Chiffre d’affaires et bénéfice en hausse pour Novartis
Le géant bâlois a vu son bénéfice net progresser de 12 pour cent au 1er semestre 2000 par rapport à la même période de 1999. Il atteint plus de 4 milliards de francs. Le chiffre d´affaires a augmenté de 15 pour cent à 18,9 milliards de francs.
«Les solides performances réalisées au 1er semestre de cette année sont dues à une répartition prioritaire des ressources en faveur des principaux générateurs de croissance», a expliqué Daniel Vasella, président du conseil d’administration de Novartis.
Le groupe pharmaceutique bâlois table sur un léger fléchissement des affaires au 3ème trimestre 2000, puis sur un regain de croissance au 4ème trimestre. Sauf perturbation majeure sur les marchés financiers, la direction table sur un bénéfice net annuel supérieur à celui de 1999.
Les différents secteurs du géant bâlois ont enregistré de fortes augmentations des chiffres d’affaires. La division pharmaceutique, qui emploie 15 400 collaborateurs dans le monde, a vu son chiffre progresser de 17 pour cent au 1er semestre pour atteindre 8 milliards et demi de francs. En monnaies locales, sa hausse atteint 8 pour cent.
La division Agribusiness, qui sera scindée à l’occasion de la création de Syngenta, a réalisé près de 5 milliards de francs de chiffre d’affaires. Ce qui représente une progression de 16 pour cent par rapport à l’année dernière.
Le géant bâlois ajoute que les préparatifs en vue de la création de Syngenta – qui a reçu l’aval de la Commission européenne – sont en bonne voie. Lors de leur assemblée extraordinaire du 11 octobre, les actionnaires de Novartis sont invités à approuver la fusion.
La société Syngenta, qui a son siège à Bâle, doit devenir le numéro 1 du marché mondial des produits servant à la protection des plantes et numéro 3 du marché des semences. Le groupe Novartis détiendra 61 pour cent des actions de la nouvelle société et AstraZeneca 39 pour cent.
Quelque 3000 emplois, soit 10 pour cent des effectifs, doivent être supprimés. La fusion doit permettre de réaliser des économies de coûts de 525 millions de dollars par année alors que les frais de restructurations se montent à 850 millions de dollars.
swissinfo avec les agences
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