Quatre entreprises suisses contribueront au fonds allemand

Les filiales allemandes de quatre entreprises suisses, Roche, Ciba, Holderbank et Swisscom, viennent d´annoncer leur intention de participer au fonds allemand d´indemnisation des travailleurs forcés du nazisme.

Debitel, la filiale allemande de Swisscom, va verser 100 000 euros (155 000 francs), a annoncé la porte-parole du «géant bleu» Renate Cosby, confirmant une information de Radio DRS. Il s’agit d’une contribution de solidarité, puisque debitel, fondée en 1991, n’a jamais occupé de travailleurs forcés.

Roche Deutschland Holding, qui a son siège à Grenzach, a annoncé par communiqué son adhésion au fonds. Il s’agit d’un «acte de solidarité», rien n’indiquant dans les documents d’archives de l’entreprise que celle-ci ait commis une faute, souligne la firme. Le montant du versement n’a pas été précisé.

La filiale allemande de Ciba Spécialités, basée à Lampertheim, près de Francfort, va également verser sa part, a confirmé le porte-parole de l’entreprise Satochi Sugimoto, sans donner de chiffres.

Le producteur de ciment Holderbank, avec ses filiales Breisgauer Cement GmbH et Alsen AG à Hambourg, participera de son côté non pas à titre individuel, mais dans le cadre de l’initiative des cimentiers allemands, selon le porte-parole Roland Walker. Sans l’apport des travailleurs forcés, les entreprises de ciment n’auraient pas pu poursuivre leur production durant la Seconde Guerre mondiale.

Ascom ne participera pas au fonds pour les anciens travailleurs forcés, mais à l’accord global entre les banques suisses et les organisations juives, a déclaré une porte-parole. Parmi les autres grandes sociétés qui ont déjà annoncé leur adhésion figurent ABB, Novartis, Algroup, Zurich Assurances et Winterthur.

swissinfo avec les agences