Le Conseil d’Etat vaudois lance sa campagne pour le vote du 20 mars
(Keystone-ATS) Le gouvernement vaudois a lancé sa campagne en vue du référendum du 20 mars sur la fiscalité des entreprises. La réforme est essentielle et équilibrée, ont affirmé Pierre-Yves Maillard et Pascal Broulis qui ont voulu dissiper « les confusions » des opposants.
« C’est une réforme très large qui nécessite beaucoup d’explications. Elle va renforcer les grands équilibres du canton », entre les aspects fiscaux et sociaux, a souligné mercredi le président du Conseil d’Etat Pierre-Yves Maillard.
Face à l’importance des enjeux, le gouvernement tient à « dissiper les confusions » avancées par le comité référendaire qui « tente de semer le doute sur les chiffres et les prestations réelles ». L’exécutif a « à coeur d’être précis » pour réfuter « des exagérations absolument grossières ».
Les deux ministres ont rappelé tour à tour les grands principes du « paquet » que constitue la réforme de la fiscalité des entreprises (RIE III) contre laquelle un comité composé par l’extrême gauche et certains syndicats a fait aboutir un référendum. D’un côté, la fin des statuts spéciaux pour les multinationales et un taux unique de 13,79% pour toutes les entreprises.
De l’autre côté, un généreux volet de mesures sociales est mis en place afin d’améliorer le pouvoir d’achat des classes moyennes. « C’est 200’000 billets de mille qui iront directement à la population. C’est une bonne nouvelle, une occasion unique » de percée sociale, a imagé Pierre-Yves Maillard.