Groupe Bâloise: bénéfice record en 1999

Les bénéfices du groupe d’assurances Bâloise se sont littéralement envolés en 1999. Le résultat net a progressé de 40 pour cent, pour s’établir à 511 millions de francs, malgré un durcissement de la concurrence dans la branche.

Les bénéfices du groupe d’assurances Bâloise se sont littéralement envolés en 1999. Le résultat net a progressé de 40 pour cent, pour s’établir à 511 millions de francs, malgré un durcissement de la concurrence dans la branche.

Présentant ces résultats mardi, Rolf Schäuble, président du conseil et de la direction du groupe, a expliqué ces performances par une politique de souscription conforme aux risques. Une gestion «efficace» des coûts et une hausse constante des revenus issus de la gestion des placements des capitaux propres y ont aussi contribué.

Les affaires non-vie ont été caractérisées par une pression constante sur les prix et les marges en raison d’une «concurrence âpre sur tous les marchés». Les affaires vie ont en revanche connu «une évolution réjouissante», a encore indiqué Rolf Schäuble.

En 1999, le montant des primes a reculé de 4 pour cent à 6,185 milliards de francs. Le résultat financier de l’assureur a toutefois atteint un nouveau record à 2,388 milliards de francs, en augmentation de 7,8 pour cent.

Les catastrophes naturelles qui ont marqué 1999 (avalanches, passage de Lothar) n’ont pas trop pesé sur le secteur non-vie. Ce dernier n’a connu qu’une légère augmentation de son ratio, qui est passé de 103,3 à 106,6 pour cent. Quant aux fonds propres consolidés, ils sont en hausse de 28 pour cent, à 6,778 milliards de francs.

Fort de ces bons résultats 1999, le conseil d’administration du groupe Bâloise proposera à l’assemblée générale de verser un dividende de 24 francs par action, en augmentation de 26 pour cent.

La Bâloise a par ailleurs l’intention de racheter 195 400 de ses actions, soit 3,3 pour cent des titres en circulation, pour un montant total de l’ordre de 300 à 350 millions de francs. L’assemblée générale proposera d’attribuer aux actionnaires une option put – une option de vente donnant un droit de céder le titre, dans un délai donné, à un prix déterminé d’avance – gratuite par action nominative.

Trente options put donneront le droit de revendre une action nominative Bâloise à la compagnie. Le prix de rachat sera communiqué lors de l’assemblée générale et sera «nettement supérieur» au cours en bourse, a précisé La Bâloise.

swissinfo avec les agences