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Aujourd’hui en Suisse

Chères lectrices, chers lecteurs,

Jusqu’à quel point faites-vous confiance à votre antivirus? Des collaborateurs du service de renseignement suisse auraient coopéré trop étroitement avec une entreprise russe de cybersécurité, ce qui aurait entraîné la fuite de données très sensibles.

Également dans notre sélection de l’actualité du jour: le conseiller fédéral Ignazio Cassis qui s’exprime sur la crise humanitaire dans la bande de Gaza, la fin prochaine des «puffs» et la police qui a démantelé un réseau de trafiquants d’êtres humains.

Bonne lecture,

Le bâtiment des Services de renseignement de la Confédération
Ce bâtiment du Département de la défense, de la protection de la population et des sports à Berne abrite aussi le Service de renseignement de la Confédération. Keystone / Peter Schneider

Des collaborateurs de l’équipe cyber du Service de renseignement de la Confédération (SRC) auraient transmis des données hautement sensibles aux services secrets russes.

Connaissez-vous les logiciels antivirus de la société russe Kaspersky? L’équipe cyber du SRC s’est également appuyée sur eux. Cette équipe est chargée de lutter contre les cyberattaques et de les élucider. Elle a obtenu quelques succès, comme l’indique une expertise externe.

Toutefois, pendant environ cinq ans, des données hautement sensibles auraient été transmises aux services secrets russes via les logiciels de Kaspersky. C’est ce que rapporte aujourd’hui le pôle d’enquête de la SRF.

Ce n’est que lorsque deux services secrets amis de la Suisse ont menacé de cesser leur collaboration avec le SRC que le chef de la troupe a été licencié. Il aurait toutefois emporté son ordinateur portable de service et ne l’aurait rendu que plus tard. Selon la SRF, le Département fédéral de la défense (DDPS) a ouvert une enquête administrative.

Ignazio Cassis s'exprimant à une tribune
Ignazio Cassis à l’ouverture de la huitième réunion de la Plateforme mondiale pour la réduction des risques de catastrophe (GP2025) à Genève, le 3 juin 2025. Keystone / Martial Trezzini

Face à la situation dramatique à Gaza, le ministre suisse des Affaires étrangères Ignazio Cassis appelle à garder la tête froide – et à un regard différencié sur les responsabilités dans le conflit au Proche-Orient. Le conseiller fédéral plaide pour la diplomatie, la patience et une attitude claire envers les deux parties au conflit.

Ignazio Cassis s’alarme de la situation humanitaire dramatique dans la bande de Gaza et condamne clairement le blocage des livraisons d’aide par Israël. Dans le même temps, il appelle à une vision différenciée: le Hamas contribue lui aussi de manière déterminante à l’escalade, notamment en ne libérant pas les otages qu’il détient encore. C’est ce qu’il déclare dans deux interviews accordées à la RTS et à la RSI.

En ce qui concerne les incidents mortels survenus lors de la distribution de l’aide humanitaire, Ignazo Cassis appelle à la retenue. Selon lui, les informations sont contradictoires et chaque partie diffuse sa propre version. Il met donc en garde contre les accusations hâtives.

La Suisse officielle est en outre critiquée pour ne pas avoir soutenu l’appel européen visant à placer l’aide humanitaire sous l’égide de l’ONU. À la question de savoir si la Suisse va reconsidérer ses relations avec Israël, le chef de la diplomatie helvétique répond que le dialogue avec toutes les parties est important pour trouver une solution à long terme. Une rupture des relations ne mènerait à rien. La Suisse mise plutôt sur la patience et le travail de persuasion.

Pieds portant des talons hauts.
Une prostituée dans un établissement à Zurich. (Image prétexte) Keystone / Ennio Leanza

La police municipale zurichoise et le ministère public ont enquêté pendant des mois. Hier mardi, ils ont frappé et arrêté cinq hommes à Zurich et à Soleure. Ceux-ci sont accusés d’avoir forcé de jeunes Roumaines à se prostituer.

La police a arrêté cinq Roumains âgés de 29 à 45 ans lors de différentes perquisitions. Ils auraient fait partie d’un réseau criminel en Roumanie et auraient recruté de manière ciblée de jeunes femmes issues de milieux pauvres pour les forcer à travailler dans le domaine du sexe en Suisse, écrit 20 Minuten.

Les enquêtes menées conjointement avec les autorités de poursuite pénale de Roumanie, Europol et Eurojust ont permis de mettre au jour un réseau de grande envergure. Selon RTS Info, des perquisitions et des arrestations ont également eu lieu en Roumanie dans le cadre de ce réseau. Selon les sources, 12 ou 13 hommes ont été placés en garde à vue.

En Suisse, la police a pu mettre onze victimes présumées en contact avec un centre d’aide aux victimes spécialisé dans la traite des êtres humains. Elles auraient été sous le contrôle permanent des accusés et soumises à la violence et aux menaces.

Affiche pour une initiative populaire contre le tabac
L’initiative «Oui à la protection des enfants et des jeunes contre la publicité pour le tabac» avait été déposée en septembre 2019. Keystone / Peter Schneider

Le Parlement met les points sur les i en ce qui concerne la mise en œuvre de l’initiative pour l’interdiction de la publicité pour le tabac, acceptée par le peuple et les cantons. Après trois ans de débats, la mise en œuvre est désormais inscrite dans la loi. En outre, les cigarettes électroniques jetables seront interdites.

L’initiative «Oui à la protection des enfants et des jeunes contre la publicité pour le tabac» prévoit l’interdiction de la publicité pour les produits du tabac dans les festivals, sur les affiches ainsi que dans les journaux et les magazines.

Toutefois, comme l’écrit Plateforme J, le Parlement ne répond pas entièrement à l’initiative dans sa mise en œuvre. Il aspire à une «voie médiane entre une attitude très libérale et une interdiction totale de la publicité».

En outre, après le Conseil national, le Conseil des États a décidé ce mercredi d’interdire les puffs. Il s’agit de cigarettes électroniques à usage unique. Outre qu’elles contiennent souvent un taux élevé de nicotine, ces cigarettes électroniques particulièrement prisées des jeunes terminent dans 80% des cas à la poubelle ou sur la voie publique, ce qui pose un problème environnemental. Le Conseil fédéral doit maintenant élaborer une interdiction.

Texte traduit de l’allemand à l’aide de DeepL/op

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