Les nouvelles stars dans les petits papiers de l’UBS
L'UBS se lance dans la gestion des fortunes des sportifs et des gens du spectacle. Grâce au Sports Entertainement Group (SEG), la banque entend se tailler une part des sommes colossales générées par des milieux encore peu friands de gestion bancaire.
Les footballeurs sont les premiers visés par ce nouveau service. De par leur emploi au sein de la banque, Philippe Hertig (retraité des pelouses suisses) ou Paul Miller (ancienne gloire de Tottenham Hotspurs) appuieront de leur nom le SEG.
Mais, à vrai dire, ce sont les sportifs de tous bords qui sont visés par l’UBS. A l’instar, de l’ancien joueur de tennis suisse Thierry Grin qui est également associé au Sports Entertainment Group.
Grâce aux contacts pris tout au long de sa carrière de footballeur, Philippe Hertig va devoir approcher des jeunes talents qui ne maîtrisent pas forcément tous les aspects monétaires de leur carrière naissante. En clair, il va leur proposer de prendre en charge toute la gestion de leur fortune, en accord avec leur agent, leur famille et toute les personnes impliqués dans leur vie.
Pour l’ex-international, cette offre est une première mondiale. Elle se différencie du Private banking habituel, par le fait qu’elle s’adresse avant tout à une clientèle jeune qui voit ses revenus exploser.
Outre les sports d’équipe, le sport automobile, le golf et le tennis sont les principaux marchés potentiels de la nouvelle offre de l’UBS. Mais le monde du spectacle, de la musique et des médias ne sont pas exclus.
L’Allemand Karl-Heinz Rummenigge croit en ce nouveau service. Consultant sportif du groupe SEG – et vice-président du FC Bayern Munich -, il estime que le Sports Entertainement Group est aussi intéressant pour la banque que pour les sportifs.
Géré depuis Londres, le SEG est déjà présent au Royaume-Uni, en France, en Espagne, à Monaco et maintenant en Suisse. Dirigé par un ancien de chez IMG McCormack, Neil Grainger, il veut également s’implanter en Allemagne et en Italie. En attendant les Etats-Unis. Et, pourquoi pas, le reste de la planète.
swissinfo avec les agences
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