Lombard & Odier au Japon: «small is beautiful»
Contrairement à l'UBS ou au Credit Suisse, son nom n'est pas connu des Japonais. Peu importe: la banque privée genevoise a décidé de ne pas rater le train de la libéralisation du marché financier nippon.
La banque Lombard & Odier veut multiplier par neuf à plus de 300 milliards de yens (3,4 milliards de francs) les fonds privés qu’elle gère au Japon. Et cela dans les cinq prochaines années. C’est du moins ce que l’un de ses responsables a récemment confié au journal économique «Nikkei».
L’établissement genevois pense que la libéralisation du deuxième marché financier du monde va inciter sa plus riche clientèle à solliciter les services de petites banques privées. D’ailleurs, au Japon, «small is beautiful».
Depuis 1999, l’établissement financier suisse a pignon sur rue à Tokyo. Où il a ouvert Lombard & Odier Asset Management, une unité specialisée dans les services à la clientèle privée sur place ou «on shore».
Au Japon, Lombard & Odier s’intéresse, plus particulièrement, aux clients susceptibles de lui confier la bagatelle d’un milliard de yens (près de 14 millions de francs). Et, dans un pays qui bat tous les records d’épargne, le succès est presque au coin de la rue.
Reste à Lombard & Odier à prouver à ses clients potentiels qu’ils peuvent compter sur une totale discrétion. Un facteur déterminant dans un pays dont la société se veut, par principe, égalitaire.
Georges Baumgartner, Tokyo
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