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La Suisse du bout du monde en quatre étapes

drapeau suisse
Keystone / Jean-christophe Bott

De petits fragments de Suisse sont répartis aux quatre coins du globe. Voici un voyage estival en quatre étapes vers quelques-unes de ces destinations, plus ou moins lointaines et plus ou moins connues.

Première étape: Madrid, au Collège Suisse

Le Collège Suisse de Madrid a été fondé en 1970 par des entrepreneurs suisses. Il a donc fêté ses 50 ans il y a deux ans mais, pandémie de Covid oblige, les festivités ont été reportées à cette année. L’établissement est situé aux portes de la capitale espagnole, dans le nord de la ville, au milieu des arbres. Juste à côté se trouvent le Club suisse et le restaurant le Chalet, où l’on peut manger des fondues et des raclettes.

Le Collège Suisse accueille environ 600 élèves dont l’âge va de 2 à 18 ans. Il s’agit d’une école privée, qui coûte entre 800 et 900 francs suisses par mois, où seuls les parents suisses ont droit à des réductions. L’enseignement diffère d’une scolarité en Suisse. L’histoire et l’espagnol sont par exemple obligatoires. Mais dans les classes supérieures, on traite tout de même du système politique suisse et quelques heures sont consacrées à l’histoire helvétique.

Écouter le reportage de Valérie Demon, correspondante de la RTS en Espagne:

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Deuxième étape: l’Uruguay, à Nueva Helvecia

Nueva Helvecia est une petite ville qui cultive farouchement son héritage helvétique. Située à quelque 120 kilomètres à l’ouest de la capitale uruguayenne Montevideo, elle abrite quelque 15’000 âmes. Elle a été fondée en 1861 par des migrantes et migrants majoritairement suisses, qui ont su transmettre à leur descendance les coutumes et savoir-faire, notamment culinaires, de leur pays d’origine.

Ce qui frappe le plus en arrivant à Nueva Helvecia, ce sont les chalets alpins dispersés entre les maisons uruguayennes de style colonial plus classique. Sur la plupart d’entre eux, on trouve même les écussons correspondant au canton dont étaient originaires les Suisses qui s’y étaient installés. Mais l’attachement de la population à la Suisse ne se résume pas à quelques curiosités architecturales. Il est beaucoup plus profond.

Écouter le reportage de Theo Conscience, correspondant pour la RTS en Amérique du Sud:

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Troisième étape: Rome, à l’Istituto Svizzero

L’Institut suisse de Rome est exceptionnel à plusieurs égards. Tout d’abord par sa position géographique. Situé en plein cœur de Rome, sur une colline, il est à deux pas de la Villa Borghèse – un parc municipal de 80 hectares qui regroupe un ensemble d’institutions culturelles, de musées et un zoo. La demeure abritant l’institut a été construite en 1905 par un industriel tessinois, qui l’a ensuite léguée à la Confédération.

Ensuite, l’Institut suisse de Rome est exceptionnel par les activités qui s’y déroulent. Il est non seulement lieu d’expositions, de concerts et de conférences, mais accueille aussi des scientifiques et artistes suisses en résidence. Douze places sont notamment réservées à des Suisses de moins de quarante ans – six artistes et six chercheuses et chercheurs – qui y séjournent pendant dix mois.

Écouter le reportage d’Éric Jozsef, correspondant de la RTS en Italie:

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Quatrième étape: Londres, au jardin suisse du Chelsea Flower Show

Cette année, la Suisse a gagné la possibilité de créer un jardin éphémère de 100 mètres carrés au Chelsea Flower Show. Le Chelsea Flower Show n’est rien de moins que la plus prestigieuse exposition florale au monde. Outre les dernières tendances en matière de jardins, c’est aussi l’un des grands rendez-vous mondains de la saison, qui voit défiler toutes sortes de célébrités, même la reine, qui parraine le show et ne manque jamais une édition.

Pour pouvoir exposer au Chelsea Flower Show, il faut être sélectionné par un jury très exigeant. Le jardin suisse faisait partie donc des quelques dizaines d’heureux élus. Il a concouru dans la catégorie «jardin sanctuaire» et a remporté la médaille de bronze. Il a depuis été démantelé mais les fleurs et les arbres qui le composaient ont été replantés dans des parcs et des jardins communaux au sud de Londres.

Écouter le reportage de Catherine Illic, correspondante de la RTS au Royaume-Uni:

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Adaptation web: Emilie Ridard

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