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Un test suisse permet à la France de traquer la vache folle

Utilisé sur des prélèvements de tissus cérébraux, le test suisse Prionics fait ses preuves. Keystone

La campagne de dépistage des cas de vache folle à l'aide du test suisse Prionics bat son plein en France. Vendredi, un nouveau cas a été reconnu. Ce qui porte à trois le nombre de cas décelés grâce à ce test.

Les partisans du test helvétique Prionics peuvent s’estimer satisfait. Depuis son adoption, courant juin, par le ministère français de l’agriculture pour la campagne nationale de dépistage des cas de vache folle, le test rapide importé de Suisse n’a pas tardé à faire ses preuves.

Appliqué sur des cadavres de bovins, il a permis en quelques semaines de mettre en évidence trois nouveaux cas d’ESB, l’encéphalopathie spongiforme bovine. Un chiffre très bas au regard des 4500 cadavres d’animaux testés, mais qui prouve que la maladie est loin d’être éradiquée dans l’hexagone.

Utilisé sur des prélèvements de tissus cérébraux, le test Prionics s’est encore révélé positif vendredi sur la dépouille d’une vache originaire du Maine et Loire, morte après avoir souffert de difficultés de locomotion.

La fiabilité scientifique du test helvétique alimente toutefois une nouvelle polémique, avec les éleveurs cette fois. Tout cheptel dans lequel une vache est morte des suites de l’ESB doit en effet être abattu au complet, ce que déplorent les syndicats paysans.

Plusieurs voix se sont élevés ces derniers jours en France pour recommander en particulier que soit mis au point un nouveau test sur les vaches vivantes, afin d’éviter aux exploitants de perdre tous leurs bovins d’un coup.

Une demande reprise en écho par des spécialistes de l’ESB pour lesquels le dépistage prévu de 48 000 cadavres de bovins avec le test Prionics d’ici la fin de l’année devrait pouvoir s’appliquer aussi aux animaux soupçonnés d’avoir contractés la maladie.

Richard Werly, Paris

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