Novartis, UBS: les géants suisses se font coter à la Bourse de New York
Hasard du calendrier, deux des plus importantes sociétés suisses entrent au New York Stock Exchange: Novartis ce jeudi et l’UBS la semaine prochaine. Logique: tout développement international passe presque obligatoirement par la Bourse américaine.
Pour les deux géants à croix blanche, c’est une première. Novartis est le premier groupe pharmaceutique helvétique coté à Wall Street. Toutefois deux de ses concurrents britanniques, AstraZeneca et Glaxo, ont déjà franchi le pas. En revanche, l’UBS est non seulement la première banque suisse, mais bien le premier groupe de services financiers hors des Etats-Unis à être coté sur le New York Stock Exchange.
Pour les deux sociétés, il s’agit tout simplement de se donner les moyens de leurs ambitions américaines. Pour Novartis, cette arrivée à Wall Street, «c’est l’obtention d’une visibilité américaine», sachant que le marché américain représente 37 pour cent des ventes pharmaceutiques du géant bâlois.
Marcel Ospel, le président du directoire de l’UBS, ne dit pas autre chose: «La cotation aux Etats-Unis va accroître notre flexibilité stratégique et nous permettre de saisir d’éventuelles possibilités d’expansion aux Etats-Unis.» Au même moment, l’UBS fera son entrée à la Bourse de Tokyo.
Un chiffre explique à lui tout seul leur stratégie: la Bourse suisse ne représente plus que 2 pour cent du volume d’affaires mondial. Novartis et l’UBS ne sont toutefois pas les premiers à franchir l’Atlantique. Logitech est déjà à la Bourse de New York. Il est vrai que son siège est à Fremont, en Californie, et plus à Romanel-sur-Morges, dans le canton de Vaud.
Ian Hamel
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