La direction de la SGS se dégarnit sérieusement
Trois directeurs de la Société Générale de Surveillance (SGS) quittent la multinationale genevoise. Ces départs interviennent au sein de la division des contrats gouvernementaux. Ils s'inscrivent dans le cadre de la restructuration de l'entreprise.
«Nous devons supprimer 1’300 emplois d’ici à la fin de l’année. A la fin mai, 700 avaient déjà été retranchés», a expliqué, samedi, Jean-Luc de Buman, porte-parole de la SGS, confirmant une information publiée par le quotidien «Le Temps». Le départ des trois directeurs – Nortey Omaboe, Michel Müller et Emmanuel Bonnet – fait partie de cette restructuration.
Fin 1999, la SGS avait déjà supprimé quelque 2’200 emplois (538 en 1998 et 1’637 en 1999). La division des contrats gouvernementaux, aujourd’hui rebatisée Global Trading Solutions, est la plus touchée par le dégraissage.
C’est en effet ce secteur qui est en perte de vitesse. Et, par conséquent, à l’origine de la déconfiture de la société, depuis l’automne 1998.
Toujours dans le cadre de cette réorganisation, «il y aura encore des uppressions d’emplois en Suisse, vers le troisième trimestre», a précisé M. de Buman, sans pouvoir cependant préciser si la direction serait à nouveau touchée.
swissinfo avec les agences
En conformité avec les normes du JTI
Plus: SWI swissinfo.ch certifiée par la Journalism Trust Initiative
Vous pouvez trouver un aperçu des conversations en cours avec nos journalistes ici. Rejoignez-nous !
Si vous souhaitez entamer une conversation sur un sujet abordé dans cet article ou si vous voulez signaler des erreurs factuelles, envoyez-nous un courriel à french@swissinfo.ch.