Aujourd’hui en Suisse
Suisses du monde, bonjour,
C’est la dernière fois que je vous écris sous cette forme. Lundi, vous allez retrouver une nouvelle formule de notre newsletter, qui contiendra quelques nouveautés.
Cette nouvelle newsletter sera encore davantage orientée vers vos besoins spécifiques, à vous les Suisses de l'étranger. Elle sera rédigée à tour de rôle par les membres de notre nouvelle rédaction multilingue spécialement dédiée.
Avec mes collègues Zeno, Alexandra, Christian, Balz, Melanie, Janine, Olivier, Emilie et Claire, je me réjouis de vous retrouver dès lundi à 17h pour ce rendez-vous quotidien d'information que vous êtes nombreux et nombreuses à plébisciter!
D’ici là, je vous souhaite un excellent week-end,
Après Lugano en 1956 et Lausanne en 1989, ce sera au tour de la ville suisse de Bâle d’accueillir le 69e Concours Eurovision de la chanson en 2025. La Société suisse de radiodiffusion et télévision (SSR – dont fait partie swissinfo) a sélectionné la cité rhénane pour l’organisation du plus grand événement musical au monde. Bâle a été préférée à Genève, l’autre finaliste.
«C’est une somme de petites différences qui ont fait pencher la balance. Il n’y a pas eu un argument déterminant», a expliqué Moritz Stadler, coproducteur exécutif de l’Eurovision 2025, à mes collègues de la RTS. Plusieurs domaines ont été analysés: la salle de spectacle où a lieu le concours, la sécurité, la mobilisation de la ville et les événements annexes prévus, a-t-il ajouté.
Le concours se déroulera à la halle Saint-Jacques, qui peut accueillir 12’000 personnes. Des écrans géants permettront à 20’000 spectatrices et spectateurs supplémentaires de suivre l’événement sans billet. Le slogan de la candidature bâloise, «Crossing Borders» («Traverser les frontières»), reflète la dimension internationale et inclusive de l’événement.
Le gouvernement de Bâle-Ville «se réjouit beaucoup» de la venue de l’Eurovision Song Contest. Il voit dans l’organisation du plus grand événement musical au monde une grande chance pour la renommée de Bâle et son économie. De leur côté, les autorités genevoises ont fait part de leur déception, mais elles prennent acte de ce choix et félicitent la ville de Bâle.
- Le compte-renduLien externe de la RTS
Les recettes des partis politiques suisses ont été publiées pour la première fois ce vendredi par le Contrôle fédéral des finances. Ces chiffres ne font toutefois pas toute la transparence sur le financement de la politique helvétique, comme le reconnaît lui-même le directeur de l’organe.
Le Parti socialiste a récolté le plus d’argent en 2023 au niveau national, déclarant des recettes de 9,03 millions de francs. C’est un tiers de plus que l’Union démocratique du centre (UDC / droite conservatrice), qui se place en deuxième position avec 5,94 millions déclarés. Le Parti libéral-radical (PLR / droite) arrive troisième avec 4,25 millions.
Ces résultats sont cependant à prendre avec des pincettes, car ils omettent de prendre en compte de nombreux éléments. Il manque par exemple toutes les recettes des partis cantonaux ou les budgets d’acteurs à qui les règles de transparence ne s’appliquent pas (fondations, comités de soutien ou organisations de campagne). De plus, si les contrôleurs repèrent des chiffres erronés, ils n’ont pas le droit d’en informer le public.
«La loi accepte sciemment que la transparence soit limitée», reconnaît ainsi Pascal Stirnimann, le directeur du Contrôle fédéral des finances. Si le Groupe d’États contre la Corruption du Conseil de l’Europe (Greco) estime que la Suisse a fait un pas vers davantage de transparence, il critique le fait que les partis ne doivent publier que leurs recettes.
- L’article de mon collègue Balz Rigendinger sur swissinfo.ch
Alors que deux alpinistes ont perdu la vie jeudi en tentant de gravir le Lagginhorn, mes collègues de la RTS reviennent sur une série noire qui frappe le Cervin. Le manque de préparation est pointé du doigt par les spécialistes de la montagne.
Ces dernières semaines, sept alpinistes ont perdu la vie sur le Cervin, le sommet le plus fréquenté et le plus risqué de Suisse, dont un Autrichien de 36 ans, le 23 août dernier, et une Canadienne de 49 ans le 25 juillet. Il faut remonter à 2019 pour trouver pareille série noire. Au total, depuis le début de l’année, plus d’une quarantaine de personnes sont décédées sur les sommets de Suisse.
«On voit beaucoup de vidéos de personnes qui grimpent le Cervin. Mais si tu n’as pas l’éducation, le physique ou l’entraînement, c’est vite dangereux, surtout quand les gens décident d’y aller seuls», prévient Sämy Aufdenblatten, interrogé par la RTS.
Pascal Gaspoz, chef du Groupe Montagne à la Police cantonale valaisanne, conseille aux gens de prendre le temps de gravir la montagne et éventuellement de s’acclimater à l’altitude sur un autre sommet au préalable. «Mais surtout, il faut être accompagné par un professionnel», ajoute-t-il. En Suisse, il est cependant impossible d’obliger les gens à employer un guide de montagne, car la montagne est ouverte à tous.
- L’article de la RTSLien externe sur la série noire au Cervin
À un peu plus de deux mois de l’élection présidentielle américaine, nous entamons une série d’articles sur les États-Unis et leurs liens avec la Confédération. Aujourd’hui, je vous emmène à la rencontre des Suisses qui y ont émigré et des traces qu’ils y ont laissées.
Entre 1700 et 2000, environ 460’000 Suisses ont émigré aux États-Unis. Le Nouveau Monde n’a pas souri au premier Helvète le dont le voyage vers les États-Unis a été rapporté. Diebold von Erlach était officier dans une expédition coloniale française dans l’actuelle Floride, en 1564. Une année plus tard, il est mort dans des circonstances inexpliquées dans un conflit entre les colons espagnols et français.
Le Suisse le plus influent outre-Atlantique a sans doute été Albert Gallatin. Il a décidé d’émigrer après avoir effectué ses études à Genève. En 1785, il obtint la citoyenneté américaine, se lança dans la politique, où il se présenta comme un fervent anti-esclavagiste, puis fut secrétaire au Trésor de 1801 à 1814.
Quant à Elisabeth Kübler-Ross, elle fut la Suisse-Américaine la plus célèbre. La psychiatre, décédée en 2004 en Arizona, avait quitté sa ville natale de Zurich en 1958 pour s’installer aux États-Unis. Elle est connue pour avoir développé le modèle des cinq phases de la mort.
- L’article de mon collège Benjamin von Wyl
Comment allez-vous voter le 22 septembre? Participez au grand sondage de la SSR sur les votations du 22 septembre.
Le peuple se prononce une fois encore, le 22 septembre, sur un objet qui touche au système des retraites. Cette fois-ci, il s’agit d’une révision du second pilier, soit la prévoyance professionnelle. Celle-ci prévoit principalement la diminution de 6,8% à 6% du taux de conversion. L’objectif est de garantir le financement à long terme du deuxième pilier.
Les Suisses votent aussi sur l’initiative sur la biodiversité. Le texte déposé par des associations de protection de la nature et de l’environnement réclame suffisamment de moyens et de surfaces pour la nature.
Votre avis nous intéresse: que pensez-vous de ces propositions? Avez-vous déjà décidé de mettre un «oui» ou un «non» dans l’urne?
>>> Participez à l’enquête de la SSR en cliquant sur ce lienLien externe
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