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Worms n’entre pas au conseil d’administration de la SGS

La hache de guerre n'est pas entièrement enterrée à la Société Générale de Surveillance. Les actionnaires de la SGS ont refusé, jeudi, l'entrée au conseil d'administration des deux représentants de Worms & Cie.

Le conseil d’administration avait proposé à l’assemblée des actionnaires la nomination du directeur du groupe financier français, Ferruccio Luppi, et du vice-président de son conseil de surveillance, Luca Paveri Fontana. Mais la majorité des deux tiers requise n’a pas été atteinte.

«Ni favorable, ni opposé à l’entrée de Worms au conseil d’administration, le président de la Société générale de surveillance, Max Amstutz, a indiqué ne pas juger «grave» cette non-élection.

Selon lui, les actionnaires ont voulu éviter qu’une seule société puisse contrôler la SGS. «Il est un peu curieux que Worms ait pris la veille de l’assemblée générale une participation supplémentaire de 0,8 pour cent qui lui permette de contrôler plus du tiers des voix», a souligné M. Amstutz.

Pour sa part, Elisabeth Salina Amorini, représentante des familles fondatrices, a jugé regrettable la non-nomination des deux candidats de Worms. Après l’entrée, mercredi, de la société Alp Design dans le pool d’actionnaires formé avec les familles et la Deutsche Bank, Worms contrôle désormais 33,7 pour cent des droits de vote de la SGS.

Comme attendu, Mme Salina Amorini a été réhabilitée. Les actionnaires ont accepté à une très large majorité de la décharger pour l’exercice 1998. L’an passé, le conseil avait estimé qu’il était justifié de refuser cette décharge pour réserver à la société la possibilité de faire valoir ses prétentions juridiques.

Or, il n’y a pas de fait pouvant donner lieu à une action en justice, a estimé le conseil d’administration. Dans ces circonstances, il est correct d’accorder à Mme Salina Amorini la décharge pour 1998.

Enfin, les actionnaires ont accepté de supprimer la clause d’opting out. Dorénavant, l’investisseur qui acquerra des titres lui permettant de dépasser le seuil de 33,3 pour cent des droits de vote devra présenter une offre sur tous les titres cotés de la société.

swissinfo avec les agences

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