Aujourd’hui en Suisse
Chères lectrices, chers lecteurs,
La grande nouvelle de cette fin de semaine nous vient de Vevey où Nestlé a annoncé un changement surprise au sommet de sa hiérarchie. Une décision qui devra encore convaincre les investisseurs, déçus par les récentes performances du géant de l’alimentation.
Je vous parle aussi d’un sondage qui jauge l’intérêt des Suisses pour un «match retour» du vote sur la réforme AVS21, de la conclusion des négociations sur le Soudan et des prénoms les plus populaires chez les jeunes parents suisses.
Bonne lecture,
Surprise à la tête de Nestlé. Le groupe veveysan a annoncé jeudi soir le départ de son directeur général Mark Schneider, remplacé par le Français Laurent Freixe, collaborateur de longue date de l’entreprise.
Cette annonce surprise (directeur de Nestlé depuis presque 8 ans, Mark Schneider quittera son poste à la fin du mois déjà) intervient alors que le géant de l’alimentation est en difficultés. Ces derniers mois, Nestlé a dû faire face à plusieurs scandales: eaux minérales traitées ou encore sucres ajoutés dans des produits pour bébés.
Selon le président du conseil d’administration, Paul Bulcke, ce n’est toutefois pas la raison du départ précipité de l’Allemand Mark Schneider. L’objectif est d’améliorer la performance et de gagner des parts de marchés en misant «sur la croissance organique», a indiqué le futur patron de Nestlé. L’entreprise avait affiché ces derniers semestres des résultats en dessous des attentes.
La nouvelle n’a visiblement pas rassuré les investisseurs. Vendredi, l’action Nestlé était en net recul. Peu avant 11h, celle-ci avait perdu 2,15% sur un marché suisse en baisse de 0,15%.
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L’erreur de calcul de l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS) a provoqué l’indignation d’une partie de la frange politique, notamment des Vert-e-s ,qui ont déposé un recours au Tribunal fédéral pour annuler la votation sur le relèvement de l’âge de la retraite des femmes.
Pour rappel, l’OFAS a récemment reconnu s’être trompé dans les prévisions financières de l’AVS, projetant une image trop pessimiste des dépenses futures. Des chiffres erronés avaient été utilisés dans le matériel de vote en amont de la réforme AVS21, acceptée de justesse (50,57%) en 2022. La gauche espère rejouer le vote, mais quel en serait le résultat?
Selon un sondage de MIS Trend, publié dans Le Temps, 45% des personnes interrogées ne veulent pas d’un nouveau scrutin. Parmi les 1193 personnes âgées de 18 à 65 ans sondées, 39% y sont favorables et 16% se disent indécises. Mais l’acceptation est plus grande chez les Suisses romands, les femmes, et les personnes de gauche.
Ainsi, en Suisse romande, 53% des personnes sondées se disent favorables à un nouveau scrutin. Selon Mathias Humery de MIS Trend, les intentions de vote ne devraient toutefois pas changer en cas de nouveau vote. «Un nombre limité de personnes changeraient d’avis et le résultat serait à nouveau extrêmement serré, dit-il. Ce qui est très clair, c’est que l’erreur de calcul de l’OFAS […] ne chamboule pas les intentions de vote au niveau national.»
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- «Pour maintenir la confiance dans la démocratie, il faut tirer les leçons des erreurs de calcul» (swissinfo)
Après 10 jours de pourparlers dans les environs de Genève, les médiateurs, dont la Suisse, qui ont obtenu un nouveau point de passage pour l’aide humanitaire dans la région du Darfour, au Soudan, demandent que ce nouveau flux «continue et s’accélère».
Dans une déclaration conjointe faite vendredi au terme des pourparlers, les États-Unis, accompagnés de la Suisse et de l’Arabie saoudite qui ont coorganisé les discussions, ont encore indiqué avoir obtenu des garanties pour une deuxième route d’assistance depuis Port-Soudan. Les travaux pour l’obtention d’une troisième voie se poursuivront.
Le Soudan a sombré dans une guerre civile en avril 2023 qui a forcé plus de 10 millions de personnes à se déplacer dans ce pays. Mais l’accès pour les agences humanitaires reste fortement entravé. Notamment dans la région du Darfour, où une partie de la population fait face à la famine.
Les négociations de Genève visaient au mieux un cessez-le-feu, mais l’absence de l’armée soudanaise a rendu impossible toute médiation formelle. Elles se sont donc concentrées sur les façons d’améliorer la situation humanitaire sur place.
Mia, Emma, Noah et Liam: voici les prénoms qui ont la cote auprès des jeunes parents suisses. L’Office fédéral de la statistique publie vendredi ses chiffres annuels sur les noms de bébé les plus populaires en 2023.
Premier constat, les «nouveaux prénoms» à la mode ne changent pas si rapidement que ça. Côté garçons, Noah arrive en tête du classement des prénoms les plus populaires depuis 2010, presque sans discontinuer. Côté filles, Mia reprend quant à elle la pole position qu’elle avait concédée à Emma en 2022.
Suivent ensuite Liam et Matteo ainsi qu’Emma et Sofia, même si des différences existent entre les différentes régions linguistiques. En Suisse romande, Gabriel fait son apparition dans le top trois, de même qu’Olivia et Alice. Quant aux prénoms qui connaissent la plus forte progression, il s’agit de Kiyan chez les garçons et de Vera chez les filles. Entre 2022 et 2023, ils ont gagné respectivement 186 et 114 rangs.
- Lire la dépêche ATS via swissinfo
- Outil interactif: La popularité de votre prénom a-t-elle évolué au fil du temps?Lien externe (Tribune de Genève, abonnement)
- Ces célébrités qui inspirent les Suisses pour le prénom de leurs enfantsLien externe (RTS)
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