
Billets au noir à Sydney: la Suisse montrée du doigt

Le Comité d´organisation des Jeux olympiques accuse certains pays - dont la Suisse - d´avoir commercialisé des billets pour les JO de Sydney au marché noir.
Ce n’est peut-être qu’une tempête dans un verre d’eau. Mais l’affaire a fait jeudi les titres de plusieurs journaux australiens. D’ailleurs, des revendeurs italiens ont été expulsés. Ils se seraient procurés, en l’occurrence, des billets réservés à la vente à l’étranger auprès des Comités olympiques nationaux.
D’un côté, il y a le Comité des JO de Sydney, soucieux de vendre un maximum de billets, dont ceux de la cérémonie de clôture des jeux dimanche 1er octobre, au prix de 1382 dollars australiens, soit autant de francs suisses.
De l’autre côté, il y a les Comités internationaux olympiques incriminés dont l’Association olympique suisse désireux d’écouler les billets déjà achetés, mais non vendus dans les différents pays concernés.
C’est donc une affaire de gros sous, les intérêts des uns n’étant pas ceux des autres. Les organisateurs australiens considèrent en fait que les Comités nationaux olympiques concernés, dont l’Association olympique suisse, mais aussi les Comités olympiques des Etats-Unis, de Russie, d’Espagne et du Venezuela n’ont pas respecté la règle du CIO. qui interdit la revente de billets dans le pays organisateur.
L’Association olympique suisse, elle, se défend. Ce n’est pas elle qui a revendu les billets en Australie, mais son partenaire, le voyagiste Kuoni qui dispose du monopole des droits de revente des billets et en Suisse pour les Jeux de Sydney.
L’affaire ne devrait donc pas avoir de conséquence majeure. D’autant que le CIO a jusqu’ici fermé les yeux sur une pratique largement répandue.
Urs Gfeller (RSR), Sydney

En conformité avec les normes du JTI
Plus: SWI swissinfo.ch certifiée par la Journalism Trust Initiative
Vous pouvez trouver un aperçu des conversations en cours avec nos journalistes ici. Rejoignez-nous !
Si vous souhaitez entamer une conversation sur un sujet abordé dans cet article ou si vous voulez signaler des erreurs factuelles, envoyez-nous un courriel à french@swissinfo.ch.