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L’UBS va à New York pour se remettre en selle

L'entrée de l'UBS au New York Stock Exchange devrait permettre à l'établissement suisse une expansion aux Etats-Unis. Keystone

L’UBS sera mardi la première banque suisse à être cotée à la Bourse de New York. Elle espère ainsi se renforcer outre-Atlantique. Car, contrairement au Credit Suisse, l’UBS n’est toujours pas parvenu à intégrer une banque d’affaires américaine.

C’est un secret pour personne. La fusion entre l’UBS et la SBS n’a pas encore apporté les résultats escomptés. Fin 1999, l’action UBS se trouvait exactement au même niveau que deux ans plus tôt, lors du mariage. Dans le même temps, l’action du Credit Suisse grimpait de 44 pour cent.

En février dernier, la première banque helvétique, qui est aussi la deuxième sur le plan européen, choisissait de s’administrer un remède de cheval. Non seulement elle se séparait, avec effet immédiat, de Rudi Bogni, le numéro deux de l’établissement. Mais elle supprimait son secteur le plus prestigieux, la division Private Banking.

Dorénavant, la gestion de fortune est éclatée entre les trois autres entités du groupe, UBS Suisse, UBS Asset Management et UBS Warburg. «C’est comme si Nestlé cachait qu’elle fabrique du chocolat», avait alors ironisé un chroniqueur économique.

Toutefois, la grande banque suisse a présenté en mars dernier des résultats honorables. Si la gestion de fortune est bien en deçà des attentes, avec une baisse de 15 pour cent, les autres secteurs, et notamment UBS Warburg, se portent bien. Le bénéfice net après impôts s’élève à 6,3 milliards de francs.

Marcel Ospel, le président du directoire de l’UBS, n’a pas caché ses ambitions: l’entrée au New York Stock Exchange doit lui permettre «de saisir d’éventuelles possibilités d’expansion aux Etats-Unis».

Il s’agit de rattraper le retard sur le Credit Suisse qui a parfaitement intégré une banque d’investissement américaine, Credit Suisse First Boston, qui compte aujourd’hui 6 000 salariés aux Etats-Unis, contre 3 600 en 1996.

Ian Hamel

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