Ringier et Axel Springer veulent fusionner à l’Est
Les groupes de presse zurichois Ringier et allemand Axel Springer veulent unir leurs activités en Europe de l'Est. Si cette coentreprise voit le jour, elle deviendra l’un des groupes médiatiques les plus importants de cette zone.
Ce contenu a été publié sur
1 minute
Ringier et Axel Springer doivent encore recevoir le feu vert des autorités de la concurrence. Avec un chiffre d’affaires de 601 millions de francs et un bénéfice de 89 millions, il s’agira d’une des entreprises de presse les plus significatives d’Europe de l’Est, ont indiqué les deux groupes dans un communiqué diffusé dans la nuit de mardi à mercredi.
Si ce projet se concrétise, une société de 4800 employés verra le jour en Europe de l’Est. Axel Springer et Ringier disposeront chacun d’une participation de 50% dans la nouvelle maison. Celle-ci réunira les activités d’Axel Springer en Pologne, République tchèque et Hongrie et celles de Ringier en Serbie, Slovaquie, République tchèque et Hongrie. Une introduction en bourse est prévue dans les trois à cinq ans.
Aucune fusion de produits n’est toutefois prévue, a indiqué mercredi devant la presse le directeur de Ringier, Christian Unger. Selon lui, Axel Springer et Ringier sont en effet actifs dans des segments différents. «Pour les collaborateurs des médias concernés, le regroupement est un signal positif. Ils auront plus de marge de manœuvre et recevront une assurance supplémentaire que nous tenons à leur travail», a-t-il déclaré.
swissinfo.ch et les agences
Les plus appréciés
Plus
Cinquième Suisse
Émigration à la retraite: «L’étiquette de ‘profiteurs’ est totalement déplacée»
Dans quels cas les Suisses de l’étranger devraient-ils recevoir un soutien de la Suisse et dans quels cas non?
Les Suisses de l’étranger ont droit, sous certaines conditions, à une aide sociale helvétique. Quand l'aide financière est-elle justifiée, quand ne l'est-elle pas? Votre avis nous intéresse!
Si vous souhaitez entamer une conversation sur un sujet abordé dans cet article ou si vous voulez signaler des erreurs factuelles, envoyez-nous un courriel à french@swissinfo.ch.
En savoir plus
Plus
Nouvelles coupes dans la presse suisse
Ce contenu a été publié sur
Les suppressions d’emplois touchent la production, la mise en page, l’image et la correction. La «newsroom» regroupera dès le 7 mars les rédactions du Blick, du Blick am Abend, du SonntagsBlick et de Blick.ch. Le nombre de licenciements sera déterminé en février, a précisé le porte-parole du groupe Stefan Hackh. Le nombre de journalistes qui…
Ce contenu a été publié sur
La concentration se poursuit dans la presse helvétique. Dans un communiqué commun publié mardi matin, le groupe zurichois Tamedia et le groupe vaudois Edipresse ont annoncé leur regroupement. Celui-donne naissance à un nouvel acteur de taille sur le marché de la presse en Suisse, jusqu’ici dominé par le groupe Ringier. Sur le plan opérationnel, il…
Ce contenu a été publié sur
La fusion annoncée se fera en deux temps. Tamedia va racheter 49,9% des activités suisses du Vaudois Edipresse. Début 2011, le groupe alémanique deviendra actionnaire majoritaire en rachetant 0,2%, puis les 49,9% restants début 2013. Pour Jean-Clément Texier, consultant en stratégie et fusions à l’Académie du journalisme et des médias de Neuchâtel, il s’agit d’une…
Ce contenu a été publié sur
Il n’y a pas encore ici de spectaculaire fermeture de vénérables journaux comme celles qui ponctuent ces temps-ci l’actualité aux Etats-Unis. Mais tous les voyants sont au rouge. Lors de la présentation de son bilan 2008 au début avril, l’éditeur zurichois Tamedia, propriétaire du Tages-Anzeiger, repreneur de la Berner Zeitung et du Bund de Berne…
Vous pouvez trouver un aperçu des conversations en cours avec nos journalistes ici. Rejoignez-nous !
Si vous souhaitez entamer une conversation sur un sujet abordé dans cet article ou si vous voulez signaler des erreurs factuelles, envoyez-nous un courriel à french@swissinfo.ch.