Suisse-Australie: des relations jeunes et dynamiques
La Chambre de commerce et d´industrie australo-suisse fêtera son quinzième anniversaire en décembre prochain. A sa création, elle comptait 47 membres. Maintenant, 200 entreprises y sont représentées.
C’est en tout cas le signe que les relations économiques entre la Suisse et l’Australie sont en bonne voie. Elles ont longtemps pâti de la distance qui sépare les deux pays. A l’aube du troisième millénaire, cet inconvénient s’est amoindri et si l’on en croit les derniers chiffres publiés par la Chambre de commerce et d’industrie australo-suisse, les échanges entre les deux nations sont plus importants que jamais.
Ainsi, sur la période janvier-juin 2000, les exportations suisses vers l’Australie ont atteint 531,4 millions de francs, contre 110,1 millions de francs d’importations depuis les antipodes. Les Suisses sont donc largement bénéficiaires.
Le volume de ces échanges est en constante augmentation: les exportations à destination de l’Australie ont augmenté de 14,5 pour cent, les importations depuis l’île-continent de 10,3 pour cent depuis le précédent semestre. A l’Australie, la Suisse fournit principalement des produits chimiques, des métaux, des machines, des produits électriques, des produits pharmaceutiques et des montres.
De son côté, l’Australie exporte surtout des produits agricoles. Parmi les entreprises suisses les mieux représentées en Australie: Roche et Novartis, dans le domaine pharmaceutique; Credit Suisse et UBS dans le domaine bancaire; Zurich, Winterthour, Swiss Life et Swiss Re, pour les compagnies d’assurances: Nestlé, Lindt et Bioforce,pour l’alimentaire; ABB, Schindler, Sulzer, Cerberus et Alsthom pour les machineries et l’ingénierie; Panalpina, Danzas et Waco pour le fret; Swissair pour les compagnies aériennes et Swiss Watch Service center pour l’horlogerie.
La plupart d’entre elles sont implantées en Australie depuis plus de dix ans. Et puisque les relations économiques entre les deux pays sont relativement récentes, l’avenir devrait être florissant. Ces liens ne peuvent, en effet, que se développer.
Nathalie Tourret, Sydney
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