Zschokke triple son bénéfice net en 1999
Le numéro un suisse de la construction a réalisé l’an dernier un bénéfice net de 7,6 millions de francs. Soit 1,2 million de plus que prévu l'automne passé. Zschokke veut désormais poursuivre son expansion en Suisse.
Le numéro un suisse de la construction a réalisé l’an dernier un bénéfice net de 7,6 millions de francs. Soit 1,2 million de plus que prévu l’automne passé. Zschokke veut désormais poursuivre son expansion en Suisse.
Le groupe genevois, qui était sorti du rouge en 1998 après huit exercices déficitaires, a donc triplé son chiffre d’affaires l’an dernier, de plus en dépassant nettement les prévisions.
Le résultat d’exploitation (EBIT) atteint 17 millions, contre 9,1 millions en 1998. Le chiffre d’affaires définitif s’est monté à 1,072 milliard de francs (plus 58 millions), contre une prévision initiale de 1,05 milliard.
Les signes de reprise dans la construction transparaissent aussi dans le carnet de commandes, en hausse de 25 pour cent à fin 1999, à 1,11 milliard de francs. Face à ces bons résultats, le groupe versera 8 millions de francs de primes à ses équipes.
Selon les dirigeants de Zschokke, la progression des résultats n’est pas vraiment due à la reprise conjoncturelle, mais à la restructuration entamée en 1997. Le groupe s’est concentré depuis lors sur ses domaines clés, à savoir l’entreprise générale, le gros œuvre et la gérance immobilière.
Les trois activités ont contribué à l’amélioration des résultats de l’an passé. Mais la croissance a surtout été marquée dans les deux derniers secteurs.
L’évolution positive devrait se poursuivre cette année, avec une nouvelle hausse du bénéfice. «Un rendement des fonds propres d’au moins 10 pour cent devient une perspective réaliste», a indiqué le président du conseil d’administration, Bernard Koechlin. En 1999, ce ratio s’est élevé à 7 pour cent, contre 2 pour cent un an plus tôt.
Zschokke entend se développer par croissance interne, mais surtout par acquisitions. Les dirigeants n’ont toutefois pas voulu préciser si des projets plus concrets verraient le jour dans les prochains mois. «Nous sommes très sélectifs quant au choix des candidats», a simplement déclaré M. Koechlin.
Le groupe n’a pas d’ambitions à l’étranger pour l’instant, surtout après avoir été échaudé en France et en Allemagne. Le groupe de construction s’est définitivement désengagé l’an passé de ces deux marchés lourdement déficitaires.
Zschokke n’exclut pas une augmentation de capital cette année pour assurer son expansion, renforcer ses fonds propres et améliorer la liquidité de son titre. Mais il ne s’agit pour l’heure que d’un projet.
Après 24 ans passés à la tête du groupe, Bernard Koechlin prendra sa retraite comme prévu en mai. Sous réserve de l’approbation des actionnaires, il passera le flambeau à Riccardo Gullotti, l’ancien patron du voyagiste Kuoni.
swissinfo avec les agences
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