Deux nouveaux conseillers d’Etat à Fribourg
(Keystone-ATS) L’écologiste Marie Garnier et le libéral-radical Maurice Ropraz sont les nouveaux conseillers d’Etat fribourgeois. Ils rejoignent les cinq sortants réélus dimanche. L’UDC Pierre-André Page n’a pas réussi son pari.
Isabelle Chassot (PDC)a été la mieux élue, suivie par Beat Vonlanthen (PDC), Georges Godel (PDC), Erwin Jutzet (PS), Marie Garnier (Verts), Anne-Claude Demierre (PS) et Maurice Ropraz (PLR). Pierre-André Page (UDC) et Pierre-Olivier Nobs (PCS)n’ont pas récolté suffisamment des voix pour obtenir un siège. La participation s’est élevée à 37,65%.
L’enjeu principal de cette élection était de savoir qui – de la gauche ou de l’UDC – allait décrocher le siège laissé vacant par l’indépendant Pascal Corminboeuf. La gauche a clairement emporté son pari.
Encore mieux
Mme Garnier poursuit sur sa lancée du premier tour. Elle avait déjà créé la surprise en arrivant juste après les cinq sortants. Cette fois-ci, elle fait mieux encore, s’intercalant parmi eux, et devançant Mme Demierre.
Son élection porte à trois le nombre de femmes siégeant à l’exécutif fribourgeois. Agée de 49 ans, directrice du centre de formation de Pro Natura à Champ-Pittet, conseillère communale à Villars-sur-Glâne, Mme Garnier est ingénieure-agronome EPFZ.
Comme au premier tour, Isabelle Chassot cartonne: elle obtient 35’622 suffrages, soit 51,5% des voix. Elle est talonnée de près par Beat Vonlanthen, Georges Godel et Erwin Jutzet. Marie Garnier engrange 31’222 suffrages, suivie de près par Mme Demierre (30’472). M.Page récolte 20’450 suffrages et devance de peu M.Nobs.
Encore raté
Pierre-André Page n’a pas réussi son pari: le candidat UDC n’a pas été élu dimanche au second tour des élections au Conseil d’Etat fribourgeois. Arrivé 10e sur 12 candidats au premier tour le 13 novembre, il n’a pas réussi à renverser la vapeur en sa faveur.
Le second tour confirme les résultats du premier. Les sept élus étaient arrivés dans les sept premiers sur douze candidats le 13 novembre. Aussi bien la gauche que le PDC et le PLR souhaitaient un second tour tacite. L’UDC ne l’a pas entendu de cette oreille. M. Page a maintenu sa candidature, provoquant ce second tour qui n’a pas tourné en sa faveur.