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Embellie sur le marché des places d’apprentissage

Cette évolution favorable est à mettre sur le compte de la reprise économique qui incite les patrons à offrir de nouvelles places. Keystone

Plus de 70 000 jeunes ayant terminé leur scolarité obligatoire ont déjà signé un contrat d'apprentissage. La situation s'est notablement améliorée par rapport aux quatre dernières années. Grâce à une conjoncture économique favorable.

Par rapport à l’an dernier, le marché des places d’apprentissage a connu cet été une «profonde amélioration», observe Patrick Lucca, porte-parole de l’Union suisse des arts et métiers. Signe de cette embellie: cette année, les centres professionnels cantonaux n’ont pas eu à tirer la sonnette d’alarme.

De plus, il reste encore de nombreuses places disponibles. Du coup, estime Rolf Peter de l’Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie, il est probable que le nombre de jeunes sans place d’apprentissage chute cette année.

Selon les experts, cette évolution favorable est avant tout à mettre sur le compte de la reprise économique qui incite les patrons à offrir de nouvelles places. La création de nouveaux emplois rend également plus attractif le passage de l’école obligatoire au monde du travail, souligne Patrick Lucca.

La situation varie toutefois selon les branches de l’économie. Ainsi, en informatique, les 600 places d’apprentissage nouvellement créées ne suffisent pas à satisfaire à une forte demande. En revanche, l’hôtellerie et la construction peinent à trouver des apprentis.

On peut aussi constater que de nouveaux métiers voient le jour, comme celui de recycleur de déchets. Une cinquantaine de contrats d’apprentissage ont été conclus pour la rentrée. Autre exemple: entre 100 et 200 apprentis en télématique seront pour la première fois initiés à la réparation et à l’installation des téléphones, des ordinateurs ou des branchements internet.

De nouveaux métiers sont créés. Mais d’autres disparaissent. Il n’y a, par exemple, plus de tanneur, de giletier-culottier ou encore de dessinateurs de textiles en formation.

Enfin, certains métiers changent de dénomination. Les brasseurs sont désormais des techniciens en denrées alimentaires. Et on ne distingue plus les tailleurs sur mesure des modistes ou des couturiers en fourrures: ces métiers seront à l’avenir regroupés sous le terme de «professions de l’habillement». Idem pour les repro-, litho-, photolitho- et typographes, qui seront rangés dans la catégorie générique des polygraphes.

swissinfo avec les agences

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