqué rejeter le texte de l’initiative populaire fédérale «Oui à l’interdiction d’importer des produits à base de fourrure fabriqués dans des conditions de cruauté envers les animaux (initiative fourrure)». Déposé par l’Alliance Animale Suisse, il vise à interdire l’importation de fourrures.

Le contre-projet indirect du gouvernement va plus loin que le texte de l’initiative, puisqu’il prévoit, d’une part, d’interdire directement dans la loi sur la protection des animaux l’importation de ces fourrures, et d’autre part de contrôler leur commercialisation.

Concrètement, à l’avenir, les commerçants de ces produits devront clarifier la méthode de fabrication des articles concernés et fournir la preuve que leur origine est conforme aux exigences. Les articles contrevenant aux règles seront retirés de la vente et les personnes fautives poursuivies pénalement. Le projet devrait être soumis au Parlement à l’été 2025.

.
KEYSTONE

En cas de grave séisme, les propriétaires d’immeubles devraient participer aux coûts liés à la réparation des dommages. C’est ce que propose le Conseil fédéral, répondant à une demande du Parlement.

Le Conseil fédéral a élaboré une série de dispositions applicables en cas d’important séisme. L’une d’entre elles prévoit l’obligation, pour les propriétaires fonciers, de contribuer à la réparation des dommages à hauteur de maximum 0,7% de la somme assurée des bâtiments.

Avec cette contribution, le Conseil fédéral estime à 22 milliards de francs le montant disponible pour la couverture des dommages. Il a chargé le Département fédéral des finances d’élaborer, avant la fin de l’année, un message relatif à l’institution d’un système de financement pour la réparation des dommages liés à des séismes.

En Suisse, très peu de propriétaires bénéficient d’une assurance qui les couvre en cas de tremblement de terre. Or les études récentes indiquent que la quasi-totalité des zones peuplées de la Suisse est exposée à un risque de séisme important, notamment les cantons de Berne, du Valais, de Zurich, de Vaud et de Bâle-Ville.

.
Keystone / Gaetan Bally

En Suisse, la chirurgie demeure la chasse gardée des hommes, alors que la part des femmes médecins est en constante augmentation. En cause: sexisme, conditions de travail et difficultés à concilier vies privée et professionnelle.

En 2023, les femmes représentaient 46,6% des médecins en exercice, mais seulement 23% des chirurgiens. Les chiffres varient énormément d’une spécialité chirurgicale à une autre, et plus l’on monte dans la hiérarchie, moins les femmes sont présentes, et cela, quelle que soit la discipline médicale. Toutes disciplines confondues, elles ne représentent que 18% des médecins-chefs.

L’une des raisons qui pourraient expliquer ce phénomène serait le sexisme ambiant. Selon Marion, étudiante en 6e année de médecine, «il y a plein de remarques sexistes ou des blagues lourdes de la part des collègues masculins et de la hiérarchie» dans le milieu chirurgical. Le nombre plus important de plaintes déposées dans certaines spécialités atteste la tendance. Toutefois, les mentalités évoluent et la situation serait tout de même meilleure qu’il y a quelques années.

Une enquête menée auprès d’étudiants et étudiantes de plusieurs universités suisses montre également qu’ils et elles se basent sur des critères différents pour choisir leur spécialisation. Les femmes sont notamment davantage attirées par la relation médecin-patient, tandis que les hommes accordent plus d’importance au développement de carrière.

Les plus lus
Cinquième Suisse

Les plus discutés

En conformité avec les normes du JTI

Plus: SWI swissinfo.ch certifiée par la Journalism Trust Initiative

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision