
Un lock-out qui devrait s’éterniser
Les 30 franchises de National Hockey League ont perdu ensemble 500 millions de francs lors de la saison dernière.
Aujourd’hui, les représentants des clubs et des joueurs campent plus que jamais sur leurs positions.
Entre joueurs et propriétaires, les positions restent diamétralement opposées. Les négociations sont même au point mort. Pas même une amorce de dialogue en vue. Même en cas de bonne volonté, il faudrait de longues semaines de discussions pour parvenir à un compromis. De plus en plus hypothétique, à mesure que le temps passe.
Au cœur du conflit qui secoue le hockey nord-américain: la volonté des propriétaires (représentés par la NHL dirigée par le puissant commissaire Gary Bettman) d’imposer un plafond salarial aux joueurs professionnels, défendus par la NHLPA (Association des joueurs de NHL). Le refus est net et la convention salariale qui régit la NHL n’a pu être renouvelée.
Il ne s’agit donc pas d’une «grève», mais bien d’un lock-out, soit une suspension du championnat professionnel décidée par Gary Bettman. Les positions des deux parties sont très éloignées.
La perte globale des 30 clubs de NHL est estimée à 500 millions de francs pour la seule saison dernière. En dix ans, date du dernier lockout, les salaires des joueurs ont augmenté de 252%, pendant que les recettes des clubs ne progressaient que de 162%.
swissinfo, Jonathan Hirsch

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