La voix de la Suisse dans le monde depuis 1935
Les meilleures histoires
Démocratie suisse
Les meilleures histoires
Restez en contact avec la Suisse

Deux entreprises romandes parmi les valeurs vedettes de la bourse suisse

Deux entreprises romandes entrent parmi les vedettes de la bourse suisse. Keystone

Le Swiss Market Index (SMI), qui constitue le panier de base de l'indice le plus important de la bourse suisse, s'ouvre à deux sociétés romandes, Kudelski et Serono. Les deux entreprises les plus performantes de Suisse, selon Bilanz.

Le SMI, l’indice phare de la bourse helvétique, s’appuyait presque exclusivement sur des «géants» alémaniques, comme ABB, Novartis, Roche, SAirGroup ou l’UBS. Il va dorénavant compter avec deux nouveaux venus installés sur les bords du lac Léman, le Vaudois Kudelski, le spécialiste des technologies numériques, et le Genevois Serono, actif dans les biotechnologies.

L’arrivée des deux champions romands n’est pas véritablement une surprise. Kudelski a vu son chiffre d’affaires augmenter de 115 pour cent l’an dernier et il vient d’annoncer que pour le premier trimestre 2000, son chiffre d’affaires progresserait «plus fortement que prévu, soit à un rythme nettement supérieur à 50 pour cent».

Dorénavant, la capitalisation boursière de cette entreprise vaudoise est supérieure à celle de Swissair, dont le titre ne cesse de chuter depuis le départ de son patron, l’Américain Jeffrey Katz. Dans son dernier numéro, le mensuel économique Bilanz classait d’ailleurs Kudelski et Serono aux deux premières places des entreprises suisses les plus performantes.

Le Swiss Market Index comptera dorénavant 29 sociétés au lieu de 24. Outre Kudelski et Serono, il vient en effet également d’accueillir la banque Julius Bär, l’entreprise technologique Unaxis Holding (ex-Oerlikon-Bührle) et le groupe de luxe Compagnie financière Richemont.

Depuis plusieurs jours, les milieux financiers misaient sur le départ du groupe EMS-Chimie, qui n’arrive plus qu’au 32ème rang des entreprises suisses. De plus, les titres de la société de Christoph Blocher n’intéressent guère les investisseurs. Pour autant, le SMI a finalement préféré lui éviter la relégation.

D’ailleurs, aucune des sociétés dont les performances boursières n’ont pas été satisfaisantes au cours de l’année écoulée ne quitte l’indice des valeurs vedettes. En Suisse, on préfère ne fâcher personne.

Ian Hamel

Les plus appréciés

Les plus discutés

En conformité avec les normes du JTI

Plus: SWI swissinfo.ch certifiée par la Journalism Trust Initiative

Vous pouvez trouver un aperçu des conversations en cours avec nos journalistes ici. Rejoignez-nous !

Si vous souhaitez entamer une conversation sur un sujet abordé dans cet article ou si vous voulez signaler des erreurs factuelles, envoyez-nous un courriel à french@swissinfo.ch.

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision